t-ex-t-il t-ex-tu-elle

J'ai péché dans mes filets Un poisson nommé avril C'est pourtant pas si facile Au dos collé de l'attraper. Je balance mon bras Tendu comme une paille Du haut du dos au bas Pour choper le poiscaille. Ma canne est bien trop courte Pour franchir cette épaule Qui lui barre la route Même en faisant du crawl. J'allonge alors mon geste Avec délicatesse Pour franchir ce barrage Mais le poisson en nage Me scotche au bout des doigts Sa queue de papier plat. Face au rire des mioches Je change mon approche. Je passe sous l'aisselle Mon bras, ma main pliée, Pris dans mon escarcelle Le poisson est séché. J'ai péché dans mes filets Un poisson nommé avril, C'est vraiment pas si facile Au dos collé de l'attraper. Yan LB Le 1 avril 2016

En avril Ne te découvre Pas d'un livre, Deviens ivre Des mots qui ouvrent D'autres îles Et saisons A ton horizon. En avril Ne te découvre Pas d'un livre, Reste libre Et à l'écoute De la pile A bonheur Que sont les livres De biens d'auteurs. En avril Ne te découvre Pas d'un livre, Fais les vivre Et puis retrouve Derrière les lignes Qui forment une digue De pages et de signes Le fil d'une intrigue Pas toujours facile. En avril Ne te découvre Pas d'un livre. Que les mots vibrent Et qu'ils soient libres, Que les mots vivent Et qu'ils nous disent: Ouvrez les livres, Quittez vos douves, Changer de file, Allez au Louvres, Soyez tous ivres Au mois d'avril De lecture Et d'aventures. En avril Ne te découvre Pas d'un livre . Yan LB Le 2 avril 2016

Jeudi qui vient Me réveiller, Je dis " câlin" A l'oreiller. Jeudi matin Du trente et un, Je dis "j'ai faim" Avec entrain. Jeudi s'éffile A vive allure, Je dis" je file" Vite en voiture. Jeudi bureau À la bonne heure, Je dis " boulot" Avec le cœur. Jeudi midi A la cantine, Je dis "oui oui" A mes babines. Jeudi de mars Dernier du mois, Je dis " en mars Bien trop d'émois". Jeudi ciel noir Sous le crachin, Je dis " cafard" Le coeur chagrin. Jeudi sans fin En ce long mois, Je dis "demain Avril sera". Je dis " jeudi" Sans baratin, Jeudi sourit Aux baladins. Jeudi manifs Au coeur des villes, Je dis à vif "Faut qu'on défile". Jeudi fêtard Sur l'avenue, Je dis " fait tard, Je suis fourbu". Jeudi s'arrime Au soir qui brille, Je dis " on dine" Tous en famille.

Les visiteurs Du mercredi C'est l'émission Phare de ma jeunesse. J'étais à l'heure Pour la magie, Les feuilletons Et Speedy Gonzales. Y-avait le coin Des 6-10 ans, Le club-très bien- Des 10-15 ans. Sans oublier Tous les dessins Très animés Et enfantins. De sa caverne Le capitaine Aidait Brenda Lili, Babette. Puis Scoubidou Menait l'enquête Avec Samy Fred et Vera. Barbapapa, Caliméro, Félix le Chat Et j'en oublie. David Crockett Et Rintintin, Belle et Sébastien Ou bien Zorro, Tant de séries Avec Heidi Qu'on a en tête Même aujourd'hui. Mister Magoo, Les fous du volant, Rémi sans famille Crevaient l'écran. En ce mercredi Encore endormi, Tous ces visiteurs Sont mis à l'honneur. Yan LB Le 30 mars 2016

Du mal ce matin J'ai loupé le train Du changement d'heure. L'esprit décalé, Les mots retardés S'enchaînent sans chœur. Vraiment du mal aujourd'hui Car les jours s'emmêlent Comme un peu le ciel. Mardi se prend pour lundi, La pluie et le soleil Dansent sous l'arc en ciel. Ce changement d'heure Donne mal au cœur A ce corps qui rêve Qu'il peut dormir encore Car il fait nuit dehors, Point de jour qui se lève. Faut bien se lever, Aller déjeuner En ce mardi matin. En cette heure d'été, Debout la maisonnée D'ailleurs mon ventre a faim. Yan LB Le 29 mars 2016

Le calendrier nous dit: Le vingt mars  c'est le printemps, Mais la nature, elle, vit A un rythme différent. Rien n'est daté ni fixé, Elle n'a pas de saisons Préprogrammées sur papier, Respectées à l'unisson. Aujourd'hui c'est le vingt deux Est le temps est changeant, Le ciel fait un pas de deux Entre beau et mauvais temps. Le printemps est-il bien là ? Rien n'est moins sûr en ce jour Mais nous y croyons, ma foi, A la saison des amours. Alors nous scrutons le ciel Et derrière les nuages Espérons que le soleil Devienne un peu moins sage. Yan LB Le 22 mars 2016

Je l'aime un peu, Vraiment beaucoup Passionnément A la folie Et sans à coups. Je l'aime au mieux, Mon seul atout En cet instant Et pour la vie, Ici, partout. Je l'aime au pieu, Là c'est tabou, Très tendrement Le jour, la nuit, Fort et si doux. Je l'aime un peu, Vraiment beaucoup Passionnément A la folie Sans coup de mou. Je l'aime au mieux Et c'est bien peu... Yan LB Le 28 mars 2016

Ce dimanche de pâques Dans les parcs et jardins, Sous les lits, aux balcons Des apparts et maisons, Passons tous à la traque Des poules et lapins. 1 2 3, c'est parti, Cherchez, chassez les œufs, Ramassez, pas de tri Mettez la main, les deux Pour remplir le pochon De chocolats trop bons. Noirs, au lait, tout blanc, Fourrés ou pralinés Et quelque soit leur forme, Mangez les goulûment, Ne faites aucun quartier A ce plaisir de bouche. Adultes et gamins, Dans les parcs et jardins, Mettez-vous tous en chasse D'œufs, petits ou énormes, Emballés avec classe Avalés à la louche. C'est parti 1 2 3, Pour la crise de foie... Yan LB Le 27 mars 2016

Ce matin de bonne heure Tous les quatre on se démène, On monte dans la caisse Direction les Ardennes Voir le beauf et la sœur, Les neveux et la nièce. Endimanchés pour Pâques On roule sur l'A 4, Direction la province, Château Thierry puis Reims, Rethel puis Auvillers, Changement d'heure et d'air. Yan LB Le 27 mars 2016

Pour la séduire Je la fais rire Et quand elle rit Je suis séduit Depuis longtemps Amoureux d'elle, Évidemment Elle est si belle. Quand je la vois Me regarder Je suis sans voix, Presque gêné. J'ai de la chance D'être aimé d'elle Et que nos sens Soient sucre et sel. Pour la séduire Je la fais rire Et quand elle rit Je suis séduit. Être aimé d'Elle C'est un cadeau Un don du ciel Y-a pas de mots. Dans son regard Je me sens beau Et de le croire Presque un peu sot. Dans notre histoire, Y-a pas photo Elle est mon phare, Mon chapiteau. Être amoureux et aimé d' Elle C'est être heureux Pour l'essentiel. Elle est si belle Et sans malice, Si naturelle Sans artifices. Pour la séduire Je la fais rire Et quand elle rit Je suis séduit Toujours si belle      ( Amoureux d'Elle) Comme à vingt ans, Toujours si belle      ( Amoureux d'Elle) Depuis vingt ans

Sûr, je suis décidé J'arrête cette actu Qui passe en continu. C'est bien trop anxiogène       Ça n'en vaut pas la peine Et puis sans intérêt. Moins d'actus au menu C'est bon pour le moral Qui parfois s'fait la malle, Moins d'actus au menu C'est bien mieux au final Pour nos vies très banales. La vie est bien plus gaie En vrai qu'à la télé Et tous ses flashs infos. Le ciel est bien moins gris Dehors que retranscrit Sur carte météo. Moins d'actus au menu C'est du temps pour penser, Rêver, imaginer Une autre société. Moins d'actus au menu C'est du temps à panser Cette réalité Aux plaies télévisées. La seule actu du jour Vous dire un p'tit bonjour, Vous souhaiter un long, Agréable et trés bon, Voir beau week end de Pâques. . A vous likers, contacts, Twittos et facebookers Amis de Google +. Par ce post de bonne heure, A tous, je dis à plu

Vendredi j'ai la frite Et même la patate, C'est une journée cool. Ce soir j'ai vraiment hâte De manger quelques frites Et un panier de moules. Je prendrai une bière Pour fêter le week-end, Les chocolats de Pâques Et oublier la peine Issue de ces attaques Qui laisse un gout amer. Un repas en hommage A toutes les victimes De ces fous criminels, Du Monde et de Bruxelles, Pour qu'on soit pas otage De tous ces extrémismes. Étrange est la semaine Qui va se terminer Mais la vie doit reprendre. Alors j'ai vraiment hâte De manger des patates Et des sucreries tendres. Yan LB Le 25 mars 2016

Tintin ne soit pas triste, C'est la folie des hommes T'as pas choisi le titre De ton dernier album. Il nous fait regretter L'inachevé Alph-Art, Les sommets du Tibet, La vie à Moulinsart. Tintin pleure à Bruxelles, Ta dernière aventure Au scénario si dur Vraiment n'est pas très belle. Hergé l'aurait pas faite Car beaucoup trop cruelle, RG français et Belges Ne sont pas à la fête. Quand on voit cette enquête Tout est rocambolesque, Les méchants sont connus Et libres dans la rue. Tes Dupont et Dupond Auraient mieux fait sans doute, Haddock en moussaillon Les aurait mis en soute. Tes lecteurs font la tête En lisant cette fresque Ou tout est décousu Sauf les faits survenus. Même ton fidèle ami, Milou, n'a plus de flair: Trop de sang sur ces planches Aux coloris ternis. Face à tant d'inconscience Tes bulles sont plus étanches, Les mots n'ont plus de sens Quand ils entrent en guerre. Professeur Tour

Gueule de bois En ce vingt-trois Après Bruxelles Après l'horreur.. On doit apprendre A vivre avec Le terrorisme En nos frontières. On doit apprendre De nos échecs, Changer de prisme Face à la guerre. Nos cœurs sont tendres Et nos yeux secs D'avoir encore Pleuré ces morts. Il faut entendre Nos inquiétudes Sans se méprendre Par certitudes. Faut se défendre Face à ces monstres, C'est tout ou rien Dirons certains, Faut les comprendre, C'est une honte.. A qui la faute? Dirons les autres. Face à ces crimes Face à ces drames Y-a pas d'excuses, Tout les accuse Ces terroristes, Ces assassins, Ces extrémistes Ces moins que rien. Pour les victimes Et pour leurs âmes Rangeons notre haine, Soyons en peine. Marchons ensemble, Ouvrons nos becs En disant Non A l'unisson. Vivons ensemble, Aimons ensemble, C'est utopiste Et c'est bien triste. Gueule de bois En ce vingt-trois Après Bru

Quand s'arrêtera l'horreur Qui frappe aujourd'hui Bruxelles Et qui demain comme hier Frappera sans doute ailleurs. Au nom de quelles valeurs Au nom de quels dieux du ciel, De quelle folie guerrière Agissent  ces êtres sans cœur. Après cet horrible crime L'heure est au recueillement Pour ces nouvelles victimes Hommes, femmes et enfants. Yan LB Le 22 mars 2016

Le lundi au boulot C'est une chose qui revient trop vite Chaque fois c'est trop tôt C'est quand on est derrière les vitres "Quand on travaille que le ciel est beau" Qu'il doit faire beau la journée Le lundi au boulot... Le lundi au boulot "On pourrait le passer à s'aimer" Le lundi au boulot On serait mieux coucher sous la couette On aimerait ça serait bien plus chouette Ou simplement faire le show Sur un air de Cloclo... Le lundi au boulot... Yan LB Le 21 mars 2016

Je suis d'un autre siècle, Mes enfants me le disent, Je vis dans le vingtième, Pas celui de Paris. Autour d'un café crème Je ressors les photos, Les films en super huit Où y-a-pas la HD. Mes souvenirs m'encerclent -La quarantaine oblige- Quelques clichés qui sèment Un peu de nostalgie. Parfois je deviens blême Quand je vois ceux d'en haut Qui encore s'agitent Sur ces films saccadés. Je suis d'un autre siècle, Bien qu'ils me le disent Mes enfants eux s'en moquent D'avoir un père hors normes. Bien sûr je me connecte Sur les réseaux sociaux, Je poste et puis je like, Je me crois jeune et Geek. Je ferais bien un break Mais faut bien qu'on les lise Ces vers un peu baroques Qui parfois prennent forme. Et puis sur la tablette Voir toutes ces photos C'est comme faire un strike Dans mon cœur qui fait hic. Je suis d'un autre siècle Qui m'a vu un jour naitre, Grandir de tout mon êtr

Au cœur des seventies C'était déjà la crise, La flambée du pétrole Et de bien des idoles. Nous n'étions que des mômes Nés après soixante-huit, Apollo et Spoutnik Rangés au Muséum. Sur les bancs de l'école -Fallait bien qu'on s'y colle-   Nous disions: oui maitresse, Insistant sur les S. Nous étions tous copains: Les prem's du tableau noir, Les pros du radiateur, Les fayots et les ânes, Ceux qui lèvent la main. Quelle que soit notre histoire, Quelles que soient nos couleurs Nous avions la banane. Et du fond de la classe Rien nous semblait étrange Ni nos pulls rouge orange Ni le cuir à nos coudes. Chacun trouvait sa place Dans les rangées étroites, Fallait pas que l'on boude Pour une ou deux patates. Nous jouions tous ensemble En bas des grands ensembles Quelle que soit la banlieue Nous étions tous heureux. Mordacs ou Cité Verte, Ailleurs à la Boulette, Peu importe la ville Nous vivions sur une ile.

Je suis toujours d'attaque Quand vient le vendredi, C'est sur pas de grass-mat C'est pourtant pas l'envie Qui me manque aujourd'hui De rester dans mon lit Mais bientôt c'est l'éclate Du week-end d'avant Pâques. Alors je me faufile Dans la salle de bains, Apprécie l'eau qui file Sur mon corps qui sent bien Que l'esprit dort encore Mais qu'il est nécessaire Aujourd'hui plus encore D'avoir les pieds sur terre. Là, je vous abandonne, Il faut bien que je bosse, J'embrasse femme et gosses Et ma bouche fredonne Un air incontournable, Léger, ensoleillé Pour que cette journée Nous soit plus agréable. Yan LB Le 18 mars 2016

Ce matin tout est en vrac, Du  réveil qui sonne plus A ces os du dos qui craquent Sans compter les imprévus. Mon esprit est mis à sac Par des idées farfelues, Question temps c'est ric et rac Pour être à l'heure voulue. Alors je passe à l'attaque: D'abord du café moulu Pour ne plus être patraque Que je bois comme un goulu. La route est un bric à brac      De voitures qui polluent, Ça bouche , faut pas qu'on craque, La patience est bienvenue. Sur cette grande avenue Les autos sont plaque à plaque, Des fous, des hurluberlu Tentent de doubler sans couac. Pas d'embrouilles, de mic mac En ce jeudi biscornu Et face  aux têtes à claques Restons fiers et détendus. En attendant que le flux Des autos soit moins tendus, J'enfile quelques tic-tac Retrouvé dans l'habitacle. Garé à l'heure prévue Je quitte enfin le tarmac Pour profiter de la vue Agréable sur le lac. Yan LB Le 17 mars 2016

Une belle semaine, Un soleil de printemps, Des bourgeons sur les arbres, Un temps bien agréable Que nous propose mars. Et depuis ce week-end Jusqu'au présent instant L'hiver a laissé place Pour quelques jours peut-être A ces moments de grâce. La vie reprend dehors, Les journées sont plus longues, On traine davantage, Heureux de ce bien être Que le soleil apporte. Pas de mauvaises ondes Dans ce ciel sans nuages D'un mercredi de mars, Juste un peu de soleil Qui fait tant de merveilles. En ce mercredi Oublions la pluie, Le ciel gris, Profitons aujourd'hui De ce mercredi Plein de vie. Yan LB Le 16 mars 2016

J'en ai marre dit le Mercredi A son ami nommé Mardi, On ne me prend pas au sérieux Je ne suis ni jeune ni vieux. De quoi te plains-tu Mercredi Lui répondit alors Mardi, Tu es placé juste au milieu On t'apprécie et c'est tant mieux. J'en ai marre dit le Mardi De t'entendre te plaindre ainsi, Regarde , moi qui est en creux Je ne fais pas beaucoup d'envieux. Pourtant je demeure à ma place Celle qui convient à mon jour Et habilement je fais la cour Comme aujourd'hui un quinze mars Aux autres jours de la semaine Qui précédent ou qui adviennent Pour admirer d'autres calendes Pourtant jamais ils ne m'entendent Me plaindre comme tu le fais. Alors, je t'en prie, Mercredi, Accorde-moi juste aujourd'hui, Mardi, de prendre ma journée. Mais ce n'est pas ta RTT, Alors va vite travailler. Yan LB Le 15 mars 2016

Un lundi sans texte Vous direz sans doute: Vraiment il s'en croûte Encore un prétexte Pour choisir ce thème Sans dessous dessus Du poète à nu Qui boit un p'tit crème Sans sucre et sans mots Pour livrer ces vers, Amas de copeaux Encore un peu verts. Mais je vous assure C'est vraiment très dur De tenir le rythme, D'écrire des rimes. A vide est ma soute D'idées journalières Je vais donc me taire Et être à l'écoute Des bruits de la vie, Des oiseaux qui chantent, De tous les non-dits Qui en nous fermentent. Un lundi sans texte Et vous me direz: Pas tout à fait vrai. Je reste perplexe. Yan LB Le 14 mars 2016

1  Un 2   Dimanche 3   Treize 4   En 5   Treize 6   Mots 7   Pour 8   Vous 9   Dire 10 Aujourd'hui 11 Il 12 Fera 13 Beau. Yan LB Le 13 mars 2016

Les plaisirs du dimanche Se jouent en plusieurs manches : Tous les quatre attablés On déjeune en famille Avec du pain tout frais Qu'on est allé chercher Ou un reste qu'on grille Pour ne pas le gâcher. On discute on s'écoute, On reprend un café On parle cinéma, Parfois même de foot, Nos tartines préparées Se couvrent de parures En miel ou confiture, De beurre ou nutella. Ensuite on débarrasse Chacun va prendre place: Dans la salle de bain Pour les gens du matin Qui vont aller marcher Jusqu'au moins le marché Pour y prendre légumes, Quelques fruits et agrumes. Pour d'autres dans leur chambre C'est une autre posture Avec leurs doigts qui cambrent Sur tous ces appareils Connectés à ce web Virtuel sans abeilles, Au ciel couverts de leds, Sans autre garniture. Les plaisirs du dimanche Sont des plaisirs simples Joués en plusieurs manches Et une règle simple: Profitez, profitez De ces petits bonheurs Appréciez, appré

Samedi va trop vite: Debout à sept heures pile Juste à deux on s'agite Il va falloir qu'on file Direction le lycée Quatre heures d'affilées Pour toi ma chère ado. Puis on enquille ensuite Sur un temps cultuel Pour que mon gars médite Sur la bonne nouvelle, La solidarité Et la fraternité Que soit point vain ces mots. Neuf heures quarante cinq Rendez-vous au véto Pour le chien qu'on "requinque" D'un vaccin placebo Vu son âge avancé Chaque jour est marqué Un peu plus d'inquiétude. A midi déjà je trinque Au beau temps qui s'installe, Enfile un casse-dalle, Je compte jusqu'à cinq Avant d'aller tailler Un peu l'immense haie Pour plus de rectitude. Assis face au piano, Mes mains sur le clavier Je cherche la compo Depuis plusieurs années D'un texte qui me plait Quand vient la mélodie Qui colle à ce dernier. Heureux je me la note, La joue, me l'approprie, Colle les mots aux notes Et c

En ce lundi C'est la reprise Après sept jours En Aquitaine. C'est reparti Faut qu'on maitrise Comme toujours La mise en scène Du temps qui passe: Lever, coucher, Lycée, collège Repas, devoirs, Laver les tasses, Bien sûr tafer. Tout un manège Auquel faut croire, Qu'il faut bien mettre Dans le bon ordre Pour s'y soumettre Et sans désordre. Pas de surprise Tout est marqué Par des balises préprogrammées. Alors debout Amis ou fous Soyons à l'heure -Un peu acteurs- D'un temps réglé Et minuté. En ce lundi Jour de reprise Qu'on se le dise C'est reparti. Yan LB Le 7 mars 2016

Ce matin je me traine, Tranquillement déjeune Et commence ces lignes Que vous lirez peut-être Entières ou partielles Entre deux rendez-vous. Sur le vélo j'm'entraine Pour rester toujours jeune Et conserver ma ligne Dans un monde où paraître Peut sembler essentiel Pour certains d'entre nous. Puis X-files m'emmène Dans des contrées moins fun Où l'on cherche des signes De vies extra-terrestres. Aux frontières du réel, La vérité est ailleurs. Je pédale avec peine, J'ai faim, envie de bun, D'un jus de fruit de vigne, De chocolat alpestre, Rien n'est superficiel Pour mon ventre à cette heure. Ce matin je me traine, Tranquillement profite Des heures qui s'égrainent C'est dingue, j'ai la frite: Normal c'est vendredi, RTT, mes ami(e)s. Yan LB Le 11 mars 2016

Réveil un peu difficile En ce matin du dix mars Car mon sommeil fut épars Au cours d'une nuit fébrile. Une nuit avec mon double Sorti tout droit du miroir, Un autre moi mais en fourbe, Un démon vêtu de noir. Plongé dans ce cauchemar J'ai lutté, caché sous ma couette, Pour qu'il sorte enfin de ma tête Et qu'il me laisse ainsi choir. Pas si simple de combattre Cet ennemi invisible, Cet autre soi invincible, Ici au cœur de mon âtre. Je me défendis très dur Pour ne pas tomber trop vite Dans cette nuit qui invite Du côté sombre et obscur. Dark Vador malgré son sabre A rejoint le ciel d'étoiles Et ce rêve un peu macabre S'est terminé non sans mal. Fatigué par cette nuit Hanté par mon Gargamel J'ai retrouvé aujourd'hui Mon identité réelle. Je suis de nouveau un clown Un avatar bleu, un schtroumpf, Un agréable Charlot Qui vous délivré ces mots. Yan LB Le 10 mars 2016

Ce matin je suis en panne D'idées et d'inspiration Pour alimenter ma page Alors je brode ces lignes Pour combler un peu le vide Et freiner ma déception. Des rimes un peu pauvres Des vers très mal ordonnés Et des strophes un peu chauves, Sans chapeau ni aucun thème, Liées par un café crème Naîtrons en cette journée. Pas de baguette magique, L'encre a séché sur ma plume. Mes mots perdus dans la brume Cherchent une issue réelle Pour mon stylet virtuel Qui reconnecté au web Éclairera chaque led De mon esprit poétique. Yan LB Le 9 mars 2016

Hommage à vous Mesdames En ce jour de la femme Une fois n'est pas coutume Je vous laisse donc ma plume Pour écrire en ce jour Vos messages d'amour. Je suis à votre écoute Pour lever tous vos doutes, Lancez-vous sans filet A la pêche aux versets, C'est sur vous ferez mouches Puisque vos mots nous touchent. Je vais donc m'arrêter là Place à vous reines de droit, Faites que ce huit mars Ne soit pas qu'une farce, Qu'un jour identifié Sur un calendrier. Hommage à vous Mesdames Que ce jour de la femme Se décline à l'année, Tous les jours désormais. Ce serait  rendre justice A vous mes chères lectrices. Hommage à vous Mesdames En ce jour de la femme Je vous offre ma plume, Un jour n'est pas coutume, Pour délivrer ce message A Vous quelque soit votre âge: Bonne journée Et amitiés Dans l'égalité Et tout mon respect. Yan LB Le 8 mars 2016

Ça y est la grippe M'a pris pour cible Bon je résiste, Brouille les pistes Mais elle est là Ancrée en moi. J'ai mal aux tripes, C'est pas terrible, Bon je fais face Faut que ça passe Y a pas le choix J'ai chaud et froid. Tout mon corps flippe Je passe au crible Du thermomètre Tout mon pauvre être, Un seul constat: Repose-toi. Pas d'autres trips De prescriptibles Ou scénarii Pour aujourd'hui Que celui là C'est déjà ça. Les mots s'agrippent, Sont insensibles Alors j'écris Du fond du lit Sans ordonnance Ce mal qui lance. Et comme strip Pour invincible: Du doliprane Bon pour le crâne Dans cet état Grippal ou pas. Yan LB Le six mars 2016

La pluie ne cesse En ce cinq mars Et sur la route Prudence est reine. On serre les fesses Dans cette darse Qu'est l'autoroute A moitié pleine. Pas de soleil Dans nos bagages C'est bien dommage Mais vu le ciel Pas de regrets On est en mars Faut qu'on s'y face Aux giboulées. Tous ces camions Que l'on dépasse En font des tonnes De kilomètres. Chargés à fond Ils sont en chasse Ou bien s'ordonnent Comme un seul être. A la radio Alerte neige Ou au verglas Dans la journée. Nous bien au chaud Au fond des sièges On n'y croit pas, On rêve d'été. On chante un peu (Il pleut on peut) On "karaoke" Sans qu'un se vautre. Ça roule mieux Et entre deux Je glisse un poke A toi mon autre. La route file Et devant nous Paris s'approche A trop grands pas. En quelques heures Nous y serons, Loin de son coeur Et sans passion. Retour amer Loin de la mer, Retour sur terre

Un quatre à quatre En mars sur Mars Cela vous dit Emma, Sandrine Et Alexis? Vous avez hâte De prendre place Dans ma fusée En nougatine Alors venez. Aucune attache, Pas de ceinture, Montez à bord De cet engin Sans réassort. Un deux trois, clash Droit dans le mur En machmalo Tout va très bien, Aucun bobo. On repart cash Direction Mars Accrochez-vous Aux bâtonnets En sucre d'orge Qui vous font face. Y-a des apaches, Mes chers comparses, En roudoudou Et parfumées Qui nous engorgent. Faut qu'on les mâche. Une info-flash: On est sur mars, De l'or en barre De caramel Et chocolat. Quittez vos places, Finie la farce. Y-en a pas marre De tout ce miel Et Nutella. Juste une glace Avec trois boules Pour terminer. En plein hiver? Un peu givrés Vous semblez êtes. Mon corps dit: passe, Plus rien n'y coule, Se met au vert Loin de la fête. Un quatre à quatre En mars sur Mars, Cela vous dit? Moi je di

On se lève à vive allure Pour embarquer en voiture En direction du Sud-Ouest. Nos deux ados se rendorment, -A cette heure pas la forme- Alors que là-bas à l'est Le soleil se montre à peine. Je conduis avec prudence (Surtout pas de contredanse) Les cinq sens bien éveillés Sur cette route éclairée De la banlieue parisienne Où déjà des véhicules En ce samedi circulent. Orléans, Tours et Poitiers Défilent en pointillés, Un peu d'histoire de France A l'énoncé de ces noms, A l'horizon Angoulême, Son festival de BD Encore en toile de fond. Sur la Nationale 10 Des camions, des vacanciers Se croisent dans les deux sens, Roulent aussi en tandem Puis se doublent trop pressés Ou bien freinent  à deux pieds Avec des pneus parfois lissent. Nous on roule bien tranquille Sur cet asphalte où défile De merveilleux paysages, De pittoresques villages Au rythme de la radio Et des chansons qu'on entonne. Les kilomètres s'ench

Un trois trois dans le trente-trois, Un trois mars encore hivernal Vous me direz c'est normal En ce mois qu'il fasse si froid. Un 3.3 ici en Gironde C'est finalement pas si mal Lorsque le soleil nous inonde On en oublierai notre châle. Un 3 mars dans le 33 Annonce déjà le printemps Cela malgré le mauvais temps Qui persiste à faire sa loi. Un 3 mars dans le bordelais C'est apprécier une éclaircie Comme un bon vin qui a vieillit, Il faut attendre et patienter. Un trois trois dans le trente-trois C'est un trois mars en aquitaine, On engraisse notre bedaine De produits qui laissent sans voix. Un 3.3 dans le 33 Comme partout ailleurs en France On occupe autrement nos sens En restant bien au chaud chez soi. Un trois mars dans le trente-trois On observe par la fenêtre Le vent et la pluie qui s'entêtent A couvrir le ciel en ce mois. Mais le soleil reprendra place Et son zénith à la fin mars En atte

Je suis un bri golo-boy Un bricoleur rigolo Un voyageur escargot Qui voit de Paris Hanoï. Je suis un bri golo-boy Un amuseur, un Charlot Rêvant de faire le Show En fredonnant du Beach boys. Je suis un bri golo-boy, Un Verlaine sans Rimbaud, Un raccommodeur de mots, Un faiseur de mini-moys. Je suis un bri golo-boy, Un touche à tout chez Casto, Un rêveur un peu marteau Pas le profil d'un Bad boy. Je suis un bri golo-boy, Un clown blanc sur un vélo, Un magicien sans chapeau Qui fait des tours mais sans toy. Je suis un bri golo-boy, Un pantin Pinocchio, Un Muppets de radio Un Martien lunaire enjoy. Je suis un bri golo-boy, Un bricoleur rigolo, Un apprenti mécano De mots huilés au Monoï. Je suis un bri golo-boy, Un bricoleur rigolo Un artiste diabolo En pétillant Paper boy. Je suis un bri golo-boy, Un Martien vert-écolo Qui dit pas non à du veau A cheval comme un cowboy. Je suis un bri golo-boy, Un amuseur, un Char