t-ex-t-il t-ex-tu-elle

Heureusement les Tartempions Ne sont pas que des cons ni des pions Et bien que trop souvent des moutons Ils savent aussi hausser le ton. C'est pas toujours marqué sur leur front Mais à force de leur faire affront Ils risquent fort de relever leur tronc Fasse à tous ces presse-citron.

Une société de juges Où la vindicte pop s'insurge Où les "médiacres" accusent Où l'innocence est intruse Ne sera jamais la mienne, Me fera toujours d'la peine. Une société qui gruge Où une poignée d'etres s'adjuge Les richesses de ce monde Alors que la terre gronde, Ne devrait être la tienne Toi l'enfant qui grandit à peine. Une société refuge Sans promesses de déluge Où dame nature accueille Une humanité au seuil D'une nouvelle ère pour la terre Est-celle que j'espère Pour toi l'enfant qui grandit à peine., Adulte de demain, sème la graine... D'une société plus juste Où régnera moins d'Auguste, Où chacun trouvera place, Où nous pourrons faire face  Aux défis que nous réservent  Ce monde qu'on ne préserve... Pour toi l'enfant qui grandit à peine, Adulte de demain, fasse qu'on apprenne. Yan LB  Le 10 décembre 2022

Si facile d"aimer Quand je te vois sourire Quand tu viens m'embrasser, Quand nos baisers s'étirent. Si facile d'aimer Avec ce temps sans prise Sur ton visage hâlé Que mon cœur ne remise. Si facile d'aimer Même après tant d'années, Même après des hoquets Sans aucun ricochet. Si facile d'aimer Une femme comme toi, Belle et simple à combler Qui exprime sa joie. Si facile d'aimer Quand se mêle aux fous rires Ton regard amusé Par mes gestes et dires. Si facile d'aimer En retour de l'amour Que tu as accordé A l'homme qui fait ta cour Chaque matin, chaque soir Depuis un quart de siècle, Sans train-train, sans devoir, Notre amour reste espiègle. Chaque nuit, chaque jour Depuis tant de / saisons, Sans train-train, sans détour De l'amour à foison. Yan LB  Le 10 novembre 2022

Malte, Ses chevaliers de l'ordre, Sa pierre jaune qui s'accorde Au bleu méditerranéen, Son histoire, sa culture, Nous plonge au temps des phocéens. Malte, Ses triqs riches de Gallajiras En pierre en fer en bois, Ses temples anciens, Par son architecture  Nous plonge dans des temps anciens. Malte, Son archipel et ses merveilles  Gozo, Comino et d'autres ilots La valette sa capitale.  Saint Jean sa co-cathédrale. Nous dévoile bien des œuvres. Malte, Matta Preti, le Caravage, Nos regards sont sur un nuage, Nos cœurs,de cet horizon, S'imprègnent hors saison  Car le retour est à la manoeuvre. Malte, Ses travaux en permanence, Ses quartiers en mouvance, Sa modernité parfois contraste, Peut rendre parfois moins enthousiastes  Des visiteurs que nous sommes. Malte, San Giljan, de jolies facades Cachent de futurs buildings, Des quartiers bling bling Qui font aussi partis du cadre Où la jeunesse s'adonne. Malte, Une très jolie halte En terre anglophone  En ce mois d'automn

Une pause une halte Dans ces jours qui filent Déjà vers l'hiver. En voyage à Malte Pour explorer l'île Ses terres et mer. Decouvrir à deux L'histoire et des lieux De cet archipel. Au dessus des Alpes La beauté se palpe Au bleu de ce ciel. S'imprégner d'Ailleurs, D'une autre culture, De méditerranée. Balader nos cœurs Dans une aventure En pays maltais. Loin d'être un périple Ni même un road trip Juste une escapade, Une belle escale Qui déjà dévoile De belles balades. Malta nous voilà Les yeux grands ouverts, Prêts à arpenter, La Valette est là, L'avion touche terre, En avant nos pieds. Yan lb Le 6 novembre 2022

Ça fait un bail ma blonde  Qu't'es ma pot', ma frangine  Qu'tenvoie de belles ondes A ceux qu'ton coeur câline. T'as vu grandir nos mômes  Et nous ta p'tiote Lilou, Ça en fait des annivs , De jolis souvenirs. On a le mêm'syndrome, On préfèr'' les mots doux Qu'sortir les incisives: Mieux aimer que maudire. Ça fait un' pay' Nana  Qu'on est dev'nu collègue  A l'accueil, sous les toits De Juliette et son legs. Les factur' ça t'rend dingue: Mutuelle et cpam Ça abîme ta carlingue, Viv' la r'traite et le calme. Pas là pour tes cinquante  Mais présent aujourd'hui  Dix ans que l'on patiente  Pour tes soixant'bougies. Ça fait des lustres ma blonde  Qu't'es not' pote, qu'on te kiffe, Chaqu'minute et seconde  Tu es de notre mif. Le scorpion est ton signe Mais tu piques à peine: La salamandre est digne Comme un roi une reine. Joyeux anniv ma blonde, Ma pote, ma frangine. Reçois de belles

Faut pas trop qu'on se presse, Déjà qu'le temps contracte Nos vies à tout'vitesse. Faut juste qu'on prenne acte Des rêves, des promesses  Qui pass'ront à la trappe, Faut pas trop qu'on stresse Déjà qu'le temps détracte  Nos vies et.leurs ivresses. Faut juste qu'on prenne acte  Des jours où nos paresses Nous lach'rons pas la grappe. Changement d' heure, Mettons nous tous à l'heure... Changement d'heure, Les aiguilles sur nos cœurs... Faut pas trop qu'on se presse  Déjà qu'le temps éloigne  Nos vies de leurs jeunesses.  Faut juste qu'on s'epargne Les regrets, les rancœurs Qui polluent l'essentiel. Faut pas trop qu'on se laisse Déjà qu'le temps détache  Nos vies de leurs caresses.  Faut juste qu'on s'attache  Aux sourir's et bonheurs , Aux couleurs arc-en-ciel. Changement d' heure, Mettons nous tous à l'heure... Changement d'heure, Les aiguilles sur nos cœurs... Faut pas trop qu'on se b

L . , Peu importe son prénom, Son âge ou son origine, Peu importe son renom La fille qu'on assassine Est toujours une victime, Celle d'un ignoble crime. Elle , Peu importe son prénom  Son âge ou son origine, Peu importe son renom La fille qui assassine  Sera toujours la coupable  De ce crime abominable. L' horreur n'a pas de frontières Ni papiers d'identité: Cet émouvant fait divers Ne doit pas être exploité A des fins "Politici"haines". L. une nouvelle enfant Arraché a ses parents: Préservons-les du chaos Des médias  et leurs échos, Partageons juste leur peine. Yan LB  Le 22 octobre 2022

Va bien falloir s'habituer, Not' terre à caus'de nos excès N'a plus moyens d'se ressourcer Ni contenter l'humanité. Moi d'mon côté je marche à pied  J'ai pas envie d'me bagarrer: Pour quelques litres à 2 euros, Les gens sont fous dans leur auto. De tout'façon un jour ou l'autre  Ces énergies qu'on dit fossiles  Y'en aura plus par notre faute: C'est tout le systèm' qui vacille. V'la qu'on nous parl' sobriété, Consommer mieux, produire ici... Le capital, la société  Nous réinventent le bon sens. V'la qu'on nous parle économies, Consommer moins, faire du tri, Des eco-gestes aujourd'hui  Car c'est la fin de l'abondance. Va quand mêm'falloir qu'on m'explique  La répartition des richesses, Tout tourne pas autour du fric  Mais c'est toujours le peupl' qu'on presse. Moi d'mon côté j'suis pas à plaindre Mais j'me bats pas que pour ma bouille Y-a d'aut' moyens q

Ils cadenassent nos vies De procédures, de règles, Nous imposent des envies Illusoires qu'ils monétisent. Même s'aimer à un prix: Nos sentiments se dérèglent Comme le climat d'aujourd'hui: Où est la terre promise ? Je n'serai jamais un aigle  Ni un mouton que l'on tond, Pas né prince, pas né faible Juste un nom et un prénom, Un visage dans la foule, Une voix qui s'additionne Aux silences de la rue Face aux bruits ahurissants  Des haineux sans leurs cagoules Qui font le buzz qu'on auditionne  Dont les mots et gestes crus, Rappellent de sombres temps. 2020, 2021...cadenassés Ils cadenassent nos rêves, Asphyxiant l'imaginaire  De nos cerveaux sous tutelles  Qui peinent à réfléchir. Même l'humain est en trêve: A chacun sa pompe à air, A eau, à chaleur ou diesel, Tant que pour soi c'est moins pire. Je n'serai jamais un loup, Ni l'agneau sacrifié, Pas né pour ça, pas prêt à tout Face aux travers, aux excès De ce monde où je promène  Mon vis

Soyons légers,  Envolons- nous  Vers d'autres étés, Des "moi" plus doux, De belles ondes. Passons l'automne  Et cet hiver  Où trop résonnent Bien des travers De notre monde. Soyons vivants  Et plus humains, Sans les cancans  Des moins que rien  Qu'on médiatise. Passons ce temps  Qui nous sépare  Du gai printemps, Loin des "hainards" Qui nous divisent. Soyons légers, Rêvons "comme un" A des étés, Des "moi" enclain  Au vivre ensemble. Passons l'automne Et cet hiver Où on s'cantonne En nos chaumières... Où tout nous semble... Bien plus légers Jusqu'à l'été Et le printemps  Jusqu'aux beaux jours, Les mois d'amour... Soyons légers,  Envolons- nous Vers le printemps, Vers d'autres étés  Des "moi" plus doux. Yan LB  Le 2 octobre 2022 Yan LB 

C'est déjà l'arrière saison, Le temps où les jours se font nuits, Les parasols des parapluies. On re-découvre d'autres sons, Des nuances dans les couleurs  Avant goût d'un automne à l'heure. Pour moi septembre est douloureux -Naissance et mort de mon papa- Mais c'est aussi un joli mois: Celui bronzé et bien heureux  Des milles rentrées de nos vies, Nouveaux défis, nouvelles envies. Douce chaleur en ce dimanche  Où je relève moins les manches Traînant au côté de mon aimée. Il est onze heures sur ma montre, Le temps d'aller à la rencontre  De cette très belle journée. Yan LB  Le 22 septembre 

Un quinqua en trottinette  Ça se casse la margoulette, La faute à une branchette. Malgré mon casque sur la tête, J'ai des bleus sur les gambettes La peau des bras un peu en miettes. Un vol plané de cascadeur, Les paumes des mains  Servant de freins, Et les genous d'amortisseurs. J'suis un trottard, Pas un motard. J'suis un trotteur Pas un biker. Ma trott elle est bridée Je vais plus vite à pied Quand vient les côtes à grimper. Ma trott électrifiée  A 25 elle peut aller En mode sport faut s'accrocher. Un vol plané à la Top gun Et me voilà à quatre pattes, Le corps de peur un peu tout moite: Un coup de vieux ou de moins jeune. J'suis un trottard, Pas un motard. J'suis un trotteur Pas un biker. Pourtant sur mon deux roues Parfois j'me prends pour un loulou: Figures de styles improvisées. Y-a mêmes des fois où je me crois  Un peu rebelle et hors la loi  Bravant trottoirs et les pavés. Un vol plané un peu plus tard  Je me souviens de mon âge  Des rides sur mo

Il fait pas chaud, On manque pas d'eau. Tu manques pas d'air T'as vu la terre! La canicule, La Sécheresse, Leurs mandibules  Au corps nous blesse. C'est passager  Comme les degrés  Qui grimpent, grimpent, Ça chauffe, chauffe... Nos peaux brûlées Jusqu'aux gosiers  Rien qui requinque, Rien qui nous sauf... Tu veux dir' : sauve? Bah si tu l'dis  Je perds la boule Dans cette étuve. J'suis une guimauve  Tout'ramollie, Qui cherche' la houle La moindre cuve, La moindre goutte D'eau qui subsiste  Sur cette terre Dev'nue désert. Là-bas au bout La rue d'la soif. Faut t'nir le coup Mon capitaine. C'est un mirage  Né sous ta coiffe, Pas un nuage Ni ciel de traîne A l'horizon  Pas un canon Ni un demi  Ou d'eau de vie. Rivière à sec Comme nos becs, Fleurs desséchées, Arbres effeuillés. Que se passe-t-il? La terre brûle... Y-a plus d' saisons, Que déraisons. Tu tapes dans le mille. Tout s'accumule  De mal en pis À l'asph

Sous ma caboche  Aux cheveux gris, Y-a un gavroche, Du rififi. Sous ma caboche Y-a un jeune homme  Sans anicroche  Haut comme trois pommes. Dans ma caboche De cinquante piges, J'ai dans les poches  Des instants qui se figent: Les beaux, les fades Qu'on n'oublie pas, Les camarades Qu'on ne revoie pas. Certains de mes proches  Qu'ont rendu l'âme, Ceux qui s'accrochent Et sans ramdam. Dans ma caboche  De cinquante berges, J'ai dans les poches  Des instants qui émergent. De notre rencontre  Puis notre mariage, Les pour, les contre Au bas des pages. Un môme et deux Sans prise de tête  Puis nos neveux Et leurs sœurettes. En ma caboche  Moins de balais, Et dans les poches Tant "d'instants tannés": De légèreté, De joie, de rires, Des variétés  De souvenirs. Sur le tableau  Ma belle fille, Tous les poteaux Et la famille. En ma caboche  De cinquante piges Y-a rien qui cloche  Ou qui m'afflige... Enfin quand même, Y-a l'injustice, Les porteurs

Mon cher neveu Rémi, Aujourd'hui autour de toi Nous sommes réunis Pour ta profession de foi. A l'église pendant la messe Pas de chansons de Johnny Ni d'épreuves de tahitiquest Mais la famille et les amis. Pas habillé en orange Mais de ton aube blanche, Pas de bonbons haribos Mais de l'ostie à gogos. Au fond de l'église, J'ai peut être de la fièvre Ou un miracle en guise, J'ai cru voir une chèvre: Il y a Marie-Madeleine Mais aussi ta Madeleine, Quelques petits veaux, Des monstres rigolos. C'est comme au cinéma Ou la comédie de Reims, Y-a de la mise en scène, Des acteurs et actrices. J'avais pas vu les rats, Ceux des villes ( mince) D'abou Tall et de la Seine Qui dans un clip s'immisce. Et puis il y a la ferme Chez pépère à la patte d'oie, Sans compter les canards De la famille de Picsou. Mon Rémi voici le terme  De ta profession de foi, Que Jésus soit ton phare Comme Johnny et chacun d'entre nous. Tonton Yann

C'était hier ou un peu plus, Un autre siècle et millénaire, D'autres coutumes, d'autres us, Qu'on est devenu partenaires. C'était nouveau et indécis, L' eldorado de nos envies, D'autres visages sur nos corps Et d'autres corps sous nos visages. C'était hier et toujours vrai, Au désir, l'amour s'est mélé, S'est installé dans le décor Sans qu'on le verse au remisage. C'était hier ou un peu plus, Un autre temps que maintenant, D'autres coutumes, d'autres us Qu'on est devenu des aimants. C'était nouveau et imprécis, Un entraînement pour la vie Remis en jeu chaque matin Pour ne jamais passer la main. C'était hier et toujours mieux, Au plaisir, l'amour s'est mélé, S'est installé les jours heureux  Qu'aucun accro n'a entaché. Yan LB  Le 15 mai 2022

J'aime l'âme des gens  Au réveil du printemps, Les sourires aux lèvres  Qui apaisent les fièvres. J'aime l'âme des gens, Leur esprit combattant  Quand s'obscurcit le ciel, Que le miel devient fiel. J'aime l'âme des gens  Qui nous offrent comptant, Toujours de bonne humeur, Des instants de bonheur.   J'aime l'âme des gens Qui quelque soit le temps  Gardent leur humanisme  Et leur part d'optimisme. J'aime l'âme des gens Et leurs corps résistants  Aux accidents de vie, Aux peines infinies. J'aime l'âme des gens A l'esprit éveillant  Qui résistent autant A ce monde obscurant. J'aime l'âme des gens Qui font corps, bienveillants Sans désigner du doigt Un coupable de choix. J'aime l'âme des gens  Au réveil du printemps Quand l'amour refleuri  Où s'exprime la vie. Yan LB  Le 29 avril 2022.

Amoureux encore  Comme au premier jour, Amoureux plus fort  Sans aucun détour. Je peux te le dire, Le crier, l'écrire, Je peux le chanter Ou le composer  J E  T A i M E. Amoureux de toi Comme un être libre, Amoureux de poids Au juste équilibre. Je peux te le dire, Le crier, l'écrire, Je peux le chanter Ou le composer  J E  T A i M E. Amoureux sans faille  Comme de la roche, Amoureux de taille Sans autre anicroche. Je peux te le dire, Le crier, l'écrire, Je peux le chanter Ou le composer  J E  T A i M E. YAN LB Le 26 avril 2022

Séville est pleine de vie, De ruelles ombragées Et de places animées  Recouvertes d'orangers. Impossible.que l'ennui  Traverse ici vos pensées  Car vous êtes emportés  Par son rythme ensoleillé. L' andalousie sévillane  Aux influences mauresques Découvrent ses arabesques  Aux touristes qui y flanent. Chaussez-vous de bonnes "shoes" Pour arpenter Sevilla, Déambuler.au hasard  Entre deux lieux touristiques. Le quartier de Santa Cruz  Abrite la Giralda Et le réal Alcazar  Deux monuments magnifiques. Au nord du quartier san Gil, Les murailles et la puerta  Dénommées Macarena, Le parlement Andalou. Entre les quartiers de ville, Marchez le long du canal: Torre del oro emballe  Votre regard d'un waouh. Entre  jardins et patios Bar à tapas et flamenco Séville vous séduira  De Nervion à Triana. Yan LB Le 19 avril 2022

La cantaora En blanco y rojo par sa voix a capella  Nous entraîne Vers  un cante jondo.  El toque et ses cordes A son chant s'accorde  Entre en scène  Avec ses airs gitans Et d'autres mouvements: Les percussions des pieds Les claquements des mains Robes et talons hauts Complètent le tableau De ce Flamenco. Chaque figure prend place El baile et ses zapateado, Ses floreos et palmas A entre être essoufflé, Emporté par l'entrain. Yan LB Le 17 avril 2022

Au dessus des Pyrénées, Au dessus d'un voile blanc Qui recouvre tout le ciel Nous voyageons mon aimé.e Vers l'andalouse Séville, Découvrir ses merveilles. Le réveil fût matinal Pour être tout à fait franc Mais ce séjour dans le sud Est une nouvelle escale De nos week-ends espadrilles, Bien loin de nos habitudes. J'ai hâte main dans la main, D'y arpenter au hasard  Le centre ancien où se cache Des patios et des jardins, Palacio de l'Alcazar Qui a nos  regards s'attachent. Yan LB Le 17 avril 2022

Il est vingt heures ils affichent  La bouche en cœur avec les chiffres Les deux qualifs pour être Calife, Certains les kiffent, d'autres les sifflent. On sait déjà ce qu'ils vont dire  Et les faux pas qu'on peut prédire: L' entre deux tours pour changer d'image, N'être qu'amour, nouveau visage. Pour être élu faire plus de cinquante  Plaire au mères et aux bacchantes, Rassembler autant que l'on peut, Renoncer tout autant à ces vœux. Une élection où on s'abstient, Des injonctions et du venin, Des politiques qui renoncent  Et des statiques qui dénoncent. Des décennies sans gouvernail, Tant de familles sur la paille: On aurait du, on aurait pu, On aurait su, on se serait tu... Et puis un jour le monde change  Sans qu'au détour ça nous dérange, La démocratie s'est assise: La sociéty nous ostracise. Et si certains passent leur tour Car trop lointains des beaux discours Des Riri, Félix ou Tartempion, Futur phénix de la nation, D'autres chantent

La liberté du vote, Du choix du premier tour  Appartient à chacun, A chaque électeur.ice. Les injonctions despotes  Du choix du second tour Des sondeurs, de certains Nous poussent vers l'abysse. Gommer le premier tour C'est changer le scrutin, Balayer des suffrages, Grandir l'abstentionnisme. Mon choix pour les beaux jours, Pour d'heureux lendemains, Pour écrire une page  D'un peu plus d'humanisme C'est celui de Fabien, Pour vivre mieux et bien, Pour porter autrement La voix des habitants. Je respecte vos choix, Je respecte vos voix: Votez le 10 avril Vos votes sont utiles. Moi c'est Roussel  Et je vous aime. Yan LB  Le 8 avril 2022

Dans un mois le premier tour D'une élection dont l'issue  Est déjà écrite à ce jour A écouter les "sondus". Douze candidats en lice, Ils ne sont pas tous pareils: Certains veulent qu'on se haïssent, D'autres qu'ensemble on s'émerveille. Il est toujours plus facile  De rechercher un coupable Que de se sentir responsable  D'une société qui rend fragile. Et bien qu'elle se répète, L 'histoire se renouvelle Faut juste que dans nos têtes On change de logiciel. La France des jours heureux  Ce n'est pas qu'un simple voeu: Ne faisons pas qu'en rêver, Qu'elle soit réalité ! Les crises qui se succèdent  Montrent que les seuls enjeux  C'est que chacun.e accède A un quotidien en mieux: Salaire et pouvoir d'achat, Santé, qualité de vie, Rester sous le même toit  Quand la retraite est rikiki. Y-a de la place pour tous  Faut juste mieux répartir  L' argent qu'ils cachent en douce Pour toujours plus s'enrichir. Et si le

Climatiques, Économiques, Politiques: Tous réfugiés, Une seule humanité. Fuir leur terre, Fuir la misère, Fuir la guerre: Tous réfugiés, Une seule humanité. Elle ou lui Mêmes cris, Pas de tri: Tous réfugiés, Une seule humanité. Autres horreurs, Autres couleurs Autres douleurs: Tous réfugiés, Une seule humanité. Autres deuils, Autres écueils, Autres accueils: Tous Réfugiés, Une seule humanité. Autres lieux, Autres  Dieux, Autres feux: Tous réfugiés Une seule humanité. Autres époques Des armes en stock  Pour des breloques  Tous réfugiés  Une seule humanité. Le 4 mars 2022 Yan lb

Adieu les vas-t-en guerre, Les soldats de l'ignoble Pour un bout de frontière Quelque part sur le globe. Adieu les assassins, Les assoiffés de sang  Qui décident aux destins  De milliers d'innocents. Adieu les donneurs d'ordre, Les chefs dans leur bunker  Qui causent ces désordres  Où les humains se meurent. Adieu tous les sectaires, Les miliciens du pire Qui pour un bout de terre Déciment l'avenir. Adieu vous les complices, Spectateurs indolores  D'un monde qui dévisse  Vers des jours incolores. Adieu à nous, à vous  Ces mots qu'on ne peut taire, Adieu à vous les fous: "S'il vous Paix, pas la guerre..." Yan LB Le 27 février 2022

D'une bise iodée D'une bise salée  D'une bise sucrée  D'une bise amusée  Se délecter... S'en imprégner... En rire ou pas Que dire ou pas... Bise au thé  Biseautées Bise menthée  Bise aimantée. D'une bise poivrée  D'une bise assoiffée D'une bise appréciée D'une bise pressée  Se délecter... La savourer... En rire ou pas Que dire ou pas Bise volée Bise envolée  Bise accordée  Bise en cordée. D'une bise enjouée  D'une bise jouée D'une bise amendée D'une bise mendiée Se délecter, S'interroger... En rire ou pas Que dire ou pas Bise à l'amande  Bise gourmande  Bise mimée Bise animée. D'une bise éclair  D'une bise à l'air  D'une bise dans le cou D'une bise dans le coup Se délecter  S'en imprégner  En rire ou pas Que dire ou pas Bise attendue Bise tendue  Bise au café Bise étoffée... D'une bise attendrie  D'une bise étendue D'une bise amoindrie  D'une bise entendue Se délecter... La savourer... E

Ce matin pas de vent, Juste une odeur de choux  Qui s'échappe des terres Par derrière les dunes. Je contemple du banc  L'immensité sans bout Mélange d'eau et d'air Qui me sert de tribune. Deux surfeurs se préparent A affronter les vagues, Vêtus de leur combi  Et bien plus de courage. Vers eux va mon regard: Ainsi mes mots les taguent, Occupent mon esprit Hiéroglyphant l'image. Plus loin sur le sentier  Un autre combiné Remuant des deux plumes Émerge de l'écume. Je le regarde au loin Accroché à sa planche, Affrontant cette Manche Qui l’accueille en ses eaux. Humant l'air du matin, De ce choux persistant, Je reprends en rêvant  Le chemin du hameau. Yan LB  23 février 2022

Seul sur mon banc face à la mer, Le regard plongé dans les gris Que la lumière du jour écrit, J'observe l'horizon sans terre. Mes pensées toutes vagabondes  Se noient dans cette eau peu profonde Qui se mêle au sable des dunes, Vierges d'oiseaux et de portunes. Le vent balaye mon visage  Qui fait face à ce paysage Que chaque vague redessine D'un rocher sur l'eau qui s'aligne. Quelques promeneurs et leurs chiens, Quelques volatiles planeurs, Me rejoignent sur le chemin, Me saluent du chef ou la main. Imprégné de ces belles ondes  Je m'empresse de leur répondre, D'un sourire qui en dit long  D'être ici seul et hors-saison. Je continue sur le sentier  Celui qu'on nomme des douaniers A capter l'instant, rêvasser  A ces p'tits bonheurs murmurés Que le vent suggère aux oreilles, Que l'éclaircie offre à ce ciel, Que l'horizon gris entrevoit, Que l'océan mêle à nos voix.

J'en ai des anecdotes, Des histoires légères, D'autres au goût amer Que je pourrais écrire Mais c'est sans mot sans note, Sans aucun goût ni flair  Que je livre ces vers  A "pas lire" ou " mot dire". Y-a pourtant des sujets, Des actualités Que je pourrais traiter  Si j'étais inspiré Mais depuis des semaines  Mes doigts sont à la peine, Ne veulent souligner  Cette réalité: L' Amour n'est plus permise  Dans ce monde affolé  Qui " bouc-émissairise" Ses peurs et lâchetés. Hibernant dans sa grotte, Ma poésie sans mots N'engendre aucune note, Ni accords au piano. Quelques covers de Brel, De Ferrat ou Mitchell  Viennent toutefois  Alimenter mes doigts. Vivement le printemps, Sa mélodie fleurie, Le retour du beau temps  Et ses nombreux défis: Celui des jours heureux, Celui d'un juste monde, Celui de jours en mieux Loin de la bête immonde. Yan LB Le 20 février 2022

L'un après l'autre  Ils s'en vont Vers l'horizon  A qui la faute 

On s'est promis Autrui On se l'ai dit sans faire le tri

Une amie qui s'en va, Des larmes, de l'émoi, Une amie n'est plus là: Des larmes de pourquoi. Nos yeux, nos joues rougis  Forment une mosaïque Nos yeux, nos joues rougis  Pleurent mais ne s'expliquent  Ce départ beaucoup trop tôt, Tellement trop vite, Ce départ beaucoup trop tôt  Qui nous rend si triste. ADIEU Gypsy ADIEU L' amie ADIEU ma jumelle  Désormais éternelle  Yan LB Le 30 novembre 2021

Je ne suis pas un être qui rumine J'aime mon enfance  J'aime la transhumance  Qui de vallées en collines A fait l'homme que je suis, Le papa d'Emma et Alexis. Je ne suis pas un être qui rumine  J'aime ma mère, J'aime mon père Qui de là-haut illumine Le ciel de son étoile Et c'est déjà pas si mal. Je ne suis pas un être qui rumine  J'aime mes sœurs, Ma Sophie, ma Laurence, Beaux-parents de cœur,  (Liliane et JC, Auxquels souvent je pense, Claire et JP), Mes copains et copines, Beaux-frères, belle-sœur, Mes neveux et mes nièces Qui m'ont fait tonton, fils, frère, ami  De vous tous aujourd'hui, Qui font chacun mon bonheur Qui porte mon cœur en liesse. Je ne suis pas un être qui rumine  Pour un appel oublié, Un rendez-vous raté, Des rancœurs qu'on coltine, Je n'ai pas d'os à ronger, De bouc émissaire désigné. Je ne suis pas un être qui rumine Simplement j'avance, Simplement je danse  Avec vous et Sandrine, Heureux de vous avoir, Heure

Vidons les poches De nos reproches Et nos dommages, Gommons les cernes  Qui rendent ternes  Nos doux visages. Soyons légers, Soyons vivants, Soyons aimés, Soyons aimants. Vidons les sacs De mille ressacs  De nos passés, Gommons les traces  De ce qui tracasse Et fait sombrer. Soyons nous mêmes, Soyons heureux, Soyons des " AIME" Pas des Haineux. Yan LB 18 janvier 2022