t-ex-t-il t-ex-tu-elle

Et voilà août Sans aucun doute En ce lundi Ensoleilé. Un nouveau mois, C'est le huitième De ce pari Olé olé. Y-a plus le choix, Pas de dilemme Avec Martine On continue . Deux tiers de fait Qui aurait cru En nos  tartines De vers de mots. Chaque journée On s'y attelle A ces poèmes Livrés en lot. Bien que des thèmes Souvent reviennent Y-a les rebelles Et ceux qui traînent: De mot en mot, De vers en vers, Les laids pas beaux Qu'il faut refaire. En cas de peine Y-a les hommages: Chanteurs, acteurs Et grands malheurs. Rien ne nous freine Tant que la page Est éditée Chaque journée Comme ce texte Simple prétexte Pour honorer Notre pari. Y-A des bons crus  Puis des moins bons  Et des trop crus Dans nos cartons, Des farfelus  A notre image, Des convenus  Un peu plus sages. Un bout de craie, Un tableau noir Et cette envie De poésie. Des mots, de l'encre De sang ou noire, Des vers  qu&#

Dernier week-end de juillet, Chassé croisé de l'été Entre bronzés juilletistes Qui rentrent heureux mais tristes Que se soit déjà fini Et impatients aoûtiens Prêts dans leur maillot de bain A profiter de la vie. Dernier week-end de juillet Alors un mot profitez Du soleil et du ciel bleu, Profitez même de peu, De chaque instant des vacances De chaque moment passé Afin qu'ils soient imprégnés Là, dans vos coeurs en partance. Yan LB Le 31 juillet 2016

Tranquillement les jours s'écoulent Et nos vacances s'agrémentent De petits plaisirs en famille Ou parfois avec des amis. Nous déjeunons avec les poules, Nous pratiquons du sport détente Entre volley et vtt Entre baignade et marche à pied. Insidieusement le soleil Colorie nos corps en congés Des contraintes habituelles, Tout du moins le temps d'un été. Tranquillement nos vies s'emparent De ce rythme de vacancier Où rien n'est trop tôt ni trop tard Du moment que nous sommes prêts. Tranquillement nos coeurs libèrent Toute leur réserve d'amour Stockée pendant les mois d'hiver En se promettant des "toujours". Tranquillement les jours s'écoulent Et nos vacances s'agrémentent De déjeuner avec les poules, De sports et beaucoup de farniente. Yan LB Le 30 juillet 2016

Quelques prunes du jardin Dénoyautées à la main, Du sucre et de la cuisson Pour de la confiot maison Voici le secret tout bête D'un petit plaisir nature. Coeuillies  fraîchement du jour Leur parfum de prunes cuites Envahit tout le séjour, Chacun de nous en profite Pour partir à la conquête De framboises et de mûres. Dans les bois environnants On observe les ronciers Et lorsqu'une mure l'est, On s'empresse goulument De la prendre avec les doigts Pour la manger sans attendre. Le framboisier est à sec De fruits prêts à déguster, À défaut des fruits des bois Auxquels on pourrait prétendre Il y-a de la pastèque A trancher et partager. Yan LB Le 30 juillet 2016

Jeudi fût un jour maussade: Ciel gris à perte de vue, La peinture à terminer Et un petit coup de mou. Malgré ce temps pour grenouille, On est sorti prendre l'air Pour ne pas que nos corps rouillent En restant à ne rien faire. Au cours de cette ballade A travers pins et feuillus Nous avons pu apprécier La nature devant nous. Le monde y apparaît simple Loin des travers de nos villes, Devant lui nous sommes humbles Car rien n'y est mercantile. Sur le sable au bord du lac Face au coucher du soleil Nous avons fait un selfie Pour mémoriser l'instant. Chips et sandwichs dans le sac Et de l'eau plate en bouteille  Seront le repas servi En ce délicieux moment. Malgré ce temps pour grenouille, On est sorti prendre l'air Pour ne pas que nos corps rouillent En restant à ne rien faire. Yan LB Le 29 juillet 2016

Des petits travaux pour faire tout beau, Des petits bobos à coups de marteau De la peinture partout sauf au mur Ainsi commencera cette aventure. Un petit coup de blanc pour faire propre, Un "petit coup de blanc" pour être au top Et on démarre le chantier d'été Qui s'arrêtera peut-être jamais. Il fait chaud, je suis au bout du rouleau, Vivement la mer et d'autres rouleaux Pour oublier cet océan de blanc Qui se dessine au mur si vaguement. Mais quelle idée m'est passée par la tête Pour me lancer ainsi dans ces travaux? Ah! oui, je me souviens une promo Puis l'achat du pot sur un coup de tête. Cela devait être une monocouche, Évidemment j'attaque la deuxième, Il est grand temps que je prenne une douche Car ma peau bien bronzée va virer crème. Yan LB Le 28 juillet 2016

Je n'ai pas de mots pour le dire Je vais donc me taire aujourd'hui, Peut-être essayer de l'écrire Bien que mon coeur et mon esprit Ont encor du mal à comprendre Ce qui se passe en notre monde. Je crois en la paix et l'amour, Aux valeurs de notre belle République Mais nous sommes devenus sourds Par faiblesses des politiques publiques Et à force de ne pas entendre Reviendra un jour la bête immonde. La liberté des Uns s'arrête Où commence celle des Autres: Faut-il encore l'accepter Pour vivre en notre société, Faire preuve de fermeté Par choix et nécessité. Il faut qu'un jour cela s'arrête, Que l'on soit les uns et les autres Dans une approche collective Pour faire face à ces dérives Et non pas chacun retranché Dans nos idées, nos pré-carrés. Je n'ai pas de mots pour le dire, Peut-être vais-je vous l'écrire, À force de fermer les yeux Sur ce qui se passe en notre monde, De penser faire pour le mieux, Reviendra u

La France est en état de siège: La barbarie frappe aujourd'hui  Est le grand cirque médiatique Va reprendre:envois de Twits Du premier ministre et des autres Au lieu d'agir en gouvernants. La France est prise dans un piège Celui d'un monde où est banni Toute action ou choix politique: Ne pas dépasser les limites Pour ne pas être pris en faute Par la clique des biens pensants. J'ai si mal pour notre pays Qu'aujourd'hui j'ai peur pour nos vies: Celles de mes enfants que j'aime, Celles de mes amis bien sûr Puisque s'y installe la haine Dans bien des coeurs devenus durs. La France est en état de siège: Là barbarie frappe à nouveau  Cette fois au cours d'une messe, La France est prise dans un piège  Où l'horreur résonne en écho  D'une société qui régresse. Yan LB Le 26 juillet 2016

Par là à Larresingle, À l'extérieur du bourg, A l'ombre d'un grand chêne Se cache un restaurant Dénommé l'estanquet. Le cadre est préservé, L' accueil y est charmant, La bouffe y est très saine, Les prix ne sont pas dingues: Il en vaut le détour. Dans ce lieu fortifié Moi j'y retournerai Car j'ai bien apprécié D'y avoir déjeuné A l'ombre du grand chêne. Si vous passez par là Vraiment je vous invite À y faire une halte En profitant du lieu Car il en vaut la peine. Dans le pays gersois Mangez bien se mérite, Venez donc en toute hâte Y faire des heureux En notant cette adresse. Pizza au feu de bois, Salades de saisons, Produits de premiers choix Vous sont servis maison Et avec politesse. Par là à Larresingle, À l'extérieur du bourg, A l'ombre d'un grand chêne Se cache un restaurant Dénommé l'estanquet. Sur mon mur je l'épingle, Il en vaut le detour, L'atmosphère y est saine, L'accueil y e

Sous un nid de tourterelles Se dessine une aquarelle De délicieux desserts maison: Salade de fruits de saison, Moelleux choco, cake au citron. Sous un nid de tourterelles Niché dans un acalpa, Parasol au naturel Pour notre repas gersois Nous mangeons sans modération. Sous un nid de tourterelles Au pays de l'armagnac La vie est simplement belle Entre apéro et desserts Puis sieste dans le hamac. Sous un nid de tourterelles Se dessine une aquarelle De personnes qui sont chères A nos coeurs et dans nos vies Dans ce coin de paradis. Yan LB Le 25 juillet 2016

Le coq et la poule Ne sont point sauvage Car malgré la foule Traînant dans les parages, Tous les deux picorent Leur précieux trésor Fait de mie de pain Donnée à la main. A en voir sa crête Et son joli plumage, Le coq n'est pas peu fier De sortir sa bergère Ou devrais-je dire Sa poule aux oeufs d'or, Sa jolie poulette A qui il rend hommage Dans un très court effort: A en voir son dos Recouvert que de peau La pauvre doit souffrir. Et si monsieur s'affaire Avec Dame cocotte, D'autres poules gigotent Pour également lui plaire. La poule et son coq Ne sont point sauvage, Pas besoin de cage Au pays du Floc. Yan LB Le 25 juillet 2016

En ce dimanche si merveilleux Où le soleil est encor radieux, Je vous adresse sans prétention, En quelques mots pour vous l'écrire, Un petit texte pour ne rien dire. Trois cents soixante six jours c'est long Et parfois juste par flemmardise, Si aucun thème ne se déclenche J'aligne des mots sans gourmandise En les jetants sur ma page blanche. Vous vous dites:" c'est un peu facile, Il nous fait le coup à chaque fois" Cependant en fidèles lectrices Vous acceptez un peu comme un deal De me lire en me "likant" ou pas. Je tenais donc à vous remercier, Mesdames, vous vous reconnaîtrez, Pour votre soutien depuis janvier Et pour demain je vous le promets Mes mots seront brodés et complices. En ce dimanche si merveilleux Où le soleil est encor radieux, Je vous adresse sans prétention, En quelques mots pour vous l'écrire, Un petit texte pour ne rien dire... Sauf peut-être à ces quelques messieurs Qui bien qu'en nombre  sont moins nomb

Depuis hier dans la cuisine Marine au frigo  des "barbecue ribs" Autrement dit "travers de porc" Dans un bain d'oignons, de miel et d'épices. Préparé par Dame Sandrine, Ce plat d'été, la nuit, s'imbibe De tous ces parfums qui font corps Est devient, grillé, un délice. A table un château Saint Loubert Accompagnera le repas Servi aux invités du jour Au nom si délicat de Rose. L' occasion de lever nos verres Pour tout, pour rien tant que l'on boit, Que l'on profite de ces jours Où nos agendas sont en pause. Des pommes de terre à la braise, Quelques légumes de saison Avec mayo ou béarnaise, Des fruits en salade maison Compléteront ce déjeuner Agréable au coeur de l'été. A l'heure du barbecue time, Je vous dis à la votre et bye. Yan LB Le 23 juillet 2016

Préparer le p'tit dej pour Elle A l'orée des bois girondins Puis dresser la table au soleil En fonction du ciel du matin Est un de mes petits plaisirs De vacancier épanoui. Tartiner de beurre et de miel Ou de confiture le pain En observant  les  tourterelles Dans les cyprès de mon voisin Est un autre petit plaisir De vacancier épanoui. Partir en ballade à vélo, Croiser sur le chemin des biches, Pique-niquer au bord de l'eau, Jouer au volley format beach  Sont aussi des petits plaisirs  A renouveler à l'envie. Et tellement d'autres plaisirs, Comme le barbecue d'été Accompagné de son rosé, Des jeux en famille, des rires, Le resto au bord de la mer Avec moules frites et bière. Ces petits plaisirs de la vie, Simples mais qui donnent envie De les vivre à fond sans regrets, Des petits plaisirs de la vie  Source infinie de ce bonheur Qui emplit de joie bien des coeurs. À chacun d'entre nous, les siens Du moment que l'on se sent bie

La douceur de vivre Au rythme choisi Par nos corps lassés Ici nous ennivre Et nous donne envie De s'y installer. On fait des projets, Rêves éveillés Où tout est prévu Même l'inconnu, Il n'y a plus qu'à, On s'y voit déjà. La douceur de vivre Ici nous ennivre Qu'il fasse très beau Ou juste assez chaud, Que l'on soit crapaud Ou juste un badaud. On se laisse aller  Aux petits plaisirs  De la vie d'Ici A en oublier  Que notre  avenir  N'est fait que de "si".   Yan LB Le 21 juillet 2016

La table sous le tilleul Est à l'ombre du soleil Pourtant aucune once d'air Ne fait onduler les feuilles De cet arbre qui surveille Ses confrères conifères. Au barbecue: de la ventrèche Et de la saucisse fraîche Avec des pommes de terre Que nous allons déguster  Accompagnent un rosé Doux à se rouler par terre. Tranquillement on déjeune,  Chacun rehausse son plat De la sauce de son choix, Les jeunes et les moins jeunes Partagent avec plaisir Ce repas emplit de rires. Après nous avons en options La salade de fruits maison, Le transat sous le tilleul Pour les accros de la sieste, Là baignade pour ceux qui veulent Que leurs corps point ne se lestent. Sous le tilleul pour ceux qui veulent Un bonheur simple vous accueille, Refuge que l'on apprécie  Au gré du temps de cet été: Sous le soleil,  c'est ombragé Par mauvais temps, c'est parapluie. Yan LB Le 20 juillet 2016

Déjà la mi - juillet Et l'été  fait ses gammes Sur tous les vacanciers De France et de Paname. En nouvelle Aquitaine Voilà la canicule, On se mouve avec peine Alors tranquille on bulle Dans la piscine, au lac, Lové dans un transat Ou bien dans un hamac En buvant de l'eau plate Car pas besoin d'alcool Pour se désaltérer Et rincer nos gosiers Surtout quand il fait chaud. Alors on se contente D'eau plate ou pétillante Pour ne pas faire un show Ou bien notre cinoche  De ces drôles d'idées  Issues de nos caboches Après des apéros  Un peu trop arrosés. Déjà la mi - juillet Et l'été fait ses gammes Sur tous les vacanciers De France et de Paname. Yan LB Le 19 juillet 2016

Lundi en harmonie Me chante mon amie, Le soleil c'est la vie Comme une mélodie. Mélodie du bonheur, Métronome des coeurs Qui parfois se derégle Ou bien se fait espiègle. Ces "désaccords" mineurs Sont sans demi-mesures Sur cette partition Où l'on force le ton. Et si l'on chante en choeur Parfois ces fausses notes Sont mises au diapason Le temps d'une chanson. Lundi en harmonie Me chante mon amie, Le soleil c'est la vie Comme une mélodie.... Mélodie de l'amour, Métronome des jours Qui parfois bat trop vite Ou atteind ses limites. Si la fa mi ré do Car le sol est trop dur, On marque le tempo Pour garder la mesure. Allez on chante en choeur En y mettant du coeur: Le soleil c'est la vie Comme une mélodie. Yan LB Le 18 juillet 2016

En ce dimanche d'été Je vous le promets, amis, Pas de décompte de jours Ni de planning établi, Pas de timing un peu court Ni de stress ou de soucis, Juste un petit déjeuner Au soleil et en famille. En ce dimanche d'été Restons légers, soyons gais Loin de l'actualité Qui nous a tous secouée, Retrouvons de la couleur Sur le chemin du bonheur, Profitons  de chaque instant Laissons nous porter au vent. En ce dimanche d'été Souhaitons - nous de l'amour Et de la fraternité Pour gommer les mauvais jours. Apprécions  autour d'un verre, Celui de notre amitié, Ces petits moments sur terre Fait de grâce et de gaieté. Yan LB Le 17 juillet 2016

Ayez c'est parti nous sommes Sur la route de l'été Des vacances en famille, Des barbecues arrosés Seuls ou avec des amis. Ce matin debout quatre heures Sans demander notre reste, Nous sommes partis "ça com" Sur la route du bonheur En direction du sud ouest. Voilà que je parle "djeun" - Je pars l'esprit plus léger En ce début de congés- Dans notre caisse tout est fun Même la radio fm. A bord mon filleul Bastian A rejoint  notre équipée Sur la route de l'été, On passe un très bon moment -Tiens on passe à Angoulême. Je vous laisse à vos week-ends, Vos congés ou vos sorties, Et vous envoie d'Aquitaine Des bisous mes chers ami(e)s. Yan LB Le 16 juillet 2016

La France est en deuil: Encore une attaque Cette fois à Nice, Quatre-vingt victimes De nombreux blessés Sont à déplorer. La France est en deuil: De partout ça craque, Folie destructrice Et ignoble crime, Un quatorze  juillet L' horreur a frappé. La France est en deuil: Nos  coeurs sont meurtris Je pense aux familles Qui se trouvaient là En ce jour de fête. La France est en deuil: Nice après Paris, Nice avant où? Qui? Je m'arrête là Car place à l'enquête. Yan LB Le 14 juillet

Un jour encore Puis le départ Vers autre part. Autre décor, Autre saison A l'horizon. On prend la route Vers le sud-ouest Sans trop de lest. Sans aucun doute On est tous prêts Pour cet été. Soleil et plage, Lac et ballades Sont au programme. Après la nage Vla les grillades Et quelques grammes. Un jour encore Puis le départ Vers autre part. Un jour encore Et l'océan Infiniment. Yan LB Le 15 juillet 2016

Un quatorze juillet Il y a bien longtemps Avant la République Des hommes se sont battus Pour obtenir des droits. Ils ont manifesté, Ont fait couler leur sang, Armés de simples piques Ils étaient dans la rue Pour affronter leur roi. C'était une autre époque, Pourtant pas si lointaine A l'échelle des hommes Mais il fallait oser Autrement qu'aujourd'hui. Désormais on s'en moque, D'autres maintenant règnent Ou c'est un peu tout comme Et Nous les résignés Acceptons leurs Edits. Un coiffeur à dix mille Un cireur de chaussures, De retour à l'an mil Je n'en suis pas sûr  A en voir les journaux. Un quatorze juillet Sans feu artificiel  Le peuple bataillait  Pas pour des bagatelles Mais pour sauver sa peau. Yan LB Le 14 juillet 2016.

Nos corps comme deux vagues Échouées au Cap d'Agde Peu à peu s'entremêlent A ne faire plus qu'un. Captif de ma madrague Ton corps n'est point rebelle, Mes mains sur toi zigzag Jusqu'au creux de tes reins. Ma bouche enfin explore De ses lèvres tes seins, De sa langue un trésor Caché dans son écrin. Nos corps noués se raguent, Ondulent sur le lit D'un océan de vagues, De désir et d'envie. Nos corps comme deux vagues S'invitent et se draguent S'aiment sans retenue D'un plaisir absolu. Yan LB Le 12 juillet 2016

Ton corps nu sur le lit Provoque en moi l'envie, Le désir de te prendre Et de transporter Jusqu'au plaisir ultime. Tes seins vers moi se dressent Livrés comme une offrande A mes mains qui caressent Tout ton corps embrasé Qui peu à peu s'anime. J'entre en toi doucement Dirigé par ta main Qui montre le chemin A mon sexe dansant Qui bien en toi s'exprime. Ton corps se colle au mien, Nous ne faisons plus qu'un, Un dernier coup de rein, Un cri un peu félin Et le plaisir ultime. Yan LB Le 12 juillet 2016

Cette nuit dans un rêve J'ai joué au loto Et gagné des millions, Ce matin je me lève Couvert de ses euros A en perdre raison. Mais que pourrais-je faire Avec trente patates Empochées au loto? En donner à ma mère, À tous ceux qui me flattent A travers mon ego. Depuis que j'ai joué Les six bons numéros On me trouve très beau. Depuis que j'ai gagné, Dans mon rêve la nuit J'ai beaucoup plus d'amis. Je pourrais maintenant Avec tout mon talent Et de bons intérêts Les faire fructifier En devenant banquier Et surtout très oisif. Je pourrais également Donner un peu d'argent A des déshérités Et faire profiter Tous ceux que je connais Et qui déjà me kiffent. Mais que pourrais-je faire Avec trente patates? Les cuisiner au beurre? Que pourrais-je bien faire De ces trente patates? Va bosser, c'est l'heure.. Yan LB Le 13 juillet 2016

Un nouveau jour sous le soleil Pour débuter notre semaine Ce lundi onze c'est l'ivresse Car dans le bleu de notre ciel  Un nouveau titre au palmares Pour les p'tits gars de Clairefontaine. Oui un nouveau titre à la une Celui d'un collectif sympa Qui nous communique sa joie, Ils n'ont pas décroché la lune  Mais ont livré un très beau jeu Au public conquis et heureux. Ils sont les champions dans nos coeurs  De cet Euro à la maison Avec leurs qualités sportives, Ils communiquent du bonheur  Et beaucoup d'ondes positives  En jouant avec le ballon.  Cet enthousiasme populaire, Cette parenthèse enchantée   Ne régleront pas les problemes Mais ces grands moments que l'on aime Nous rendent bleus et pas peu fiers  D'être tous ensemble français.  Yan LB Le 11 juillet 2016

Vivement les vacances En famille entre amis Qu'on se repose enfin D'une année contrastée Comme la météo. Vivement les vacances A nous la belle vie, Littoral aquitain Et petites soirées Autour d'un apéro. Vivement les vacances, Entre jolies ballades, Détentes et baignades Que l'on profite enfin De cet été tardif. Vivement les vacances Le soleil, le bronzage Sous un ciel sans nuages Ou à l'ombre des pins Que ses jours soient festifs. Yan LB Le 12 juillet 2016

Dans une semaine Bonjour l'océan, Les lacs de Gironde Et les pins des Landes. On a de la veine Il fera beau temps Nous disent les ondes, On en redemande. Les congés payés Un droit précieux Qu'il faut préserver Pour nos chers enfants. Des instants heureux Passés en famille Ou en colonie, C'est tout un concept. Souvenirs marquants Qui donnent du peps, Le plein de soleil Pour toute l'année. Dans une semaine En ce bel été  Bleu sera le ciel  Comme à Clairefontaine. L'été sera chaud L'été sera beau.. Yan LB

Pour plaire à ma paresse Je me suis écroulé Sur notre canapé Devant NCIS. Gibbs, Tony et Abby Sans oublier Mac Gee Ont mené leur enquête Sans me prendre la tête. Je regardais d'un oeil Tout en cherchant les vers A mettre en mille feuilles Sur mon compte blogger. Puis le docteur Mallard Avec son bistouri Sur un corps sans vie Attira  mon regard. J'ai pas vraiment suivi Avec mes yeux qui plissent L'épisode inédit Diffusé sur M6. Une page de pub Et c'est déjà la fin, Dans mon esprit incube Des tercets et quatrains. Yan LB Le 9 juillet 2016

Et un et deux zéro Direction la finale Et un et deux zero Un doublé  de Griezmann Mais où est la Mannshaft Direction l'Allemagne, Mais où  est la Mannshaft C'est sur pas en finale. La France est en finale De l'Euro sa troisième Et face au Portugal Ce sera pas la même. Le jeu sera ouvert, Le match sera sympa Mais face aux rouge et vert Les bleus seront là. Ronaldo ou Griezmann Qui sera le buteur? Il faut bien un vainqueur Et que le meilleur gagne. Et un deux zéro Un doublé de Grizou, Et un et deux zéro La victoire est en nous.

Dans la nuit ta silhouette Ne fait qu'une avec la mienne, Dans le lit nos corps à têtes Parfois encor me surprennent. Comme une première fois On réinvente nos jeux, On grimpe avec ou sans drap Au septième ciel à deux. Dans la nuit ta silhouette Ressemble à un paysage Fait de vallons  et d'arêtes D'où je crie "à l'abordage". Là sur cette île aux trésors Mon désir se fait moins sage, Explorant des mains ce corps Qui peu à peu fait naufrage. Dans la nuit ta silhouette Ne fait qu'une avec la mienne, Dans le lit nos corps se fêtent De plaisir quoi qu'il advienne. Yan LB Le 7 juillet 2016

L'été,l'été ,l'été Est peut-être enfin là En tout cas moi j'y crois. Nos corps vont s'habiller De leur couleur-bronzage Sous un ciel sans nuages. Déjà les juillettistes Débarquent sur les plages Avec leurs parasols. Certains sur d'autres pistes Vont écrire une page D'aventures plus folles. Les aoûtiens patientent, En attendant leur tour Regardent un peu le Tour. Ce soleil nous enchante A chaque apparition En réchauffant nos cœurs. L'été,l'été,l'été, Cette belle saison Nous emplit de bonheur. L'été,l'été,l'été Est peut-être enfin là En tout cas moi j'y crois. Yan  LB Le 7 juillet 2016

En ce mois de juillet Ça tourne au ralenti: Mes mots sont en congés, Mes vers déjà partis Sous d'autres latitudes. J'honore mon pari D'écrire chaque jour Des textes sur la vie, Le monde ou bien l'amour, C'est presque une habitude. Alors je continu Car depuis le premier De ce mois de juillet J'ai atteint le sommet Marquant la mi-année. J'ai passé en revue A peu près tous les thèmes Qui sont chers à mon coeur: Du bonheur que l'on sème A l'actu qui fait peur. Bientôt c'est les vacances Pourrais-je espérer En me mettant en vert Faire " le plein de sens" A l'ombre d'une haie ? Laissons faire l'été Et son ami soleil Pour faire des merveilles Et enfin retrouver Mes mots autour d'un verre. Yan LB Le 6 juillet 2016

En ce mois de juillet L'été prend ses quartiers Si ce n'est dans le ciel Peut-être dans les caboches, Enfin nous l'espérons. Malgré ce temps maussade Pour partir en balade On se fait beau et belle Dans des habits pas trop moches Pour fêter la saison. Dans nos tenues d'été On se sent plus léger Pour affronter la vie, Peut-être aussi ce gris Qui couvre le ciel bleu. En ce mois de juillet L'été prend ses quartiers Sans un brin de soleil Pour nos congés qu'on paye Si ce n'est pas malheureux. Yan LB Le 4 juillet 2016

Ma vie a basculé Le jour où j'ai dit non, Non tout simplement non A tous les préjugés De cette société, A la fatalité Aux inégalités De notre humanité. Je ne peux accepter Toute cette injustice Et tous les préjudices Que supportent certains Victimes sacrifiées Pendant que des vauriens S'en sortent avec rien Est-ce un mal pour un bien? Yan LB Le 5 juillet 2016

Une fenêtre ouverte Sur ce monde asphyxié Par une humanité Qui reste encore inerte: Pour consommer autrement, Pour partager les richesses, Pour protéger les gens De leurs propres faiblesses. Une fenêtre ouverte Sur la ville la nuit, Ses lumières qui brillent, Sur le ciel infini D'étoiles qui scintillent, Une fenêtre ouverte Sur nos vies qui défilent A vitesse grand v, Sur nos rêves qui filent Tout droit vers le passé. Une fenêtre ouverte Sur un autre horizon Aux couleurs arc en ciel Où règne la passion, L'amour à tire d'ailes. Une fenêtre ouverte Sur la nature offerte A nos regards d'enfants Pour nous mettre en alerte Nous, vous, les polluants. Yan LB Le 4 juillet 2016

Au programme d'aujourd'hui Une balade à vélo De Champigny jusqu'à Champs Un samedi de juillet, Un petit instant de vie A rouler au bord de l'eau Que le temps plutôt clément Nous invite à partager. Avec nous notre fiston -Notre fille est en vacances- Tranquillement ou à fonds, On roule à notre cadence. Paysages de la ville, Images péri urbaines Qui derrière nous défilent, Seules les côtes nous freinent. Il y a vingt ans à Champs, Dans les jardins du château Nous posions pour des photos, Celles de notre mariage. Vingt ans après c'est tentant De capturer à nouveau Nos bobines sur vélo, Sans nœud pap, juste en balade. Yan LB Le 3 juillet 2016

Pour affronter l'océan Soumis aux frasques du temps Et qu'avance le bateau Formé de nos sentiments Donnons un souffle nouveau A nos amours re-naissants. Pour affronter la tempête De ce siècle en mouvement Où l'humanité perd pied Où la société s'entête A introniser l'argent Semons plus d'égalité. Pour affronter notre monde Et éviter d'autres frondes Partageons la liberté, Redonnons du sens aux mots, De la couleur, de l'écho A notre fraternité. Pour qu'avance le bateau Formé de nos sentiments Qui affronte l'océan Soumis aux frasques du temps, Donnons un souffle nouveau A nos amours re-naissants. Yan LB Le 2 juillet 2016

Un désir inavoué, Un plaisir inachevé, Un amour abandonné Surgissent de ce passé Qu'on essaye d'oublier Qu'on n'efface pas d'un trait. Les blessures du passé, Les déchirures cachées, L'espoir bientôt envolé Reviennent pour nous hanter, Pour nous rappeler l'hiver Des cœurs devenus amers. Yan LB Le 2 juillet 2016