t-ex-t-il t-ex-tu-elle

Tiens un brin de muguet En guise de baiser Juste en ce premier mai Cela nous changerait. Et puis ce petit geste Pour fêter le travail Apporte du bonheur Nous dit la tradition. Même la fée clochette Montre sa jalousaille Pour cette plante fleur, Sa blanche floraison. Tiens un brin de muguet En guise d'amitié Juste en ce premier mai Cela nous changerait. Cueilli ou acheté, Offert avec le coeur Ce brin de muguet Vous portera bonheur. Yan LB Le 1 mai 2016

Samedi infini, Dernier jour des vacances Et déjà se profile La banlieue de Paris, Ses effluves d'essence, Son flot d'automobiles. Recommence nos vies Minutées, chapeautées Par nos obligations, La farniente on oublie, On reste concentré Bien plus que de raison. Demain sur l'autoroute On marquera des pauses Pour mieux s'habituer A ce monde ou l'on shoote Nos corps à fortes doses D'un temps mécanisé. Samedi infini Dernier jour des vacances Que l'on vit en famille Ou avec des amis, Nos nez chargés d'essences D'arbres et de jonquilles. Yan LB Le 30 avril 2016

Vraiment aucun doute En ce mois d'avril Le printemps hiverne, Alors on s'encroûte Les corps sont fébriles, Le moral en berne. Et quand le soleil Nous fait d'un rayon Une apparition, On scrute le ciel, On frotte nos yeux, Surpris mais heureux. On sort, on profite De cette éclaircie Juste passagère D'un printemps-hiver Qui chargé de pluie, De froid ne nous quitte. Vraiment on espère Que cesse l'hiver En ce mois d'avril Et qu'en patientant L'été nous décerne Un soleil qui brille. Peut-être qu'en mai Sera exaucé Ce vœu volatil Mais en attendant Le printemps hiverne En ce mois d'avril. Yan LB Le 27 avril 2016

Pas besoin de soleil Tout là-haut dans le ciel Ni même de sa chaleur Pour réchauffer mon coeur. Le soleil dans tes yeux Suffit à me rendre heureux, La flamme dans tes yeux Alimente mon feu. Pas besoin d'Arc en ciel Pour colorer ma vie Ni même d'hirondelles Pour faire le printemps. Le soleil dans tes yeux Suffit à gommer le gris, La flamme dans tes yeux Défait le mauvais temps. Pas besoin d'artifices Pour cacher mes défauts Ni même d'anti-rides Pour arrêter le temps. Le soleil dans tes yeux Me fait sentir plus beau, La flamme dans tes yeux Atténue l'effet du temps. Yan LB Le 26 avril 2016

Juste un mot Pour vous dire: "Bon lundi A vous tous Mes ami(e)s" Juste 1 MO Pour décrire Sur l'écran Dix-neuf pouces Cet instant. Juste un mot Pour écrire, Juste un mot Pour rien dire. C'est ballot, Sûrement Un peu trop Mégalo. C'est tentant Je me lance Sans dico Dans la danse. Une note Un seul mot Pour danser Et chanter Je tricote Pour finir Ce délire En un mot. Juste un mot Pour vous dire: "Il fait beau À Bordeaux." Juste un mot, Pour vous dire: "Bon lundi Mes ami(e)s." Bon tchao Amigos, En un seul mot Je me défausse. Yan LB Le 25 avril 2016

Le temps présent Est différent Du temps qui reste Et qui l'obsède. Le temps présent Est différent De temps passé Qui le précède. Il manifeste De l'intérêt Pour le passé Pour éviter Que nos p'tits cœurs Soient dans l'erreur. Il manifeste De l'intérêt Pour le futur Car il espère Des jours meilleurs Pour nos p'tits cœurs. Mais bien souvent Il en oublie Que pour nos vies Sur cette terre Rien n'est moins sûr Qu'le temps présent. Car c'est certain Le temps passé Reste inchangé, Car incertain Le temps qui reste Est supposé. Le temps présent Lui est bien là Pour ses convives, En cet instant Il tend ses bras Pour qu'on le vive. Face à ce temps Marqué présent, Le temps passé S'en est allé, Le temps qui reste Ne le conteste. Yan LB Le 29 avril 2016

Ah quoi bon se mettre en quatre, Pour faire plaisir aux autres? Et pourquoi faut-il se battre Les uns contre tous les autres? Ne peux-t-on pas faire ensemble Et non se dire "les meilleurs" Pour faire que tout s'assemble, Que le monde soit meilleur. Ah quoi bon mentir au monde Tous les jours à longueur d'ondes, Pourquoi tout dramatiser ? Pourquoi tout banaliser ? Et pour chaque catastrophe La télé a ses experts, Sur le plateau, en voix off, Ils enquêtent, "c'est dans l'air". On les écoute incrédules Se renvoyer mots à mots Leurs arguments ambulants De vendeurs à la sauvette. Ils nous prennent pour des mules On les renvoie dos à dos, Leur carotte est indigeste, Leur plaidoyer vieillissant. Ah quoi bon je vous demande ? Suis-je encore un peu candide Pour cet univers hybride Très loin de mon ailleurs land. A quoi bon entrer en scène Pour jouer un personnage Enfermé dans une arène Qui manipule l'image. Car ce monde est

Le temps qui reste est merveilleux, Le temps qui reste est si précieux Pour les cœurs pris et ceux à prendre, Le temps qui reste est parfois mieux, Le temps qui reste est mystérieux Pour les cœurs qui restent à surprendre. Ne cherchez pas à tout comprendre Vivez, vivez ce temps qui reste. Vivez, vivez ce temps qui reste Ce temps qui reste.... Le temps qui reste est à construire, Le temps qui reste est à saisir Pour les cœurs purs ou un peu tendres, Le temps qui reste est à venir, Le temps qui reste est à prescrire Pour les cœurs durs  et ceux en cendres. Le temps qui reste est à écrire, Le temps qui reste est à souscrire Par tous ces cœurs qui le demandent. Le temps qui reste est sans regrets, Le temps qui reste est subjectif Si l'on regarde le passé. Le temps qui reste est élastique, Le temps restant nous est unique, Il se conjugue à l'imparfait, Pas au présent du subjonctif Ni au futur plus que parfait, Il faut juste qu&#

Congés d'avril Dès aujourd'hui Congés utiles C'est ça la vie. Faut recharger Nos batteries, Récupérer De l'énergie. Partir la nuit Bien avant l'aube Pour éviter Le flot d'autos. Le ciel est gris, Un temps de daube Pour circuler Mais il le faut. Je suis prudent Sur cette route Pour vacanciers De l'Aquitaine. Je me détend Grâce à l'écoute D'un vieux CD Prince purple rain. Les autres dorment Tranquillement, Je suis le maitre De l'habitacle. Je suis en forme, Soleil levant, Lorsque trois têtes Font leur Come back. Pause café Pause pipi, Tiens prends les clés Chérie, chérie. Yan LB Le 23 avril 2016

Yesterday Prince is dead -Encore un- pas de bol Pour ce "love symbol" A la musique fluide. On réécoute en chaine Ces tubes des eighties Et sans "controversy Purple rain, purple rain" "I wanna be your lover" A n'importe quelle heure. Sans un dernier accord Tu quittes le décor De cette "planet earth" Que tu as enchanté, Désormais purple tears La mort t'as baptisé. Adieu mister Batman Tu viens de composer Ta dernière parade Avant d'être etoilé. Allez juste un dernier kiss Avant de prendre la route Vas-y fonce on t'écoute Et que les cordes crissent. Et kid un dernier Kiss Of Minneapolis.   Yan LB Le 22 avril 2016

C'est la mi-semaine Avant le week-end, Avant les vacances Alors on s'active Et on objective Pour donner du sens, Mettre un peu de l'ordre Avant un contre-ordre Pour partir tranquille. On sort les valises, On trie les affaires Fini les chemises. On fait comme on peut La pression des pneus Et le niveau d'huile. Le moteur ronronne Je vous abandonne Pour aller tafer Car il faut attendre Avant de prétendre A ces jours précieux. Un peu de patience Avant les vacances Sous un ciel radieux. C'est la mi-semaine Avant un week-end Durant neuf journées. Yan LB Le 20 avril 2016

Ici ou ailleurs, La nuit et le jour, Trouver le bonheur Couplé à l'amour. Aujourd'hui, demain Demeurer vivant, Gommer les chagrins Au soleil levant. Rester un enfant A travers les rêves, Pardonner aux gens Avant qu'ils ne crèvent. Dans le tourbillon De nos vies d'adultes Le temps passe vite Comme les saisons. Et si tout s'effrite Regarder le ciel Et son parachute Couleur arc en ciel Pour que s'illumine Ici ou ailleurs Toutes nos trombines D'amour et bonheur. Yan LB Le 21 avril 2016

Pendant les vacances En plein cœur d'avril Ça roule bien mieux Dans notre banlieue. Le flot des voitures Est beaucoup moins dense, Les feux verts faciles, La route est plus sûre. Moins de monde en ville, Moins de stress oblige Et les rues défilent Quand le temps se fige. Si c'est tous les jours Ainsi, je rempile, Entame un recours, Passe un nouveau deal Pour que se prolonge Ce temps des vacances Qu'il devienne immense Comme dans mes songes. Aujourd'hui ça roule -Vraiment c'est trop cool- Bon, allez en route Sinon j'en rajoute Encore une couche En plus de bitume, Encore une couche En plus de ma plume. Yan LB Le 19 avril 2016

Trainé au lit C'est pas mon truc Ni même un but, Bien dans mon lit Oui ça m'arrive Quand je m'endors. Trainé au lit C'est rarissime C'est comme un crime, Offense aux jours Déjà trop courts De l'existence. Trainé au lit C'est pas pour moi, J'essaie parfois -Oui ça m'arrive- Lorsque mon corps Se lie au lit. Trainé au lit C'est pour les autres Les lève tard, Traîné au lit C'est pour les autres Les couche tard. Traîné au lit C'est un peu tard Pour un lev tôt, Trainé au lit "Un mon plumard" C'est pas de si tôt. Bien dans mon lit Oui ça m'arrive Quand je dérive Dans une nuit Où le sommeil Oublie l'éveil. Trainé au lit N'a pas de sens Sauf à dormir, J'ai beau me dire "Mais dors un peu Y-a-pas le feu." Bien dans mon lit Sans doute un peu Pour aller mieux, Traîné au lit Peut être un jour A contre-jour. De temps en temps C'est agréable,

Et si on essayait Exceptionnellement Un Dimanche à glander. On ne ferait rien d'autre, Les parents, les enfants Que rester côte à côte. On se mettrait un film Pour les zygomatiques, Le rire pour seul crime. On se f'rait un plateau, Un repas bien pratique Pour diner et souper. Une salade et quiche, Pourquoi pas des sandwichs Rien de trop difficile. Et puis pour commencer Voici mon nouveau deal: D'abord faire dodo, Plus un mot, une ligne Mon corps déjà trépigne Pressé comme un enfant De pouvoir essayer, Exceptionnellement, Un dimanche à glander. Yan LB Le 17 mars 2016

Il est sept heures du mat Ce samedi de folie, Déjà debout sur nos pattes Notre maisonnée prend vie. Encore quelques minutes Puis je file avec Emma, Une ado un peu adulte A son lycée, pas le choix. Après viendra au programme Coup de main aux beaux parents Mais d'abord trouver la trame Du poème de l'instant. Dans l'après-midi la Fnac Et les allées des arcades En guise de promenade, Mieux vaut pas prendre de sacs. Pour le moment le ciel est clair Et l'horizon printaniers, On entend au loin chanter Les oiseaux libres sans volières. Il est neuf heures du mat Ce samedi de folie Déjà debout sur nos pattes La maisonnée reprend vie. Yan LB Le 16 avril 2016

Un monde artistique Au delà des musées, Des écrans de fumée De la real TV Gravite autour de nous, Ici, là, dans les rues. Un univers magique Constitué d'étoiles Diverses et variées, De talents peu banals Parfois même un peu fous Trop souvent méconnus. Peintres et écrivains, Chanteurs et musiciens, Voltigeurs, acrobates, Acteurs et comédiens, Leur vie et leur quotidien Ressemblent à un théâtre. Une part d'eux est en nous, En chacun d'entre nous, Il faut la mettre en scène, La rendre entière et pleine Pour que les arc en ciels Deviennent éternels. Yan LB Le 15 avril 2016

"Essaimons" des sourires Sous le nez des visages Qui se ferment un peu trop En ce monde égoïste Et semons du désir Dans les corps bien trop sages, Fatigués, sans repos Qui malgré tout résistent. "Essaimons" le bonheur Sur le fil de nos vies Qui peut nous sembler lisse, Parfois même un peu triste Et semons dans les cœurs Quelques graines de joie Qui petit à petit Germeront de l'abysse. "Essaimons" de l'amour Sur les arbres de haine Que fleurissent un jour Des bourgeons faits de laine Et semons sur les voies D'autres choix, d'autres pistes Pour nos vies programmées, Souvent téléguidées. "Essaimons" le soleil Sur les flancs des nuages Pour que le bleu du ciel Nous paraisse éternel Et semons des pixels De couleurs sur les pages Parfois un peu trop ternes De nos vies post-modernes. "Essaimons" des sourires Sous le nez des visages, "Essaimons" des sourires S

Parfois les mots ne suffisent pas Pour obtenir satisfaction Alors on se dit: plus le choix, Il faut se faire une raison. On doit entamer une action, Changer de ton, hausser la voix Informer aussi les médias: Pas assez de profs ni de pions. C'est toujours la faute à personne Ou au ministre précédent Ça dure depuis trop longtemps Que les crayons manquent de gommes. On se réunit, on décide De commencer un mouvement, Tous ensemble on se mobilise Au collège pour nos enfants. Nous allons faire le blocus De ce grand établissement Pour essayer d'obtenir plus De moyens humains, d'enseignants. Parfois les mots ne suffisent pas, On doit entamer une action, Changer de ton, hausser la voix, Il faut se faire une raison. Yan LB Le 13 avril 2016

Ce matin d'avril fébrile Tout mon corps est sur pilote Quasiment automatique. Sous son air toujours tranquille Il atteint un seuil critique Fatigué qu'on l'asticote. Cet hiver l'a mis à mal, Lui a laissé quelques marques Bien qu'il ait fait la marmotte. Mais le printemps qui s'installe Dans les jardins et les parcs Peu à peu le ravigote. Alors heureux il se bouge, Remue toute sa carcasse, Ecoute ses os qui craquent. Aucun voyant n'est au rouge, Juste besoin qu'on le masse Pour être à nouveau d'attaque. Yan LB Le 12 avril 2016

Les mots ont un sens Celui qu'on leur donne Au sein d'une phrase, Au cours d'un discours Qu'il soit politique Ou bien artistique. Pris à contre-sens Ça change la donne Et la même phrase Peut-être à son tour Comprise à l'envers Par ses destinataires. Si une virgule, Un point quel qu'il soit Manquent à l'appel Plus rien ne s'articule, Tous les mots s'emmêlent Et nos pensées se noient. Communiquer c'est bien, Expliquer beaucoup mieux Mais se faire entendre Et surtout comprendre Dans ce brouhaha Hyper médiatique De la pensée unique C'est mission impossible. On clique sur des liens A la mords moi le nœud Comme wikipedia Que l'on pense crédible, Nouveau dictionnaire Encyclopédique D'un web-évangélique Du troisième millénaire. Des phrases toutes faites, Des mots aseptisés Pour nos quelques pensées Qui sont déjà carpets En ce lundi Sans interdits. YLB Le 11 avril 2016

Sous un ciel sans nuages, Perchés sur les arbustes, Dehors les oiseaux chantent, Peu à peu la lumière Du jour se fait pressante Dans la chambre où nos bustes Se sont figés en pierre Le temps d'un hiver sage. On en profite on traine Un peu sous notre couette La fenêtre entrouverte Sur l'horizon qui draine Des particules grises Comme aux infos ils disent Puis on remue les hanches Pour vivre ce dimanche. Un dimanche ordinaire Où l'on invite à table Les amis, la famille A partager un grill, On trinque avec nos verres, On dit des mots aimables, On rit en esquadrille Sur des blagues faciles. Des heures printanières Où les arbres en fleurs Portent déjà les fruits D'un été en approche, Où les hommes de roches Sortent de leurs tanières Pour retrouver la vie Et toutes ses couleurs. Yan LB Le 10 avril 2016

Ce ne sera pas un jour sans Mais le centième de l'année, Deux mille seize en quelques mots, Un pari un peu trop barjot Mais qui tient la route à peu près Puisque on passe aujourd'hui les cents Jours à livrer des poésies Sur nos rêves comme nos vies. Y-a des jours un peu plus facile Avec des textes assez fluides, Des thèmes souvent qui reviennent, On passe un peu tout sur le grill: Les moments de joies ou de peines, La page blanche à moitié vide, Nos univers imaginaires, Nos quotidiens si terre à terre. Nous sommes deux et parfois trois A partager ainsi nos posts Sur une toile virtuelle, Martine, Françoise et donc moi Demeurons fidèles au poste De ce pari poétisé Lancé en ce premier janvier. Bien que je sois parfois à court, Des amis aiment et commentent Comme un menu, les mots du jour, Les moins digestes que l'on tente, Les biens écrits que l'on savoure, Je les remercie à mon tour Pour les partages sur leurs murs Des vers d'un

En ce matin tranquille Je traine en espadrille Pour tromper le soleil Qu'il remplisse le ciel. Tout le monde est parti Sauf notre chien Pepsi Alors seul j'en profite Pour chanter quelques hits. Mon cabot est si sourd Que ça le gène pas D'entendre cette voix Qui grésille trente-trois tours. Habillé en survêt Des pieds jusqu'à la tête J'enchaîne avec du sport Entrainant tout mon corps. Devant l'écran magique Sur mon vélo statique, Roulant comme un blaireau Je me prends pour Hinault. Pour raffermir le ventre Je fais une séance D'abdos mais pas trop dense, Là c'est mon corps qui chante Et pour avoir du punch La dernière série Sera des Abdos crunch: Aie aie aie je me dis. Lavé et parfumé Je prends une BD Sur une enquête au Louvres Que mes yeux redécouvrent. En ce matin tranquille J'ai pas vraiment chômé, Malgré mes espadrilles Le soleil est caché. Yan LB Le 8 avril 2016

Et quatre vingt dix huit jours A écrire au quotidien, Champion du monde à mon tour Avec d'autres écrivains. Tant de mots écrits en vain, De pages noircies de vers Bien trop souvent terre à terre, Joliment mis en écrin. Certains "jours" j'ai peur et crains De ne pouvoir lever " l'encre" Et laisser voguer ma plume Au delà de "leur écume". Poésie qui infuse et qu'hume Comme un parfum de café Ou bien de thé aux agrumes, Tous mes soutiens si sensés. Un pari plus qu'insensé Que vouloir réaliser Ces orchestrations uniques Qui mettent les mots en musique. Champion du monde en ce jour Quatre-vingt dix-huit, Champion du monde à mon tour De ballets strophiques. Yan LB Le 7 avril 2016

Pour te voir sourire Pas besoin d'écrire Ni de calculette, Juste une pirouette Peut parfois suffire Pour te conquérir. J'ordonne un peu les mots Pour qu'ils soient aussi beaux Qu'un de tes jolis sourires, Pourtant mes facéties Et quelques clowneries Suffisent pour te séduire. Je colle aux mots des notes Que parfois je chuchote Au creux de ton oreille Puis je file en monocycle Faire un spectacle de cirque Et là tu t'émerveilles. Pour te voir sourire Pas besoin d'écrire Alors je vais m'arrêter là... Jusqu'à la prochaine fois Où tu me souriras Calée dans mes deux bras. Yan LB Le 5 avril 2016

Philosophie Du mercredi: Aimer la vie Sans préavis. Des plaisirs simples, Des désirs humbles, Petits bonheurs Pour nos grands cœurs. Que chaque jour Soit fait d'amour Du plus poussif Au bien trop vif, Du créatif Un peu naïf Au possessif Non maladif. Philosophie Du mercredi: Riez, riez Et souriez. Distribuez Plein de smileys Doux, un peu fous Autour de vous. Restez-vous même Et naturels, Criez: je t'aime Au bleu du ciel. Philosophie Du mercredi : Aimer la vie A la folie. Yan LB Le 6 avril 2016

Fatigué, mal de tête En sortant de mon lit, Mon corps a fait du catch Jusqu'au bout de la nuit Avec ma part de couette Qui jouait à cache cache. Ce matin je paie cash Cette nuit trop sportive Que je revois par flash, J'ai essayé l'esquive En la coinçant sous moi Mais il faisait trop froid. J'ai tenté d'autres prises, Judoka de manga, Pour dompter la rebelle, N'en faisant qu'à sa guise Je n'ai eu pour seul choix Que séduire la belle. Habillée de sa housse, Coloris Ikéa, Doucement sans secousse Je la prends dans mes bras Et l'a fait virevolter Des pieds à l'oreiller. Ma couette catcheuse Lassée par mes assauts S'est fait moins baladeuse Mais l'heure du dodo En voyant ce matin Approchait de la fin. Yan LB Le 4 avril 2016

Cinq heures du mat J'ai bien dormi Échec et mat A cette nuit. Les yeux ouverts En ce dimanche Au ciel de mer, Pas de nuit blanche. Dans mon sommeil De jolis rêves Qui émerveillent Mais qui s'achèvent. De onze à cinq Déconnecté Mais ça requinque Pour la journée. La nuit est belle, Souvent fugace Mais essentielle Pour ma carcasse. Me rendormir Est-ce utile ? Plutôt écrire Ces quelques lignes. De bon matin Envie de tout Besoin de rien, D'un ciel plus doux. Mon corps dit "chut" A mon cerveau Pourtant je lutte Avec ces mots. Cinq heures du mat Mon corps s'échappe, En toute hâte La nuit me happe. Le drap me nappe Pour quelques heures, La nuit kidnappe Mon cœur rêveur. Cinq heures du mat Échec et mat Car mon esprit S'est endormi. Yan LB Le 3 avril 2016