t-ex-t-il t-ex-tu-elle

Trois cents soixante six jours, Une année de poésie, Des milliers de mots en vers, Quelques heures d'écriture Se terminent aujourd’hui. Trois cents soixante six jours, Une année pleine de vie Avec ses joies, ses revers, Cette très belle aventure Avec vous s'est enrichie. Comme une histoire d'amour La fin semble difficile À décrire et raconter, Je vais donc m'arrêter là. C'est la main un peu fébrile Et avec beaucoup d'émoi Que je referme ce jour Ce recueil en Web papier. Yan LB Le 31 décembre 2016.

Un petit mal de crâne Dès le lever du jour Ce n'est pas pour déplaire A ma boîte à médocs. J'y pioche un doliprane, 1 gramme en un seul tour Un peu d'eau dans un verre, Me r'voila comme un roc. Je peux enfin écrire Cet avant dernier texte Qui va clore une année Riche de poésie. Ensuite je vais lire, Cette photo l'atteste, La dernière BD, Cadeau de ma chérie. Seul en ma maisonnée Je fais un peu de tri Dans les papiers qui traînent Et dans ma tête aussi. Il est temps de manger Avec mon vieux pepsi Qui me fait une scène Car a sonné midi. Yan LB Le 30  décembre 2016

Cette année qui s'achève Nous avons parcouru A quelques lignes de l'autre Un bout de "par-chemin" ensemble. Images de nos rêves, Les mots parfois ont su Devenir un peu les nôtres Bien qu'autrement on les assemble.  Chacun son univers, Ses mots, sa mise en vers, Sa poésie et son style Qu'il soit "martinien" ou "yanniste". Pourtant y-en a des miens Qui prolongent les tiens: Les tendres un peu fragiles, Les clowneries de deux artistes. L'inverse est vrai aussi Quand s'exprime nos vies, Les mots recouvrent nos maux Lorsqu'on écrit la main qui tremble. Si cette année s'achève, Se prolongent nos rêves Bien au delà de ces mots D'un bout de "par-chemin" ensemble. Yan LB Le 30 décembre 2016

A la saison des sols blancs La nuit habille nos vies D'un manteau d'éclats de lune De couleur ciel étoilé. Là s'y cache un certain temps Nos rêves et nos envies De mer, de plage, de dunes, De sable chaud sous nos pieds. On s'y réchauffe le temps Que les sols blancs reverdissent Et que les nuits raccourcissent Laissant la place au printemps. Ce matin empreint de vie, Dans des rues mal éclairées, Je croise très peu de gens Au volant de mon auto Longeant les façades brunes D'immeubles un peu vieillots, Noircis par la pollution Ou laissés à l'abandon. En attendant les bourgeons, Le soleil a son zénith, La chaleur de ses rayons Simplement je cohabite Avec ces nuits aux sols blancs, Ce manteau d'éclats de lune De couleur ciel etoilé Qui recouvrent la vie. Yan LB Le 29 décembre 2016

La princesse Leia A rejoint les étoiles D'un tout autre univers Que celui de starwars. La force n'est plus là Pour la scène finale Où Miss Carrie Fischer Voit défiler son blaze Sur l'écran d'une salle D'un cinéma obscur Comme un "certain côté" Dirait maître Yoda. Actrice d'un seul rôle Qui a marqué sa vie, La Princesse Carrie Prend place dans le Hall Du panthéon des stars  De l'univers SF A côté d'autres elfes Aux coiffures bizarres. La force est avec Elle, Pour lui rendre un hommage En direction du ciel: A vos sabres jedis. Yan LB Le 27 décembre 2016

Ecrire écrire écrire Jusqu'au bout de la nuit Du premier au dernier Des jours de cette année. Écrire écrire écrire, Fidèle à ce pari Lancé comme des dés Le jour 1 de janvier. Partager avec vous Quelques mots chaque jour, Un défi un peu fou Au sinueux parcours Entre des vers faciles Et d'autres un peu courts, Certains avaient du style Quand ils parlaient d'amour. Écrire écrire écrire, Vous parlez de ma vie, De nos vies aujourd'hui, D'un monde à reconstruire. Écrire écrire écrire, Rendre hommage parfois: RIP Princesse Leia, George Michael, que dire... Vous dire et vous redire Merci pour cette année, Pour chaque post liké, Merci merci, que dire. Yan LB Le 28 décembre 2016

L' année déjà se termine Avec son lot de journées Faites de joies et de peines, Où nous avons bonne mine, Où  les traits même tirés Il faut que l'on se démène. Les lycées sont presque vides, Y-a comme un air de vacances, Les routes moins encombrées, On croise des yeux humides: Canicule et conséquences, L' émotion de se quitter. Bientôt les "grandes écoles", La fac, la vie étudiante Pour les futurs bacheliers, Pour ceux qui ont moins de bol Une année moins alléchante Au bahut à redoubler. L 'année scolaire prend fin On range sacs et cartables Pour  la prochaine rentrée, Déjà juillet  pousse juin A ne pas faire de rab Pour que s'installe l'été. Yan LB Le 23 juin 2017

Direction les Ardennes Pour y fêter Noël Avec quatre lutins: Miss Perrine et Bastian, Le Rémi, le Tristan. Sans demander son reste, Mon traîneau et ses rennes Quittent les grattes ciels Pour prendre le chemin De la région Grand Est. Chargé comme jamais De cadeaux emballés, Il glisse et nous emmène Partager un moment Auprès de ma maman. De retour des Ardennes Avec des souvenirs, Des photos, des sourires Avec Lolo, Cyrille, Papé, les joyeux drilles. Yan LB Le 26  décembre 2016

Si Noël est heureux, Si Noël est joyeux Que chaque homme le soit. Si Noël est copieux, Si Noël est goûteux Qu'il le soit pour chacun. Si Noël est magique, Voir mème oecuménique Que chaque jour le soit. Si Noël c'est la paix, Si Noël c'est aimer Alors tendons nos mains. Si Noël aujourd'hui C'est tous ensemble à table A côté du sapin, Noël c'était la nuit Hier dans une étable Qu'est né l'enfant divin. Si Noël est laïque, Si Noël est mystique Qu'il soit un jour de fête. Si Noël est un père, Si Noël est le "Père" Qu'il soit un jour de fête. Yan LB Le 25 décembre 2016

Une immense pensée Pour tous ceux qui nous manquent Les jours comme aujourd'hui Où leur absence pèse Plus qu'à l'accoutumée. Un immense baiser Envoyé vers les planques Où ils sont aujourd'hui Pour une parenthèse Plus qu'indéterminée. Un immense regret Pour les moments perdus, Parfois même gâchés Par les tracasseries Qui jalonnent nos vies. Un immense sourire Certainement ému Vers l'horizon du ciel Pour simplement leur dire A tous joyeux Noël.  Yan LB Le 24 décembre 2016

Sous la pluie hivernale J'avance à pas rapides Pour échapper aux gouttes Qui perforent mon corps. Le ciel de nuit s'emballe, Les rues, elles, se vident. Il n'y a plus de doute: L' hiver est là dehors. Quelques décorations Et illuminations Quand même nous rappelle Que c'est bientôt Noël. Les magasins sont pleins: De produits spécial fêtes, De jouets derniers cris, De vendeurs occupés, D'alcool et de bons vins, De plats prêts pour l'assiette, D'étiquettes de prix, De clients énervés. A bord de mon auto Sous une pluie d'hiver, Je me crois en traîneau Avec Noël, le père. Yan LB Le 23 décembre 2016

L' hiver doucement s'installe Dans les rues et nos foyers, Nos corps ont un peu de mal Mais vont s'y habituer, Peu à peu s'y adapter. L' hiver recouvre les coeurs D'un épais manteau de glace Et il n'y a plus de place Pour offrir un peu de chaleur A ceux qui en ont besoin. L' hiver diminue la flamme Qui brûle en chacun de nous, Celle entretenant les âmes D'un amour source de tout, D'un bonheur presque divin. L' hiver à pris ses quartiers Pour les trois mois à venir Et nos vies vont hiberner: Sortez vos bougies de cire Jusqu'au printemps de l'été. Yan LB Le 22 décembre 2016

La magie du spectacle Sous le grand chapiteau Fonctionne encore bien Même pour un adulte. Mirage ou bien miracle On redevient marmot Quand le dompteur de lions Est en piste on exulte. Au programme ce soir Nous dit Monsieur Loyal: Le tissu aérien, Le trapèze volant, Diabolo à gogos, Les animaux exotiques, Pole dance en action, Le dresseur de toutous, Trois clowns très rigolos De l'art acrobatique, Du quick change à froufrous, Barre russe en final. Avec mes deux marmots  Sous ce grand  chapiteau, Je reste émerveillé  Comme dans le passé. Yan LB Le 20 décembre 2017

Dis comment il fait Le père Noël Sans la cheminée Pour venir du ciel? Dis comment il fait Avec des milliers De paquets cadeaux Sur son seul traîneau? Dis, il fait comment Pour que chaque enfant Voit la même nuit Cette féerie? Oh la la petit Beaucoup de questions Que tu poses là: Écoutes - moi bien: Le père Noël Est un magicien Qui se multiplie Pour être avec toi. Chaque année il veille Que ses assistants Parmi les parents Ouvrent les maisons. Le père Noël A parfois les clés Pour pouvoir entrer Dans les grattes - ciels. Pour gagner du temps Et livrer à l'heure Il a inventé Les fuseaux horaires. Dis tonton " clowneur " J'suis plus un enfant Maintenant, tu sais, Tu devras t'y faire. Yan LB

Réveillé cette nuit Au pays des santons, J'observe autour de moi Tous les personnages Présents dans le village. Mon corps et mon esprit Se font une raison: J'incarne un des trois rois Désignés comme mages Sur d’Épinal images. J'aurais pu finir âne, voir mème lit de paille Au milieu de la crèche, Roi mage c'est pas mal Pour la carte postale. J'ai un peu mal au crane Sous ma tiare en ferraille, De plus la nuit est fraiche Il est temps de rentrer Auprès de ma "Marie". L’étoile du berger M'indique le chemin Qui me reconduira Auprès des miens, chez moi Au milieu de la nuit. Ce matin difficile, Je découvre mes mains Recouvertes d'argile; Ne suis-je qu'un santon, Celui d'homme-mouton? Yan LB Le 20 décembre 2016

On s'en va découvrir Dans les jours à venir Le pays de Noël De l'hiver éternel. On s'en va en traîneau Livrer tous les cadeaux Qu'on a caché ce mois Dans nos placards en bois. On s'en va découvrir Au pays des sapins Tous les petits lutins Qui comblent nos désirs. On s'en va en traîneau Même les jours moins beaux, Livrer tous ces présents Aux merveilleux enfants. Dans moins d'une semaine, Sous les sapins coupés, Les cadeaux s'ront Livrés Par un traîneau de rennes. Au pays de Noël De l'hiver éternel On s'en va enchanter Les petits marmousets. Yan LB Le 18 décembre 2016

Je suis un brin craintif, Un peu trop bienveillant Avec mon entourage: C'est ma nature d'homme. Je suis très attentif Au bien-être des gens Et en prenant de l'âge Rien ne s'arrange en somme. Je suis parfois déçu Mais souvent satisfait De l'amour en retour De celui que je donne. Loin d'être un m'as-tu vu Je suis plutôt discret Aux soirées petits fours Où d'autres mieux s'adonnent. Je peux être naif Face à la bêtise, N'en croyant pas mes yeux Quand certains la cultive. J'ai l'esprit assez vif, L 'amour comme devise, Celui qui rend heureux, Celui que tu ravives. Yan LB Le 18 décembre 2016

J'avance à pas feutrés Dans un jardin d'étoiles, La nuit est éclairée Par une lune pleine. Sur cette voie lactée Peu à peu se dévoile Les rêves passagers D'un esprit à la peine. Assis sur la grande ourse, En voyageur du ciel J'observe notre terre D'un regard bienveillant. Puis je reprends ma course Vers cassiopée la belle Et l'étoile polaire Qu'elle pointe en son médian. Le sommeil me rattrape Je retourne chez moi Dans mon lit sous ma couette Y rejoindre Morphée. Je remise ma cape Dans un grand coffre en bois, Imprime dans ma tête Ce voyage étoilé. Yan LB Le 17 décembre 2016

Encore quinze jours Avant le nouvel an Et la fin du défi Que je "nous" ai lancé. Plusieurs ont essayé Seule une a réussi À tenir tout le temps De ce très long parcours. Ce pari un peu fou Est presque terminé, Merci à vous lecteurs, Merci amis rêveurs. Cette histoire entre nous A duré une année, Continuera peut-être, Suffit de s'y remettre. Un texte par semaine En deux mille dix-sept Ça serait pas si mal Pour digérer les fêtes. Je me lance sans peine Dans ce nouveau défi Qui participe au bal Des mots en poésie. Yan LB Le 17 décembre 2016

Petit déjeuner tranquille Tous les deux avec ma Dame, On prend le temps d'un café, De quelques viennoiseries. Aujourd’hui courses en ville: Pique et pique et colégram, ( C'est pour le côté secret), Amstragram, Chut je vous dis. La maison semble si calme: Les ados sont au lycée, Le chien ne fait que dormir, Depuis longtemps n'aboie plus. Avant de chausser nos palmes Pour nager dans les allées Des magasins " à offrir" On s'enfile un dernier jus. En mode consommateurs, -Hastag courses de Noël- Déguisés en verts lutins On écume les vitrines. On laisse parler nos coeurs Sous un air de jingle bells: Chargé sera le sapin Des cadeaux qu'on s'imagine. Yan LB Le 16 décembre 2016

On s'écrira le temps venu Les mots qui manquent aujourd'hui Pour comprendre ce qui arrive À nos esprits un peu perdus. On oubliera ce temps maussade, Ce ciel un peu gris sur nos vies L' amour endormi que ravive Le soleil rentré de ballade. On trouvera dans nos tiroirs Des petits objets anodins Rappelant à nos mémoires Nos grandes joies et nos chagrins. On s'écrira le temps venu Les mots qui parlent à nos cœurs Qui chassent nos déconvenues Et nous remplissent de bonheur.  On s'écriera nos désirs, Toutes nos folies endormies, Nos envies, nos petits plaisirs Qu'aucun regret voile nos vies. On s'écriera pour exister Dans un futur aseptisé, On s'écrira le temps venu Les mots de ce monde perdu. Yan LB Le 15 décembre 2016 

Train ininterrompu De phares de voitures Qui éblouissent la nuit Et fatiguent mes yeux. Dans la grande avenue Des travaux d'envergure Qui changeront nos vies D'habitants de banlieue. Un métro en rocade Tout autour de Paris Qu'on appelle Orbival Ici à Champigny. Devant les palissades Des panneaux du Grand Paris Lèvent un peu le voile De ce qui se construit: La ligne quinze sud Pour changer d'habitudes, Préserver la nature Et laisser nos voitures. En attendant je roule Des phares plein les yeux Au milieu d'une foule D'humains chaussés de pneus. Yan LB Le 14 décembre 2016

Alexis mon enfant Mon mome , mon garçon Il y a quinze ans fiston J'écrivais les mots suivants: Tu es né en décembre Dans le froid de l'hiver, Découvrant une autre chambre Que le ventre de ta mère. Tu es le fruit de l'amour Comme ta soeur Emma Et nous serons toujours Présents à côté de toi . Quinze années aujourd'hui  Que tu es né ce jeudi 13 décembre 2001 Où je t'ai pris dans mes mains. Depuis tu as bien grandi En me dépassant même... Alexis mon fiston Mon enfant, mon  garçon, Joyeux anniversaire De la part de ton père, De ta maman chérie Tous les deux fort on t'aime. Quinze bougies déjà.... Nous sommes fiers mon grand D'être ainsi les parents D'un p'tit gars comme toi... D'un grand gars comme toi... Yan LB Le 13 décembre 2016

Petit papa Bordel Quand tu descendras du Web Merci de me livrer Un sweat gris de la taille M. Je cherche un peu partout Et y-en à plus nulle part De cette marque la Mais comment vais-je faire? Petit papa Bordel Quand tu descendras du Web Merci de m'apporter Ce sweat où j'aurais de la peine. Mon neveu le trouve à son goût Et il est un peu trop tard Pour modifier son choix, Tu sais ce qu'il te reste à faire.... Petit papa Bordel Quand tu descendras du Web  N'oublié pas ce petit sweat gris  Pour mon neveu qui a bien grandi. Yan LB Le 13 décembre 2016

Noël Noël approche On court les magasins, De l'argent plein les poches Pour combler nos gamins. Au diable le banquier, L' euphorie de la fête Nous fait perdre la tête, Dépenser sur janvier. Petit cadeau par ci Petit présent par là, Faire attention au prix Et faire le bon choix. Noël Noël approche On court les magasins, Si pleines sont nos mains Et nos poches bien vides. Sur chaque liste on coche Poupée puis petit train, Les pieds de nos sapins De cadeaux sont avides. Cadeaux volumineux Cachés sous le grand lit, Les présents plus petits Dans plusieurs autres lieux. Noël Noël approche, Sur le calendrier De l'avent on décroche Les jours "chocolatés". Yan LB Le 12 décembre 2016

Je sors, mon corps frissonne La nuit tombe au dehors, Un vent froid tourbillonne Au milieu du décor Que forme mon jardin Où se traine mon chien. En ce mois de décembre L'hiver fait son chemin, Le confort de ma chambre Me fait vraiment du bien Alors je m'y enferme Et peu à peu hiberne. Je rêve d'océan De plage et sable fin, De chaleur et beau temps, De te prendre la main Au bal de la Saint Jean En juin ou même avant. En dansant et chantant On se réchauffera, On oubliera ce temps Où nos corps pris de froid Se couvrent de tissus, N'ont plus vraiment de jus. La nuit tombe ce soir: Au dehors le  brouillard, Un vent froid tourbillonne. Je sors- mon corps frissonne- Mon vieux chien sous le bras Tremble on ne traine pas. Yan LB Le 11 décembre 2016

Mercredi je vais au parc Celui du stade et des princes Avec mon fils de quinze ans Pour la coupe de la ligue. Impatient comme un monarque -De ce club il est en pince- Son visage adolescent D'un grand sourire s'irrigue. Sortie entre fils et père Pour un match pas si facile Face à l'équipe de Lille M'a confié un supporter. Moi j'aime voir du beau jeu, Deux trois buts, pas trop de tacles Et surtout mon fils heureux D'assister à ce spectacle. Quelques questions en suspens: Transports en commun, voiture? Sandwich maison ou friture? Bonnets, écharpes et gants? Mercredi on va au parc Celui du stade et des princes Et pourvu que Paris marque, Que de foot nos yeux se rincent. Yan LB Le 10 décembre 2016

Alice est au pays des merveilles, Peter au pays imaginaire Et moi à prendre de la bouteille Sur notre belle planète Terre.  J'ai beau m'accrocher mon capitaine Je ne me souviens plus de Wendy Car la fée clochette la vilaine A du l'effacer de mon esprit. Le lapin est devenu crétin, Alice névrosée burtonienne Qui de l'autre côté du miroir Est une sirène hollywoodienne. Alice, Peter, main dans la main N'ont pas grandi, se sont adaptés À ce monde pour que leurs histoires Puissent encore être racontées. Alice est au pays des pixels Cachée entre Mario et Luigi, Peter au pays de l'ogre vert Où Fiona n'est autre que Wendy. Le clown qui habite dans mon crâne Refuse lui aussi de vieillir, Je vais le mettre sous cellophane Le "mom-i- fier" , enrobé de cire. Ainsi Alice, Peter et moi Allons-nous promener dans les bois Rencontrer les trois petits cochons Et le loup du petit chaperon. Si l'on croise le chap

Quelque soit le lieu Aucune patience Pour faire la queue. C'est pire en hiver, Moins vrai en vacances Au bord de la mer. J'aime pas la foule Un peu trop pressante, Un peu trop stressante. J'aime bien la houle, L' observer de loin Au petit matin. Je deviens  ronchon Voir même grognon Quand je fais la queue. Faut de la patience Voir de la constance, De l'obstination Pour faire la queue Et le faire à deux Peut sembler moins long. On peut discuter Entre chaque pas Qu'on fait vers l'avant.  On peut renoncer, Retourner chez soi Avec notre argent. Je suis admiratif Quand je vous vois si sages A faire la queue. Seul sur mon récif Je scrute la plage La mer, le ciel bleu. Je deviens  ronchon Voir même grognon Quand je fais la queue. Yan LB Le 8 décembre 2016

Lorsque j'hiberne Je deviens terne Mon corps est pâle, Le nez qui coule Partout j'ai mal Et tout me saoul Même les fetes Sont à la fête. J'veux pas vieillir, De rhumatismes J'veux réagir Changer de prisme Que l'avenir Soit à construire Pas programmé Ni codifié.  Aux jours réduits Et aux nuits fleuves Mon coeur préfère D'autres moments, J'aime la vie Sa mise en oeuvre Quand au grand air Vient le printemps. J'suis comme ça, Ours mal léché Un peu râleur Lorsque j'hiberne, C'est pas la joie Faut l'avouer Certaines heures Où j'me renferme. Yan LB Le 7 décembre 2016

Tu sais, je n'ai rien d'autre Que l'amour à t'offrir Celui que j'ai reçu Enfant puis maintenant Des miens et  d'inconnus. . Tu sais, je n'ai rien d''autre Qu'un sourire à t'offrir Celui que m'a transmis Ma très chère maman Lorsque j'étais petit. Je n'ai que mon amour Je n'ai que mes sourires A offrir en ce jour Pour te "re" conquérir. Tu sais, je n'ai rien d'autre Que l'humour à t'offrir Celui qui est le mien Pas toujours très fin Mais pour lequel tu ris.  Tu sais, je n'ai rien d'autre Que ma bouille à t'offrir Celle de clown aimant Auguste triste ou blanc, Doux rêveur incompris. Je n'ai que mon humour Je n'ai que mes fous rires A offrir en retour  Pour te "re" conquérir. Yan LB Le 6 décembre 2016

Un week-end passé  vite Mais qui donne la frite Pour les jours qui arrivent, Un ciel bleu antarctique D'un décembre magique A la fin si festive. Un lundi qui annonce Une longue semaine Aux journées bien remplies, Au dehors on renonce À ce que nos corps traînent Dans le froid qui saisit. On se lève il fait nuit, On rentre point de jour, Nos lits sont nos refuges. Les cycles de nos vies Semblent un peu plus courts: L' hiver en est le juge. Cachés sous nos manteaux, Nos gants et nos chapeaux On se découvre à peine, Juste le temps qu'advienne Aux fenêtres du ciel Les décos de Noël. Yan LB Le  5 décembre 2016

Pour les faire patienter Tout près de la cheminée Lentilles en velouté Avec petits canapés. S'ensuit un cocktail du jour: Pour lui base grand marnier, Pour elle juste fruité Pour trinquer à leur amour. Monsieur prendra en entrée Des gambas décortiqués Et un filet de rouget Posés sur fond d'artichaut. Pour madame un mijoté De délicieux escargots A déguster tendrement Accompagné "d'eau d'Evian". Saint Jacques en montgolfière, Écrevisses et légumes Viendront ensuite parfaire Ce menu qui la parfume. Filet mignon de cochon Farci d'un goûteux Cantal Sera le choix du garçon Qu'il aura fait non sans mal. Dessert tout au chocolat Rien qu'au chocolat pour Elle, Fruits rouges Panna-cotta, Tuile framboise éternelle. Pour les faire patienter Tout près de la cheminée Amandes, petit café: Il est temps de digérer. Yan LB Le 4 décembre 2016

Si nous pouvions Freiner le temps Qui s'accélère Et nous entraîne Que ferions - nous?  Si nous devions Choisir un temps Pour tout refaire, Gommer nos peines Le ferions - nous?  Rien est moins sûr Tout est permis Du moins en rêve Pas dans la vie.  Si nous pouvions Rester l'enfant Que nous étions En vieillissant Que ferions - nous?  Si nous devions Choisir le camp De la raison Encore enfant Le ferions - nous?  Rien est moins sûr Tout est permis Du moins en rêve Pas dans la vie.  Si nous pouvions Freiner le temps Qui nous abime Et nous décime Que ferions - nous?  Si nous devions Choisir un temps Pour déconstruire Cet avenir Le ferions - nous? Rien est moins sûr Tout est permis Du moins en rêve Pas dans la vie.  Yan LB Le 3 décembre 2016

Se retrouver ensemble La main qui tremble, Le coeur qui bat très fort, Corps contre corps Comme hier. Se chercher du regard, Se voir dans l'autre, Jamais douter,  y croire, Gommer les fautes Comme hier... S'aimer comme hier S'aimer en arrière , S'aimer comme hier Comme une première... fois. Se projeter demain Main dans la main, Prendre la direction De l'horizon Comme hier. Réinventer l'histoire Qui est la nôtre, Matin midi et soir Pour soi, pour l'autre Comme hier... S'aimer comme hier, S'aimer à l'envers S'aimer comme hier Comme une première... foi. Retrouver l'innocence De la genèse, De l'éveil de nos sens Et le bien aise Comme hier. S'étonner pour un rien Ou toute chose, Être heureux pas chagrin En toute cause Comme hier. S'aimer comme hier, S'aimer à l'envers S'aimer comme hier Comme une première... foi S'aimer comme hier S'aimer en arriere S'aimer comm

Avec mes charentaises J'ai sûrement l'air con Mais peu importe en fait. Mes pieds y sont à l'aise Comme dans des chaussons Entourés d'une couette. Même le carrelage Et son froid démoniaque Ne peut les y atteindre. C'est heureux vu mon âge: J'veux pas finir cardiaque Et sans arrêt me plaindre D'avoir trop froid, trop chaud Ou d'avoir mal au dos Sous ma robe de chambre. Habillé pour l'hiver Je me sens bien couvert Du haut à chaque membre. Mon fauteuil électrique Est vraiment très pratique Pour préserver ce corps Qui dans quelques années Ne mettra plus un pied, Trop fatigué, dehors. Chaussé de charentaises Et vêtu d'une robe, Évidemment de chambre, Je me sens très à l'aise Et point ne me dérobe En ce premier décembre. Yan LB Le 1 décembre 2016

Le froid est bien là, S'installe dehors: Sous nos pyjamas, Il saisit nos corps. Même sous la couette C'est déjà l'hiver: Les pieds de madame Deviennent glaçons. Pas vraiment la fête En ces jours austères: Au dehors pas d'âmes Autour des maisons. Les volets fermés, On garde la chaleur. On rêve d'été Et de ses couleurs. Chaussons et pantoufles Sont mis à l'honneur. Nos corps se camouflent Recouvrants nos coeurs. Bonnets, gants, écharpes Des placards s'échappent, Bottes et manteaux Font déjà leur show. Le froid est bien là, S'installe chez nous: Sous nos pyjamas Tout semble plus doux. Yan LB Le 30  novembre 2016

Simple formalité: Un texte à partager En cette fin novembre. Pas si simple à vrai dire Puisqu'il faut bien l'écrire Car demain c'est décembre. Je dois le faire avant Que ne vienne l'avent Pour être dans les temps. Un texte à la journée, Pari presque gagné D'ici le nouvel an. Encor quelques couplets Au nombre flou et vague, Si besoin que j'elague. Je ne suis ni pressé Ni vraiment satisfait En cette nuit tombante Par ces vers composés, Cette prose elimée Et peu intéressante. Simple formalité, Pas si sûr aujourd'hui Donc vivement jeudi. Yan LB Le 30 novembre 2016

En plein coeur de la nuit, Je me lève et j'écris. Je suis seul en ce monde, Scène d'un théâtre d'ombres. Ma pensée est féconde, Joyeuse ou parfois sombre. Je cours après les mots Pour habiller mes maux. Puis je les mets "sous vers" Quand mes idées sont claires. J'aperçois les étoiles Mais la lune se voile. J'écoute le silence, Fais confiance à mes sens. J'entends les non-dits, Les faux semblants de la vie. Je suis la marionnette Des pensées de ma tête. Manipulé par elle Suis-je un polichinelle? Le sommeil me rattrape, Je tombe dans sa trappe. Au coeur de la nuit Me voilà endormi. Yan LB Le 29 novembre 2016

Au coeur d'une nuit sans lune, Dans la rue règne le calme: Pas de vent ni d'amalgame De bruits, légère est la brume. Pas de miaulements de chats, D'âmes qui vivent dehors: Peut-être est-ce du au froid Ou bien à un mauvais sort. J'admire cet horizon Pigmenté d'éclats de villes, J'écoute le moindre son, De vie animale un signe. Rien que la nouvelle lune Traine là-haut bien cachée, Elle a ses us et coutumes Depuis des milliers d'années. Les heures de nuit défilent Et le blanc saisi les vitres, L'horizon garde sa ligne Puis du jour se fait l'arbitre. Peu à peu les bruits reviennent, L'homme reprend possession De cette vie qui l'entraîne A perdre "ses" illusions. À oublier l'illusion De cette nouvelle lune... A perdre cette impression D'être parfois dans la lune. Point de chats sur les  gouttières Ou de hiboux qui hululent, Juste moi et mon vieux pull Au dehors à prendre l'air. Yan LB Le 27 no

En ballade nulle part Du matin et jusqu'au soir, Profiter de son chez soi Cela fait du bien parfois. Le canapé nous entraîne À travers l'écran télé Dans des merveilleuses scènes De films qui nous font rêver. On voyage sans bouger Ni même se fatiguer, Café frais à volonté, Sympa comme activité. En ballade nulle part Du matin et jusqu'au soir, Traîner ses guêtres ainsi Tranquille mais sans ennui. Un dimanche à la maison A squatter le canapé, A manger plein de bonbons En pyjama bariolé. Un programme un peu banal Pour un dimanche automnal Où il ne fait pas très beau, C'est bien de rester au chaud. Yan LB Le 27 novembre 2016

Ce week-end décompressons En famille à la maison, Entre amis autour d'un verre. En cette fin de saison Où les jours se font moins longs, Allons prendre un bol d'air. Le froid arrive à tâtons: Un, deux,trois, coups de bâton S'ouvre le rideau de l'hiver. Des médias baisser le son, Parler sans hausser le ton: C'est possible de le faire. Face à tant de déraison, De coeurs devenus glaçons, Gardons bien les pieds sur terre. Chantons la même chanson, Soyons amour et passion, Croisons nos vies pas le fer. Entre-nous construire un pont, De nouvelles fondations Pour vivre en paix sur la terre. Ce week-end décompressons Laissons parler nos impressions Chacun à notre manière. Yan LB Le 26 novembre 2016

Rendez-vous médecin Hier soir pour contrôle Glycémie,cholestérol. Vu mon bilan sanguin Je n'ai pas à me plaindre Ni de tension à craindre. Ça va, pas de carence Ou de chiffres en gras Disent mes résultats. Encore une ordonnance Pour mes médocs de vieux, Pilules jaune et bleu. Mon médecin m'a dit Faut pas que tu t'inquiètes, T'es bon pour le service. Le repas qui suivit Fut riche de galettes Au beurre: un vrai délice. Rendez-vous médecin J'ai passé mon contrôle Glycémie cholestérol. Un p'tit verre de vin Pour bien fêter ça Et préserver mon foie. Yan LB Le 25 novembre 2016

Je me sens apatride Dans cette terre-monde Où tout est "no limit" Où tout va bien trop vite, Se voile ou se dévoile L 'amour comme la haine.. A jouer les Candide Avec ma Cunegonde, A cultiver la terre Et prendre un bon bol d'air, La vie est pas si mal Dans mon jardin d'Eden. Là dans mon pré-carré Je me voile les yeux: Doux rêveur humaniste, Je crois pouvoir changer La société en mieux En la jouant simpliste. Petit panier bio, Ballades à vélo, Me voilà ecolo, Limite un peu bobo: Est-ce grave docteur Ou vais-je pas si mal? Dans mon jardin d'Eden A l'abri de ce monde, Coule au fond de mes veines L' amour de Cunegonde Et beaucoup de bonheur: La vie est pas si mal. Yan LB Le 24 novembre 2016

Le monde aujourd'hui Est à notre image A la fois si beau Et si inquiétant. Il est plein de vie, D'instants sans nuages, De moments plus "chauds", Tout dépend du temps. L'homme s'y adapte: Souvent prédateur Mais parfois victime De dame nature. Sommes-nous inaptes Ou bien légitimes Pour rendre meilleur Ce monde un peu dur. Suffit-il d'y croire Pour voir les étoiles Ou ouvrir les yeux Au coeur de la nuit Pour que nos regards Entrevoient le bal Des milliers de feux Là dans l'infini. Le monde aujourd'hui Est à notre image: Souvent plein de vie Mais un peu trop sage. Yan LB Le 23  novembre 2016

Il est temps de dormir, De rêver d'ailleurs, D'un monde meilleur Et d'un autre avenir. Car la nuit avance, La fatigue est dense, Le sommeil attend Patiemment son temps. Mes paupières se ferment, Ma tête semble lourde Sur l'oreiller bien ferme Et mon corps devient cire. Foisonnante de vie Ma pensée reste sourde A l'appel de la nuit Et ne veut s'endormir Alors j'écris ces mots Sur le monde et ces maux, Alors j'écris ma joie Mon bonheur d'être là Avec toi près de moi, Mes enfants, mes amours, Mes amis et mes choix, Nos vies de tous les jours. Il est temps de dormir, De fermer les paupières De rêver l'avenir Que l'on veut pour la terre. Yan LB Le 22 novembre 2016

Un vingt-deux novembre A Ballon vers Redon Victoire des bretons, Après une parenthèse Strasbourg est française, Barbe noire se meurt, Il ne fera plus peur. Un vingt-deux novembre En terre anglo-saxonne Thatcher démissionne, John F. Kennedy Va perdre la vie, Merkel est élue Et depuis réélue. Un vingt-deux novembre Victoire aux jeux à Melbourne Du champion Alain Mimoun, Le Concorde s'envole Pour son premier vol, C'est la Sainte Cécile En l'an seize et deux mille. Ce vingt-deux novembre Allongé dans ma chambre Sera marqué par qui, Par quoi, d'une pierre Blanche ou rouge sang... L 'histoire se construit Dans la paix et le fer Aujourd'hui maintenant. Yan LB Le 22 novembre 2016

Mon texte est gris comme aujourd'hui, Comme le ciel qui nous domine, Mon texte est triste en ce lundi Comme une vie qui se termine. Lorsque la mort frappe un enfant, Peu importe l'âge qu'il a, Comment faire en temps que parent Pour vivre et survivre à cela. Quels sont les mots en tant qu'ami, Collègues ou simples voisins Pour soutenir et que l'on dit Aux proches face à leur chagrin. Un geste un sourire à leur offrir, Les entourer sans s'imposer, Leur montrer tout notre soutien Être là aujourd'hui, demain. Reconstruire son avenir Dans cette autre réalité Où son enfant ne sera plus Est-ce possible ou peine perdue? Continuer pour lui, pour soi, Pour ceux qui sont encore en vie, Avancer sans lui, pas à pas Sur le chemin d'une autre vie. Mon texte est gris comme aujourd'hui Comme le ciel qui nous domine, Mon texte est triste en ce lundi Comme une vie qui se termine. Yan LB Le 21 novembre 2016

Pas de titre aujourd'hui Pour cette poésie, Aux strophes enrobées, Un peu endimanchées. Pas de sujet précis Ni de fil conducteur Aux mots qui la composent, En même temps vu l'heure... Pas de rêves la nuit Ni de magicien d'oz Pour m'emmener là-haut Jouer avec Charlot. Pas d'idées lumineuses Pour entraîner ma plume Dans d'extraordinaires Chemins couverts de feuilles. Pas de phrases pompeuses Ni d'us et de coutumes Pour ces strophes et vers Peu dignes d'un recueil. Pas de titre aujourd'hui Pour cette poésie Perdue sur une feuille D'automne qui s'endeuille. Yan LB Le 20 novembre 2016

Quatre mots à la suite C'est déjà un début Pour se lancer ce jour Dans mon texte à écrire. Je pourrais  (c'est week end) Reposer mon esprit, Ma créativité Puis reprendre ma plume. Deux strophes à la suite, C'est presque un contenu Pour l'instant un peu court Pour pouvoir le finir. Je pourrais et sans peine Ni même avec envie Le faire ainsi traîner A en user ma plume. Quatre quatrains écrits Sans trop y réfléchir, Je trouve l'exercice Utile à mon défi. Nous sommes samedi Et j'ai fini d'écrire Ce texte un peu complice D'un esprit endormi. Yan LB Le 19 novembre 2016

Mes très chers mots, Voici votre feuille de route Pour cette journée qui commence Écrivez en ligne droite De manière fluide et intense. Demeurez toujours à l'écoute De ce monde qui vous entoure, Que vos rimes ne soient pas plates Mais riches de joie et d'amour. Soyez joliment assortis Afin que vos lecteurs vous flattent, Évoquez rêves et envies Dans chaque vers que vous livrez. Prenez parfois quelques virages Avec douceur, pas à la hâte Pour nous offrir des paysages Qui invitent à voyager. Et si vous êtes à court d'encre Foncez rayon papeterie Ou bien simplement jetez l'ancre Si le jour fait place à la nuit. Mes très chers mots à très bientôt, Pensez bien à suivre à la lettre Ou pas ces conseils amicaux Pour nous apporter du bien être. Yan LB Le 18 novembre 2016

Les petits tracas, Les petits soucis, Les hauts et les bas De nos belles vies Vraiment "C'est peanuts". J'en connais qui en bave, Qui prenne un uppercut Pour des choses plus graves Et que tout accable Comme un putain de crabe. Un crabe à combattre Pour la vie, leur vie, Si dur à abattre Car trop bien enfouit: Ça c'est difficile. Toujours y faire face Même devant la glace, Resister au mal, Garder le moral, Vivre sur un fil. Pris dans ce panier, Face à ces attaques Le corps est en vrac, Tient le coup parfois Et joue les prolongs. C'est jamais gagné Mais ça vaut le coup Pour Eux et pour Nous De garder la foi: Que leurs vies soient longues, Infiniment durables Libérées de ce crabe. Yan LB Le 17 novembre 2016

La nuit habille mon esprit De rêves parfois surprenants Où je me ballade en costume Avec des savates aux pieds. Y-a-t-il un message à comprendre Dans ces images noctambules Qui se projettent au plafond Ou juste folle déraison ? La nuit habille mon esprit De rêves parfois surprenants Où j'ai l'impression qu'on m'enfume Des cheveux jusqu'au bout des pieds. Sur ce point là, point ne s'étendre, Au risque de "parler pitbull" Et de briser ma douce image De gendre et mari idéal. La nuit m'habille au jour couchant De rêves souvents innocents Qui peuvent être tellement doux Mais pas toujours je vous l'avoue. La nuit m'habille des étoiles D'un ciel aux couleurs automnales, Je m'endors dans cette  lumière D'un monde où tout demeure à faire. Yan LB Le 16 novembre 2016

Ce mardi me ravit Malgré son ciel tout gris Son jour un peu trop nuit. Ce mardi me convient Du soir au matin Pour des petits riens: Un joli sourire A peine levé Ça fait vraiment plaisir, Un petit baiser Pour bien commencer Franchement y-a pire. Ce mardi me ravit, Me va bien au teint C'est déjà pas mal. Cure d'optimisme, De positivisme Et de poésie En ce jour banal. Mission accomplie Voilà c'est écrit. Un joli sourire, Un petit baiser Et je suis ravi. Yan LB Le 15 novembre 2016

Au menu du jour Tartare de mots Juste assaisonné De quelques bons verbes, D'un soupçon d'amour Et de "vers mi - sots" A bien déguster Mais sans trop d'adverbes. Un "neuf" à cheval Pour donner au plat Un peu d'épaisseur Et de la couleur. De l'original, Ça change ma foi Des autres menus Un peu m'as tu vu. Au menu du jour Tartare de mots Et "vers" haricots Arrosé d'amour, De quelques bons verbes Bien assaisonnés Mais pas trop acerbes, Prêts à deguster. Yan LB Le 14 novembre 2016

Te regarder dormir, T'entendre respirer, Ainsi passe la nuit Quand le sommeil ne vient. Pourtant bien qu'endormie Par dessus l'oreiller Je te vois me sourire Et ça me fait du bien. Malgré cette insomnie La nuit au petit jour N'a pas semblé trop longue Quand je me lève enfin. Mes rêves m'ont surpris Et n'étaient pas à court De fantaisies oblongues Dignes d'un magicien. En ce treize novembre On est bien sous la couette L' esprit sur un coussin A ne penser à rien. On traine dans la chambre Sans se prendre la tête En ce dimanche hommage Aux attentats sauvages Qui ont frappé la France Et qui touchent le monde, Excès d'intolérance, D'idées nauséabondes. Te regarder dormir Par dessus l'oreiller, T'entendre respirer Et te voir me sourire Effacent ces images Souvent insupportables, Les transforment en pages Contant de jolies fables. Yan LB Le 13 Novembre 2016

Écrire en silence En ce jour d'octobre, Avoir des mots sobres Leur donner du sens. Pas de bavardages, D'effets de langage, Rester accessible, La jouer sans dribble. Trouver les bons mots Ceux qui vont au coeur Et ceux dont l'écho Rime avec bonheur. Je m'arrête là En ce jour d'automne, Le silence est roi Et en moi résonne. Yan LB Le 19 octobre 2017

50 nuances de textes D'ici à la fin de l'année A cogiter, à rédiger A livrer à votre lecture, A vos "likes" et commentaires Et c'est la fin d'une aventure, De ce défi jeté en l'air Qui nous a servi de prétexte Pour écrire chaque journée Des rimes à remplir des vers, Des quatrains parfois dominés, Soumis à un monde en colère. 50 nuances de textes, Presque rien en comparaison Des 316 mis en forme, Fruits de notre imagination. Revêtu d'une croûte en cuir L 'ensemble  sera uniforme Et ainsi à jamais reliés Puis posés sur une étagère. Nous aurons eu bien du plaisir Pendant cette année nuancée De jours heureux ou plus amers A vous offrir autant de textes, De poésies parfois esquises Aux thèmes pochettes-surprises Où nous avons pu lâcher prise Et quelques pensées insoumises. Yan LB Le 12 novembre 2016

Assis dans ma tranchée, Avec mes camarades, Mes compagnons de boue On attend le signal. Nous sommes préparés Après la cannonade A nous mettre debout Et faire face aux balles. C'est le dernier assaut Pour un bout de colline, Vivre ne pas mourir En ce onze novembre. Y-a du sang sur ma peau Ailleurs, je m'imagine, Voir ton joli sourire Au réveil dans la chambre. L'armistice est signée Là-bas près de Rethondes En forêt de Compiègne, C'est le cessez le feu. Pas loin de ma tranchée Au fond d'un trou de bombe, Mon coeur et mon corps saignent: Je meurs à petit feu. Le Dormeur du Val n'est plus Là sur se bout de colline, La grosse Bertha s'est tue Dans l'est, au pays des mines. Yan LB Le 11 novembre 2016

Notre monde est-ce que nous sommes, Parfois certains jours il reflète Le pire et le meilleur de l'homme, Pas toujours ce que l'on souhaite. Nous avons notre libre arbitre Pour choisir ensemble demain D'écrire le nouveau chapitre Qui embellira nos destins. Nouvelle voix, nouveau chemin Pour éviter certains extrêmes, Montrer les paumes de nos mains, Pas nos poings pour dire je t'aime. Pas besoin d'être un grand naïf Pour croire en un monde meilleur, Ni même de sortir ses griffes Pour vouloir être le meilleur . Notre monde est ce que vous êtes, Le pire et le meilleur de l'homme Parfois certains jours il reflète Tout simplement ce que nous sommes. Yan LB Le 10 novembre 2016

Partout dans notre monde Il y a ce qu'on dit, Il y a ce qu'on fait, Il y a ce qu'on sonde. La bas au nouveau monde Tout nous semblait écrit Et les jeux déjà faits Mais faut pas tout confondre. Les urnes ont parlé: Hillary s'est "trumpée", Quant à lui "il l'a ri" Et le monde est surpris. Pas de plafond de verre Dans notre société Mais beaucoup trop d'experts Souvent déconnectés De la réalité Des gens qui ont voté La bas au nouveau monde, Ici en France profonde. Révoltés, étonnés, Médias spécialisés, Y-a de quoi être  inquiet: Donald vous a "Mickey".

Il joue chaque dimanche En montant sur les planches D'un théâtre fantôme Au coeur de sa sweet home. Quand le rideau se lève Il Enfile son masque De bohémien fantasque, Réalisant son rêve. Ce jour dominical Il n'est plus le même homme, Interprétant sans mal Des bons et gentilshommes, Avec ou sans fêlures, Des rôles sur mesure Qu'il a taillé  sans doute En étant à l'écoute Du monde qui l'entoure, Du monde qu'il explore Pendant les autres jours De sa vie au dehors. Une fois sur la scène De ce théâtre à lui, Il prend enfin les rênes, Pense-t-il, de sa vie. Yan LB Le 6 novembre 2016

Le temps nous fait défaut: Le beau pas le mauvais De notre météo, Le temps qu'il nous faudrait Pour se remettre en cause Et mieux faire les choses. Le temps c'est sur nous manque: Pour défendre des causes, Pour aussi qu'on se cause. Ce temps manquant se planque Derrière le train train De notre quotidien. Bien trop de temps perdu Pour des touts petits riens Qui tracassent nos vies, Bien trop d'instants tendus De violence et chagrin Qui amputent nos vies De ce temps dont il nous faut Pour profiter aux mieux De nos moments heureux Où le temps ne fait défaut, Où le temps est un cadeau, Où le temps demeure beau. Yan LB Le 5 novembre 2016

Si le temps nous emprisonne Matin midi et le soir, Il me Libere sans retard Quand l'heure d'écrire sonne. Dans ces moments d'écriture, De créations artistiques, Je perds la notion du temps, De la nuit, du jour fuyant. Ni cadence ni mesure, Ni horloge  électrique, Dans ces moments précieux Le temps importe peu. Oh temps suspend ton vol Écrivait Lamartine, Je suis à bonne école Avec toi la Martine. Le temps s'est arrêté Sur ma feuille en papier, Mon encre elle a séché D'avoir pas vu passé Ce temps qui emprisonne Notre imagination, Ce temps qui empoisonne Parfois nos créations. Yan LB Le 4 novembre 2016

De Bachar El Assad Au bazar de la jungle, De Syrie ou d'ailleurs Rechercher le meilleur. Devenir un nomade Pour un El Dorado Sûrement incertain, Là-bas si loin des miens. Éviter la noyade Sur ce frêle radeau, Trouver un jour ma place Au milieu de la masse. Je refait mon bagage, Calais n' a plus sa jungle, Le car m'emmène ailleurs, Bien loin de l'Angleterre, Là-bas dans un village Où l'on ne m'attends pas J'entends déjà des voix Qui votent pour ou contre. Habitants du village Vraiment que puis-je faire Pour dissiper vos peurs? Venez à ma rencontre. Je ne suis qu'un nomade, Seulement de passage Mon futur est ailleurs Ma vie comme mon coeur. Yan LB Le 9 novembre 2016

Mlle Lilou Je l'ai connu gamine Avec sa bonne mine Et ses petites joues. Mlle tatoo A encré sur sa peau Des dessins à son goût, Déjà plus une ado. Mlle piercing Aujourd'hui est adulte Elle en a tous les signes De joies et de tumultes. Mlle sing sing Chante au karaoké, Le micro c'est son ring, Il faut pas la défier. Mlle Lilou Vingt et un ans it's good, Mlle Tatoo Pour toi, Levons le coude. Mlle lilou Happy birthday to you, Mlle piercing With our loving. Yan LB Le 3 novembre 2016.

De Bachar à la jungle Aux abords de Calais, De Syrien a si rien A vos yeux, Autre monde autres fringues Je me sens décalé Si loin des miens, Faire au mieux. De Bachar à la jungle Aux abords de la Manche, Échoué aussi près De l'espoir, Autre lieu autres fringues Je relève mes manches Pour enfin traverser Ce trou noir. De Bachar à la jungle Aux abords de Calais, De Syrien a si rien A vos yeux, Dans ce monde en épingle Je me sens prisonnier, Clandestin sans destin, Faute de mieux. La bas tout se déglingue Et ici c'est la jungle, Autre monde autres flingues, C'est ma vie qu'on dezingue. Fuir la guerre et ma terre: Un rêve inaccessible? Repartir en arrière: Est-ce encore possible? Yan LB Le 3 novembre 2016

On m'avait promis un nouveau départ, Une nouvelle vie loin de Bachar, Tout était prévu pour y arriver, Juste un passeur A payer. Tous les coups sont permis pour traverser, Radeau d'infortune, embarquer, ramer. Ne pas se noyer... Non mon enfant tu ne peux venir, Je nourris l'espoir de vous faire venir, Demain, Ma femme ne montre pas ton chagrin, Mes amours, papa devient clandestin, Maintenant... De Bachar à la jungle Aux abords de Calais, De Syrien a si rien A vos yeux, Autre monde autres fringues Je me sens décalé Si loin des miens Faire au mieux . Arrivés sur le Vieux Continent, Comme d'autres avant eux en leur temps, Ils nous ont emprisonné dans leurs camps. Elles sont loin les belles promesses Du passeur, Ici pas de bonheur juste la terreur, Et peu à peu c'est l'espoir Qui se meurt. Mes amis, ma famille, ma joie, Je vous écris une dernière fois, Même leur jungle est hors-la-loi Maintenant... De B