t-ex-t-il t-ex-tu-elle

Dixième mois coché Sur le calendrier, Voici venir octobre Et ses couleurs d'automne. Sans lui jeter l'opprobre Ce mois souvent détonne: On dort une heure en plus, On y fête halloween. Dans les rues on devine Les costumes des morts, Les sorcières s'amusent: Un bonbon ou un sort. On peut y apprécier Quand vient l'été indien Un ciel ensoleillé, Gommant son temps chagrin. Trente et un jours calés Un peu après l'été , Question festivités C'est un mois plutôt sobre. Voici venir octobre Sur le calendrier, Alors Fêtons ce mois Qui vient comme il se doit. Yan LB Le 1 octobre 2016

J'aime vraiment la praline Mais beaucoup moins ses culs culs Et comme je suis sympa Bien souvent  je fais avec. Une dose d'aspirine Pour recharger les accus Et supporter dans la joie Ces australopithèques. Vous en connaissez sans doute De ces culs culs la praline Qui franchement de rien ne doutent Et qui mine de rien vous minent. Souvent on peut se permettre D'ignorer qu'ils sont présents, Parfois il faut les admettre Dans notre environnement. Alors on relativise En se disant:"C'est pas bien grave", En reprenant pour devise: "De praline point ne te gave". J'aime vraiment la praline Mais beaucoup moins ses culs culs, C'est bien mieux que l'aspirine Pour recharger mes accus. Yan LB Le 29 septembre 2016

Le mercredi s'ennuie En milieu de semaine Calé entre mardi Et le prochain jeudi. Pourtant il se démène Pour occuper ses heures Il y met de l'envie Et vraiment tout son coeur. Il a tout essayé Un quatre vingt pour cent Même une Rtt Pour mieux gérer son temps. Il a tout le loisir De se décontracter Mais craint toujours le pire Quand finit sa journée. Car jeudi déjà guette, Prêt à prendre sa place Alors il y fait face Sans se prendre la tête. La "journée des petits" S'inquiète de son sort: Elle a peur de l'ennui Malgré tous ces efforts. Yan LB Le 28 septembre 2016

A débuté l'automne: Ses jours qui raccourcissent, Nos corps qui s'affaiblissent, Ses nuits qui s'éternisent, Son temps qui nous épuise. A débuté l'automne: Ses couleurs magnifiques Sur les arbres feuillus, Ses châtaignes qu'on grille Ses champignons sauvages. A débuté l'automne: Saison un peu magique Aux fêtes farfelues, Ses noisettes qu'on pile Pour faire un garnissage. A débuté l'automne: Son bel été indien Et ses couleurs à peindre Sur les bords de chemins, On ne va pas s'en plaindre. Yan LB Le 27 septembre 2016

Vous êtes mon Présent, L'Avenir, mes enfants, De notre humanité. Cette terre est la votre Si nous sommes ses hôtes Nous devons la préserver. Pour que votre futur Soit un choix partagé, Pas seulement imposé, Vous devez être acteurs, Pas juste spectateurs Pour en prendre la mesure. Verrouillé par des normes Qui cloisonnent les hommes, Le monde se transforme. Pour préserver vos pommes Le travail est immense, Faut en prendre conscience. Ne vous laissez pas endormir, Choisissez pour votre avenir Une autre société. Vous êtes mon Présent, L'Avenir, mes enfants, De notre humanité. Yan LB Le 26 septembre 2016

Chut.... Y-a maman qui dort, Parle pas si fort. Elle en a besoin, Ta maman, tu sais, De ces p'tits matins Pour se reposer. Elle a fort à faire: Avec vous et moi C'est sept jours sur sept. Et même un peu lasse Elle est là pour tout, Même nos chaussettes. Mais Chut... Y-a maman qui dort, Parle pas si fort. Elle en a besoin, Ta maman, tu sais, De ces p'tits matins  Pour se reposer. Si son cœur se sert Quand on est pas là Elle déménage Les meubles de place Nous cherchant partout Au lieu d'être sage. Mais Chut... Y-a maman qui dort, Parle pas si fort. Elle en a besoin, Ta maman, tu sais, De ces p'tits matins  Pour se reposer. Face à nos caprices  Bien organisée Comme un couteau suisse  Elle est outillée  Et bien occupée  Toute la journée. Mais Chut... Y-a maman qui dort, Parle pas si fort. Elle en a besoin, Ta maman, tu sais, De ces p'tits matins  Pour se reposer. Prépare un café,

Le décompte commence On franchit une ligne: Quatre-vingt dix-neuf jours Avant l'année prochaine Qui verra s'achever Ce drôle de pari. Nous avons de la chance -Qu'en penses - tu Martine?- Jamais vraiment à court Bien que parfois on peine À trouver des idées Pensant avoir tout dit. Chacun son univers, Chacun son écriture Souvent on se retrouve Sur des thèmes communs, Parfois on se découvre De par nos mots, des liens. On partage nos vers Et parfois nos "césures", Tu es la fée d'hiver, Moi Monsieur terre à terre, Tous deux clowns à nos heures Pour  rêver d'un ailleurs. Quatre-vingt dix-neuf jours Avant l'année prochaine Qu'en penses - tu Martine ? On voit "enfin" le jour De la fin qui s'égrène, Ça fout un peu le spleen... Yan LB Le 24 septembre 2016

Quelques chips,une bière; -Apéro de fortune- On soulève nos verres Pour un rien, pour des prunes. L'occasion est trop belle, Se fait parfois trop rare Alors hier au soir J'ai levé vers le ciel Mon verre: Pour la vie, Le bonheur d'être ici, De profiter des miens Sans peur du lendemain. J'ai pensé à tous ceux Qui manquent à mes yeux, J'ai souri à toux ceux Qui me rendent heureux. Quelques chips, une bière, On soulève nos verres: Un moment qui rassemble A partager ensemble Une bière et des chips Ça peut paraître cheap, Moi ça me va très bien, Je remets ça demain. Yan LB Le 23 septembre 2016

Au pays des illusions perdues J'ai bon espoir qu'on trouve une issue Sur le chemin de la République Pour que chacun de nous cohabite. Au pays des lois "plus qu'il n'en faut" J'ai bon espoir qu'on trouve des mots D'apaisement, loin des polémiques, Pour gommer les maux qui nous agitent. Je dois être sûrement naïf De croire encore après tant d'années Qu'on peut changer notre société Avec douceur sans sortir les griffes. Laissez moi à mes illusions, À mes rêves d'un monde meilleur, Demain viendra ma révolution Aux armes de l'amour et du coeur. Yan LB Le 22 septembre 2016

Suis - je un extraterrestre Dans un monde ordinaire? Quand je tombe la veste, Je retrouve un peu d'air. Suis-je un être ordinaire De ce monde terrestre? Je ne manque pas d'air Quand je râle et conteste. Alors pour aller mieux Pour enlever le noir Qui assombrit le ciel Je me mets -c'est pas drôle - Du savon sur les yeux Pour laver mon regard De tous les préjugés De notre société, Du savon sur les yeux Pour parfumer un monde A l'univers stérile Trop bien conditionné, Du savon sur les yeux Pour chasser les idées Souvent nauséabondes Qui partout se faufilent. Quand s'éclaircit le ciel, Mon clown devient plus drôle Et le regard  lavé, Il se sent plus léger, Libéré de sa cage, Libéré des images De ce monde terrestre Qui souvent le séquestre... Quand le monde va mal Du savon sur les yeux Pour mousser nos esprits Qui semblent endormis. Quand le monde est trop sale Du savon sur les yeux Pour réapprendre à voir

Sortons nos jeux de cartes, Jouons au sept familles, D'abord choisir un thème. Dans la famille tarte Je demande la fille , C'est vraiment une crème. Chez les Têtes à claques Je demande le père, Il en mériterait. A ton tour de jouer, Je n'ai pas le grand père Du clan des insomniaques. Aurais tu la maman De chez les frappadingues, Elle s'est échappée. Non, t'es sur, tu me mens! Dans la famille fringue, La grand mère a du style.  Dernier coup à jouer Je demande le fils De chez les Playmobil. J'ai gagné la partie Du jeu des sept familles  Qui n'en compte que six. Yan LB Le 20 septembre 2016

Ce matin en mode Livraison expresse, Dépose minute Sur la nationale. Attention au code -Hastag décompresse- Feu orange, flûte, Pied sur la pédale... De frein par prudence, On ne sait jamais, Par trop d'assurance, Ne point s'engager. On se fait la bise Puis on redémarre Direction le taf Pour sept à huit heures. Costard et chemise, Du cuir aux panards, Des cheveux qu'on coiffe D'une main rugueuse D'avoir mis en sac Plein de déchets verts: Branches découpées, Feuilles ramassées Mais je suis d'attaque -  Le feu passe au vert- Hastag décompresse, Arrivée expresse. Yan LB Le 19 septembre 2016

On sait qu'un beau jour -Pas si beau d'ailleurs - Nos "vieux"partiront. Pour nous leurs enfants, Quelque soit leur âge C'est toujours trop tôt. Pour nous leurs enfants Quelque soit notre âge Viennent les sanglots. On nait de l'amour Unissant leurs cœurs Un jour, cent saisons. Puis en un instant Ils se font la malle Sans nous prévenir. Vient alors le temps Où nous avons mal De s'en souvenir. En ce jour si triste Une part de nous S'en va avec eux.  En ce jour si triste Une partie d'eux Restera en nous Et nous guidera Pour qu'on aille mieux Dans les mauvais jours. On continuera En pensant à eux Et à leur amour. Yan LB   Le  18 septembre 2016

Cher Ami, Désormais quelques jours mais autant de tristesse Venant perturber notre plaisant quotidien... Vous m'excuserez de cette indélicatesse, Seulement, je cherche encor notre ange gardien. Au beau milieu de cette soyeuse Italie, Leurs paisibles vies viennent d'être perturbées. D'un coup, ils viennent d'être assaillis : Il faudra en conséquence tout recommencer. Malgré cette distance qui nous éloigne, Quasiment tout autant elle nous affecte. Des lettres enverrai-je, leur mal je soigne... Le début si joli, la fin si abjecte. Alexis LB

J'adorais mon grand père Et sa  drôle d'expression Quand il me regardait En m'attrappant par l'épaule Avec ses doigts de maçon En disant: " p'tit bonhomme, Il est où le p'tit bonhomme ." J'adorais mon grand père Quand parfois énervé Je l'entendais crier, En étant bien moins tendre, A qui voulait l'entendre : " Poussière de mes mains " Ou " trou du cul sans fesses ." Avec mes yeux d'enfants, J'étais impressionné Mais je trouvais ça drôle Et puis je l'aimais bien Quand il disait aussi: " Et si ça continue Il faudra que ça cesse " Avec mes yeux d'enfants J'étais à un spectacle Qui " durait 107 ans " Faits de scènes de vie Ainsi misent à nu Et qui se " terminait La cent huitième année ." Il y-a près de quinze ans, -Je n'étais déjà plus un mioche- Un jour il est parti " A poil les mains dans les poches" Rejoindre

Question logique, Le compte est bon: "Quatre et quatre huit Et un font sept." Question physique, Chimie des ions Parfois ça tilte, Un vrai casse - tête. Pas de critique J'suis électrique Ni d'analyse, Je catalyse. C'est pas sorcier Tout se mélange Dans l'éprouvette Ou un bécher. Ça sent mauvais: Odeur étrange Couleur pas nette, Vicié est l'air. La vie, la terre, C'est SVT, Tout est sciences: CQFD. "Quatre et quatre huit Et un font sept" Disait mon père D'un air étrange. "Quatre et quatre huit Et un font sept" Y-a comme un hic: C'est illogique. Yan LB Le 16 septembre 2016

Étrange semble la nuit Lorsque nos rêves s'animent Et qu'on se met à parler À des êtres fantastiques. Le silence se fait bruit Lorsque sur les murs s'impriment, Dessinés à main levée, Des personnages magiques. On se frotte les deux yeux, On se pince les deux joues, On n'y croit pas ou à peine À cette histoire lunaire. Le plafond est lumineux, Brillant d'étoiles partout, On se croirait sur la scène D'un théâtre imaginaire. Bien installés sous nos couettes On applaudit et l'on crie Pour que jamais ne s'arrête Ce doux moment d'euphorie. Étrange semble la nuit Lorsque le rideau se lève Sur le spectacle infini Scenarisé par nos rêves. Yan LB Le 15 septembre 2016

Je décompte les jours Jusqu'au premier janvier Car mon puits à idées Est désormais à sec. Le quotidien, l'amour, Les actualités, Tout a été brassé A m'en clouer le bec. Peut-être irais-je au bout En creusant plus profond Pour y trouver des mots Et remplir mon bidon , Pourquoi pas même un seau De vers un peu plus fous, Riches et bariolés Jusqu'à m'en rassasier. Mais pour l'instant je creuse Sur cette idée curieuse Qui me sert de prétexte Pour terminer ce texte Car mon puits à idées Est désormais à sec, Tout a été Brassé A m'en clouer le bec. Yan LB Le 14 septembre 2016

Pas de malaise En ce mardi On est à l'aise Et dans le coup. Bien réveillés À la bonne heure: Café moulu Et bien dosé. Pas de problème En ce mardi On est à l'heure, Enfin je crois. La lune essaime Un ciel de nuit, Le jour "nait" plus En ces temps- ci. Mais pas le choix Faut y aller, Chausser nos pieds, Faut que l'on sue. Et c'est parti, Pas de malaise En ce mardi On est à l'aise. Yan LB Le 13 septembre 2016

Comme moi vous avez vu On est lundi ça s'agite, Un peu partout dans les rues Tout semble aller bien plus vite. Bien que nous soyons pressés Les feux sont plus souvent rouges Et lorsque l'on peut passer Les autos devant ne bougent. Le temps vraiment s'accélère Et malgré tous nos efforts Le lundi c'est la galère Pour faire avancer nos corps En ce début de semaine A la vitesse du temps Qui semble aller bien trop vite Après un doux et bon week-end. Je vous laisse en être juge Car de mots mes doigts s'agitent Et je dois en cet instant Mettre un terme à ce déluge En les couchant sur papier Virtuel ou recyclé Pour vous livrer sans le défendre Cet opus qui s'est fait attendre. Yan LB Le 12 septembre 2016

Aujourd'hui triste anniversaire: Quinze ans depuis que Manhattan  A vu tomber ses tours de verres Et les décès de trois mille âmes. Si certains détruisent des tours Déclenchant ripostes et guerres, D'autres, eux construisent des murs Séparant les hommes sur terre. Peut-être un jour l'humanité Avancera d'un même pas, Exprimant sa diversité A travers une seule voix. En attendant ce jour mythique Essayons de changer le monde En étant un peu moins critique, Porteurs de positives ondes. Que l'on vive ici ou ailleurs Nous avons nos tours et nos murs, Nos limites et nos frontières Que nos esprits n'osent franchir. Hier le World trade center, Demain d'autres murs , d'autres tours, Un peu partout sur notre terre, Est-ce vraiment notre avenir? Yan LB Le 11 septembre 2001- 2016

Repos dominical Pour moi obligatoire, Ça fera pas de mal De dormir comme un loir. Trop de choses à faire Mais besoin de souffler, De reprendre un peu d'air En cette fin d'été. Grass-mat, je dis peut-être, Car je suis du matin Mais pourquoi pas la sieste, Ça me fera du bien. C'est sûr, traîner au lit Sans pour autant dormir, Se lever sans courir Pour aller déjeuner. Prendre le temps d'écrire Le texte d'aujourd'hui Mais sans se fatiguer Ni vraiment réfléchir. Repos dominical Pour moi obligatoire, Ça fera pas de mal De faire un peu de lard. Yan LB Le 11 septembre 2016

Ce matin je fais le taxi Pour qui? Emma et Alexis Pourquoi? Moins de bus samedi. J'ai donc créé ma factory Et dans ma chevrolet matiz La course se paye à la bise. Au moins trois aller et retours En ce samedi qui commence Et vraiment pas de concurrence. A la maison le taxi mam's, De réveil, c'est sur, est en panne Et par son lit fait un détour. Dans mon auto passe partout Mes grands m'appellent uber pap's, Toujours là, de temps, en un laps. Je vous laisse, j'ai une course, Rappelez-vous à moindre coût: Une bise on est quitte of course. Yan LB Le 10 septembre 2016

Vendredi c'est plus cool Car le week-end prend forme, On quitte l'uniforme De nos vies professionnelles. Dans les rues moins de foule, Les "Rttistes" dorment pour se remettre en forme Ou bien se font la belle. On scrute un peu le ciel Pour connaître le temps Qu'il fera le week-end, Espérant du soleil. On prévoit pêle-mêle Sorties avec enfants, Du sport sans perdre haleine Et mille autres merveilles. Au final le programme Est souvent bien plus calme Mais reste tout de même Agréable à souhait. Vendredi c'est plus cool, Dans les rues moins de foule, Le week-end déjà sème Un peu de ses journées. Yan LB Le 9 septembre 2016

Cher papa, Je t'adresse cette lettre Car nous sommes sans nouvelles Depuis sept ans que ton être Est à l'horizon du ciel. Pour nous tu ne vieillis pas, Du moins ton image est stable Dans nos cœurs inconsolables Depuis ton départ là bas. Je sais que tu nous observes De ton jardin étoilé Et chaque jour sans réserve Tu es là en nos pensées. Si nous pouvions nous parler, Ne serait-ce qu'un instant, De tout de rien, père aimé, Je remonterai le temps. Beaucoup de nous ont vieilli, Des petits enfants sont nés Agrandissant ta famille De sang, de cœur, Cher pépé. Si tu reçois cette lettre Un jour, on ne sait jamais, Fais nous signe par la fenêtre De ton jardin étoilé. Ton fils Yan LB Le 8 septembre 2016

Aujourd'hui pas la pêche Pour vous livrer mes vers Mais pas question que je sèche Car j'ai plaisir à le faire. Je garde mes pensées Au fond de mon esprit Pour ne pas perturber Ce jour un peu moins gris. Mon texte sera court Tout comme mes idées Et sans faire d'humour Car je suis trop vanné. Mercredi nous invite À profiter de la vie, De suite je prends la fuite Pour lui répondre oui. Mais au fait quel idiot! Aujourd’hui je travaille. Il faut que je m'en aille Seront mes derniers mots. Yan LB Le 7 septembre 2016

Sensation de fatigue Et on n'est que mardi, Ça promet pour la suite Murmure mon esprit Qui lui déjà navigue, J'en suis sûr, en orbite. Un sommeil difficile Complique un peu la donne En ce début de mois  Où se rappelle à moi De mauvais souvenirs, Quand vient le huit, c'est pire. Si les années défilent, Jamais ne m'abandonne La douleur de la perte De ce père éternel Qui trop tôt c'est fait la belle Et qui me déconcerte Encore après sept ans Car je reste un enfant En parlant de mon père. Je me dis c'était hier Mais en tant que parent J'avance avec le temps. Si la vie est fragile, Le  sommeil difficile Quand on pense aux absents, Les jours semblent faciles, La douleur plus docile Avec toi, les enfants. Yan LB Le 6 septembre 2016

Ce matin triste ciel En ouvrant les volets Alors je m'émerveille Des rêves achevés. Dans mon mug: du café, Un nuage de lait Et un sucre ajouté Pour bien me réveiller. Déjà sept heures trente, C'est l'heure d'y aller, Faut pas que l'on se plante La première journée. Sur la route il pluviote Et les conducteurs freinent, Cette fois on y est Vraiment dans la rentrée. Dans mon costume gris J'apparais assorti Au ciel qui assombrit Ce laborieux lundi. Mais ma chemise blanche Atténue cet effet, Enfin me semble-t-il Dans le rétroviseur. Je relève mes manches Pour pouvoir travailler Et dénouer le fil Qui raccourcit les heures. Yan LB Le 5 septembre 2016

Aujourd'hui on est dimanche, C'est la journée  idéale Pour un repos familial. Nos corps et nos esprits planchent Pour utiliser au mieux Ce temps sacré et heureux. Certains prolongent la nuit Bien au-delà du matin D'un repos presque divin. D'autres avec de l'envie Profitent d'aller courir Ou bien comme moi d'écrire. Ensuite tout dépendra Du temps qu'il fera là-haut, Des prévisions météos. Là café ou chocolat Avec tartines beurrées De confiture maison C'est pas mal pour commencer, Ça donne déjà le ton De ce dimanche en famille. Ces derniers mots alléchants ont titiller l'appétit D'un corps et d'un esprit gourmands. Yan LB Le 4 septembre 2016

Sept heures debout Je me débarbouille, Enfile un survêt, Réveille les grands. Je fais la tambouille: Du lait "bouillu" Et Nutella tentant Sur Biscottes en miettes. Je leur dis deux mots Et comprends à peine Leur Bonjour Papa En ce samedi. C’est vrai qu'il est tôt, Je comprends leur peine D'être près de moi Au lieu d'être au lit. Adieu les congés , Les matins tranquilles Et les doux réveils Que nos corps choisissent. Bonjour le lycée, Les cours qui défilent Le radio réveil Que nos corps subissent. Yan LB Le 3 septembre 2016

Déjà un autre rythme A commencé hier, Le ballet des voitures A repris de plus belle Et peu à peu les jours Offrent du temps aux nuits. Déjà un autre rythme A commencé hier, Se lever semble plus dur, On laisse tout tel quel Pour ne pas être à court De ce temps qu'on poursuit. Un petit déj rapide, Entre deux un baiser Pour se dire bonjour Mais aussi un peu speed Belle et bonne journée À vous trois mes amours. Yan LB Le 2 septembre 2016