t-ex-t-il t-ex-tu-elle

Résister c'est aimer, C'est voir l'humanité  Autrement que chiffrée, Autrement qu'opposée. Résister c'est aimer, C'est croire aux libertés  Autrement que sur papier, Autrement qu'enchainé. Résister c'est aimer, C'est voir l'humanité  Autrement que pour soi, Autrement qu'entre-soi. Résister c'est aimer, C'est croire l'égalité  Autrement qu'en affront, Autrement qu'au fronton. Résister c'est aimer, C'est voir l'humanité  Autrement qu'une espèce, Autrement qu'en espèces. Résister c'est aimer, C'est croire en la fraternité  Autrement en conscience, Autrement en urgence. Yan LB  Le 31 décembre 

Qu'attends-tu de moi ? Qu'attends-tu de nous? Qu'attends-tu enfin De nos lendemains ? Tout me semble étrange: Mi démon, mi ange, De nos "pile ou face", J'fais l'impair et passe. Qu'attends-tu de moi ? Qu'attends-tu de nous? Qu'attends-tu parfois? Qu'attends-tu surtout? Rien ne semble écrit: Ni nos morts, nos vies, Les jeux, sets et matchs  Où on s'livre cash. Qu'attends-tu de moi? Qu'attends-tu de nous ? Qu'attends-tu enfin De nos baisemains ? Tout me semble exquis: Les pourquoi pourqui  De ces notes blanches  Qu'un silence enclenche? Qu'attends-tu de moi? Qu'attends-tu de nous? Qu'attends-tu des mois, De l'émoi, du flou? Rien ne semble exsangue: Se délie nos langues En ce verbatim D'une friendly team. Qu'attends-tu de moi? Qu'attends-tu de nous? Qu'attends-tu enfin Des jours dès demain ? Qu'attends cette dame ? Qu'attends ce monsieur ? Un Échec aux dames Et à nous... mes cieux. Ya

Je ne suis pas comme toi Pourtant on est tous pareils: On s'émeut, on s'émerveille  Pour un même paquet de choses, Pour un même bouquet de roses. Je ne suis pas comme toi Pourtant on a les mêmes rêves  Que le monde nous enlève  Quand l'amour est mis en pause, Quand les haines se superposent. Je ne suis pas comme toi Pourtant on a les mêmes veines  Irriguées de joies, de peines  Que nos cœurs ont en partage, Que nos heurts mettent en cage. Je ne suis pas comme toi Pourtant on est tous pareils: On s'émeut, on s'émerveille  Pour un même paquet de choses, Pour un même bouquet de roses. Je ne suis pas comme toi Pourtant on a les mêmes soifs, Pas toujours les mêmes coiffes Quand on naît ici ou là, Quand on a chacun nos lois. Je ne suis pas comme toi Pourtant on a les mêmes brides Qui enserrent notre image, Pourtant on a les mêmes rides Qui dessinent nos visages. Je ne suis pas comme toi  Pourtant on est tous pareils... On s'émeut, on s'émerveille  Avec le ciel pou

Dans ce monde à nous  Tu auras ta place, Le Roi et le Fou  Serons parmi- nous. Dans ce monde à nous Y-aura de l'espace  Quelque soit nos goûts, Quelque soit nos flous. Dans ce monde à nous Pas  besoin de glace, De miroirs à doute, On s'ra à l'écoute. Dans ce monde à nous  Tout est à construire Dans ce monde à nous Tout est à venir... Dans ce monde à nous Tout est à sourire, Dans ce monde à nous  Tout est à fleurir... Dans ce monde à nous... Dans ce monde à nous... Dans ce monde à nous Y-aura des palaces  Faits pour tous les goûts, Faits à moindre coûts. Dans ce monde à nous Pas besoin de chasse À la performance, A la dominance. Dans ce monde à nous Y-aura mille faces  A nos émotions, A nos déraisons. Dans ce monde à nous  Tout est à construire Dans ce monde à nous Tout est à venir... Dans ce monde à nous Tout est à sourire, Dans ce monde à nous  Tout est à fleurir... Dans ce monde à nous... Dans ce monde à nous  Y- San Le 21 novembre 2021 6

Une très belle journée  De novembre ensoleillé A parcourir les quartiers En tram 28 ou à pied D'une Lisbonne accueillante, Étonnante et si vivante. Une dernière soirée  Nos regards et sens comblés, Nos cœurs un peu les otages De Baixa, Alfama, D'elevador ici et là, De panoramas sur le Tage. Yan LB Le 10 novembre

Une journée à Sintra  Aller retour en train (Et de la marche encore😊) Son château des Maures, Ses nombreux jardins, Ses Palais de Pena, De Régaleira, Ou simplement de Sintra. Après 29 479 pas Et autant de wouah Fin de journée sur Lisbonne: Au détour des ruelles, Des montées et descentes, Quelque soit la pente  Le centre ancien résonne  De mille vies et rituels. Yann  Le 9 novembre 2021

Belle journée sur Lisboa: De la marche le long du Tage Du centre jusqu'à Belem Le pont du 25 avril d'en bas, Le monument en hommage Aux explorateurs et sans flemme Un pasteis de nata  Contre 26 000 pas. Le funiculaire de Bica  Pour prendre de la hauteur, Sous une automnale chaleur  Juste en face du Christ Roi Qui de la rive d'en face  Veille sur cette ville  Inscrite dans le passé Et la modernité Avec face à face Le musée d'art moderne Et le monastère des Hiéronymites. Vite le temps défile, La fatigue déjà nous cerne A demain pour la suite... Le soir petite balade  Au coucher du soleil Avant la sérénade Castelo de S.Jorge, Alfama pour nos gorges Mille et une merveilles. Yan LB 8 novembre 2021

Dans les années soixante dix  Dans un monde pré Netflix, En haut de la cage à poule  Y-avait pas encore Deadpool. Je jouais à la marelle Parfois même à l'élastique: Normal quand tu as deux sœurs  Entourées de jolies fleurs. Déguisé en Goldorak, En indien ou bien en flic Je me glissais dans la peau  D' un ou deux super héros. Aujourd'hui dans un Marvel Faut un Master post bac Pour comprendre qui et qui Tellement ils se multiplient. Les super héros y'en à trop  Au ciné, télé dans les livres  Je n'sais plus en être accros Tellement y-en à j'en suis ivre. Nous on avait que des "Man" Super, Bat ,Wonderwoman  Des Comics version DC Dans des films, à la télé. Spiderman et géant vert Pas celui de l'alimentaire Suffisaient à nous combler Dans la cour à la récré. Dans des salles 3D max Un film de Marvel par mois Ne laisse vraiment plus de place  A mes héros d'autrefois: Allez chiche je les cite Tous ensemble on se feat: L 'incroyable Hulk à Thor, Iron

Vagabond moribond  Dans le fond j’pète un plomb: La Seine est ma scène, Et ma peine est dans ses veines. Sous ses ponts moribond  Comme un con,j'me morfonds. Dans mon souk j'tourne en boucle, V'la mon look, J'sens le bouc. Suicidaire, je manque d'air : Lapidaire imaginaire. Sous le pont Mirabeau, J'ai les flots, pas le flow. Vagabond moribond  En aval,en amont De ce rap game en Seine  Je n'ai qu' les quais pour scène. Face à toutes ces épreuves  De ma soute faire peau neuve Des deux bords de ce fleuve  Qui  déborde et m'abreuve... Je suis à la manœuvre  Pour en faire un chef d'œuvre: Mise à l'eau de mes mots  Mise à flots de mon flow. Yan LB Le 17 octobre 2021

Au temps perdu des m'as tu vu, Y-avait du monde qui l'eut cru: De table ronde en Réunion, Ils parlent haut car pas de fond. De la télé à la radio  Ils prêchent le vrai comme le faux, L' inverse d' la veille au lendemain En souriant, serrant des mains. En attendant les fins d'semaines Les uns remplissent leur bedaine De Cnews ou de BFM, D'infos punchline, tarte à la crème. En attendant les soirs sans fête Les autres acquiescent de la tête  Tous ces discours généralistes  Portés par de pseudo-spécialistes. Autant perdu jamais ne fût  Le peuple des champs et des rues  La colère gronde à l'horizon: De hauts murs remplacent les ponts. Être entêtés, tourner le dos Ils pêchent ou bien rangent leur faux, Ne croyant plus aux lendemains , Ne glissant même plus leur bulletin. En attendant les jours de payes Les uns écoutent d'une oreille Les mêmes chansons et rengaines  Sur des promesses qui ne viennent. En attendant les jours de retraite Les autres acquiescent de

Fille des seventies, Sandrine elle est ainsi, Pleine d'amour et de vie, C'est nos cœurs qui le disent. Son sourire en vaut dix, Son regard est unique Avec elle on se fixe A l'horizon sans hic. Fille des seventies, Sandrine elle est ainsi, Mère et femme accomplie C'est nos cœurs qui le disent. Sa douceur enveloppe  Chacune de nos vies De disco et de pop, D'un amour infini. Fille des seventies, Sandrine elle est ainsi, Toujours jeune et sexy C'est nos cœurs qui le disent. Son bronzage souligne Qu'elle est notre soleil, La douceur de ses lignes, Une énième merveille. Fille des seventies  Sandrine elle est ainsi, Source d'amour et de vie C'est nos cœurs qui le disent... Ses cheveux qui ondulent Sur son joli visage Montrent que capitule  Le temps quant à son âge. Yan LB Le 2 octobre 2021

Face aux vents inconstants Ma plume en fleur de sel Décrit un océan Amical et rebelle. Un molosse en Granit  Reposant sur le sable  Scrute la dune où s'abrite La terre aux riches fables. Sur le sentier côtier  Se croisent promeneurs  D'un jour ou d'à côté, Acteurs et spectateurs  De ce tableau vivant, Éphémère éternel  Qui coulent dans leur sang Comme un bon caramel. Au loin le ciel se charge  Du temps qui vient après; Certains prennent le large, Les prudents leurs cirés. Un jour en Finistère, Ma plume en fleur de sel Divague entre la mer Et la plage où s'emmêlent Mystères et légendes, Danses, chants et musiques  De la digue à la lande, De la pointe à la crique. Yan LB  Souvenirs d'août 2021

A toi le magnifique  A toi l'incorrigible Souvent Flic ou Voyou Toujours professionnel, Un jour pierrot le fou  Bebel comme on l'appelle C'était un Morfalous. Pas de peur sur la ville Bien qu'il soit marginal, Fortin des misérables  L' as des as a du style Jamais à bout de souffle Le Cerveau de Cartouche Tant l'aîné des Ferchaux Était un guignolo. Loin d'avoir la scoumoune Dans hold-up ce cher clown Était un alpagueur, Un véritable acteur, Comme un singe en hiver Il était solitaire Et l'homme de Rio Se croit Borsalino. Une chance sur deux Que son itinéraire  D'un enfant " pas "gâté  En fasse l'héritier D'un ciné pas banal, D'un ciné populaire  Je le dis mais bon dieu Il nous manque l'animal. Yan LB Le 6 septembre 2021

On va pas se mentir,  Se parler pour rien dire Dans ces moments là  Un regard, un silence  Feront la différence, Feront qu'on sera là. On va pas trop en faire Se promettre l'enfer Dans ces moments là  Un geste une élégance  Viendront en résonances, Viendront donner le la. On va pas oublier Leurs visages figés Dans ces moments là  Un sourire en latence Viendra en souvenance Viendra dire "ils sont là". On va pas se promettre  De vivre ou de paraitre Dans ces moments là, Une larme en errance Signera leur absence  Signera la là la ... Yan LB Le 4 septembre 2021

C’est toute la province  que je vous fais découvrir  Au gré de cette itinérance  Où s'éveille un à un nos sens, Où nos cœurs se laissent recouvrir D'images dont nos yeux se rincent. De Kerrien à port neuf, Des amiets au rocher du singe, Ballade à Moguériec Sur le chemin côtier, Ici dans le vingt-neuf  Se repose un peu nos méninges  Parole du conteur Le Brech Par ces mots imagés. Yann Yan LB 3 premiers vers de Y Lu..

Rien n'est vraiment si simple: Il faut savoir être humble  Face à l'ampleur des vices De ce monde artifice, Société du paraître  Qui rejette les êtres  Un peu clowns, un peu elfes, Différents ou themself.  Cœur, carreau, pique ou trèfle, Peu importe les symboles, La couleur, les atouts Qu'on rejette ou nous greffe Qu'on affiche ou nous colle, Faut jouer son va tout Dans ce monde artifice  Bien loin du "Love and peace". Yan LB Le 11 août 2021 

Seul assis sur ma chaise Au milieu d'inconnu.e.s Sans écrire une thèse  Quelques mots bienvenus Sur ma deuxième dose Du vaccin dont on cause. Privé de libertés  Si point je ne le fais N'est-ce pas exagéré? Y-a-t-il un grand complot Qui résonne en écho  Contre l'humanité? Franchement la piquouze  Pour sauver tant des vies Y-a pire à supporter  Dans nos vies question louze: "Manger les pissenlits  Par la racine et ouais... Réserver en réa  Une chambre à perpet... Pleurer nos disparu.e s... As-t-on vraiment le choix? Pourquoi certains s'entêtent  Vu le risque encouru? Rien n'est vraiment facile Mais aujourd'hui le deal  Est de lutter ensemble  Contre l'épidémie  Qui ajourne nos vies. C'est ce qui nous rassemble. Le 19 juillet Yan LB 

À la femme de mon pote Aujourd'hui c'est son anniv  Et bien même si il flotte  C'est soleil là où ils vivent.  Déjà dix ans à Crouy  Où leurs trois mômes grandissent, Vingt ans à s'être dit oui En septembre qui se hisse. Et si les années défilent  Pas le temps de s'ennuyer Entre job à domicile Et quotidien à gérer. À la femme de mon pote Qui à l'âge de la mienne Que ce jour qui ravigote  Soit "Champagne et à la tienne". En ce lendemain de bal, Anne de multiples bises De nous à toi amicales Car te fêter est de mise. À la femme de mon pote, Mon complice de toujours, En ce jour qui tournicote Autour de toi plein d'amour. Yan LB  Le 15 juillet 2021

A l'heure où nos âmes  S'invitent au bal Des cœurs qui s'enflamment, C'est l'âme Hour. A l'heure où l'on slame Le bien feat the mal, Les joies sans les drames C'est l'âme Hour. Des crush à toute heure, Des match sur twitter, Des stories of Day C'est l'âme "Hort". A l'heure of consum Des amours posthumes, Des tristes regrets  C'est l'âme Hort. A l'heure où nos âmes  Recherchent le graal Ou tout autre quidam  C'est l'âme Hour. A l'heure où s'exclame  Nos cœurs qui s'emballent Pour un homme une femme C'est l'âme Hour... Yan LB  Le 5 juillet 2021

La vie et ses aléas Comme un manège enchanté  Peut nous entraîner parfois Dans des " desseins" animés. Tournicoti tournicoton... Entouré de mes amis: L 'escargot savant, Ambroise, Azalée, vache à pois roses  Flappy, lapin sympathique, Je réinvente ma vie: Les événements se croisent Et lorsque j'appuie sur pause  Je deviens narcoleptique. Tournicoti tournicoton... Mes souvenirs au séchoir, Je m'endors dans la journée  Pour réécrire l'histoire  De cette dernière année. Tournicoti tournicoton... Je me réveille en Pollux A la fourrure soyeuse  M'adonnant aux sucreries Et à mon amie Margotte. Plaisirs simples, pas de luxe, Photographies joyeuses  D'instantanés d'une vie Qui a l'âme ravigote... Tournicoti tournicoton. Yan LB Le 5 juillet 2021

Sous cette pluie d'été, Sous ces nuages gris, Sous ces mois covidés, Sous cette pandémie Le Val-de-Marne pleure. Sous cette déception, Sous nos cœurs militants, Sous bien d'autres raisons  Sous ces merci Christian, Le Val-de-Marne pleure. Viendront d'autres printemps, D'autres soleils ensemble, Viendront d'autres élans, De victoires ensemble. Si depuis quelques heures  Le Val-de-Marne pleure, Demain il chantera Un air de "Ah ça ira". Yan LB Le 4 juillet

Après des mois , des années, Sous d'autres toits en apnée, Après des moi en moins bien Et d'autres toi sans destin... Après des jours , des saisons  Sans notre amour ni pardon, Après des tours à se perdre Et des détours à emmerdes... Retrouvons, Retrouvons  Un peu de Nous du passé, Revenons, revenons Là où tout  a  commencé Reprenons, reprenons Comme si de rien n'était... Apprenons apprenons De nouveau à nous aimer... Après des faux à s'y croire  Sans nos défauts, nos histoires, Après des hauts, des débats  Sans nos rehauts, nos ébats... Après des vies loin de l'autre, Sans les envies qu'on se ôte, Après un monde à se fuir Sans les secondes à se dire... Retrouvons, Retrouvons  Un peu de nous du passé, Revenons, revenons Là où tout a commencé Reprenons, reprenons Comme si de rien n'était... Apprenons apprenons De nouveau à nous aimer... A nous aimer. Yan LB Le 3 juillet 2021

A nos noces d'argent, A nos noces aimantes  Et à nos deux enfants  Qui chaque jour enchante  Notre vie de parents, A Nos neveux, nos nièces, Beaux frères, belles sœurs, Les amis, les cousins,  Mes sœurs, ton frangin, Belle fille et filleuls, Et à tous nos aïeuls, Aux témoins de la pièce  Qui réunit nos cœurs Depuis vingt cinq printemps. A nos noces d'argent, A nos noces aimantes Et à tous ceux des nôtres  Qui sont sur les photos  Qui ne sont plus des nôtres Qui a travers leurs mots Sont dans le livre d'or Du jour où nos deux sorts  Ont scellé notre amour  Pour dix mille de nos jours. A nos noces d'argent, A nos noces aimantes  A nos projets ensemble  A ce qui nous rassemble  A notre amour intact  A chacun de nos actes, A nos désirs communs, Au toucher de nos mains, Aux baisers de nos lèvres, Au réel, à nos rêves. A nos noces d'argent, A nos noces aimantes, Au 22 juin prochain  Aux prochains 22 juin, A nos covoiturages, A chacun de nos âges, Chacun de nos visages  Qu

Depuis la 6ème  En classe bilangue  Anglais Italien  Notre fille Emma - et plus le temps passe- Se croit Italienne: Elle aime la langue, Rome et tous ses saints, Pâsta et pizza, Venise et les glaces. Depuis février  Elle est milanaise Pour y étudier  Et s'y sens à l'aise  Pas de vague à l'âme: Dans son nouvel home Face au Duomo, Face au lac de Côme, Visite à Bergame, Elle n'a pas de mots. Avec Erasmus, Malgré le virus, Son cœur s'enrichit  De nouveaux amis: Yana et Sara, Jan et je sais pas. Elle vit son rêve  Un bonheur sans trêve Qu'elle repartage  Sur son insta page.

Du côté de Cleder C'est son anniversaire  Le soleil et la mer  Font au mieux pour lui plaire. Le sable sous le vent  Égrène un peu les ans  Sur ce joli rivage Se fixe son visage. Sophie petite sœur, Ce jour est au bonheur  Celui qui vient de l'ouest  En chacun de nos cœurs. Il grandit et il reste En chacun de nos cœurs: Là-bas en Finistère  Ici sur d'autres terres.

A vouloir s'aimer trop Parfois ça sonne faux Soit on change de mec Ou bien on fait avec. A vouloir s'aimer mieux  Parfois ça sonne creux, Soit on change de fille Ou bien on se le dit. Chacun son style De sentiments, Chacun son il Et ses amants. Chacun sa stèle  À maladresses, Chacun son elle  Et ses maitresses. A vouloir aimer l'autre Parfois on fait des fautes, Soit on apprend de lui Ou on renonce à elle. A vouloir s'aimer tant Parfois on perd du temps Soit retour vers "ce lui" Ou direction untel. Chacun son style De maladresses, Chacun son il Et ses maîtresses. Chacun sa stèle  À sentiments, Chacun son elle  Et ses amants. A vouloir s'aimer top QParfois on se dit stop, Soit on va voir ailleurs  Ou retour au meilleur. A vouloir s'aimer grand La fumée des écrans  Fait oublier l'essence De chacun de nos sens. Chacun son style De sentiments, Chacun son il Et ses amants. Chacun sa stèle  À maladresses, Chacun son elle  Et ses maitresses. Yan LB

Un nouveau printemps à vivre  Sans nos proches bien trop loin, Une pandémie qui livre  Notre avenir à leurs mains. Certes ils font comme ils peuvent En ces temps si difficiles, Néanmoins les veufs, les veuves, Les orphelins sont cent mille. Quoi qu'il en coûte à ce jour Au rythme des non-annonces, Des passe-passe en discours, On fait avec, on renonce. Deux printemps qui se ressemblent: Le soleil sous la Covid, Sous confinement nous semble  Bien moins humain, bien plus vide. On s'accroche à cet espoir D'un vaccin libérateur Qui nous permettra un soir  De vivre sans horodateurs. Et pour la énième fois  Je regarderai le ciel, Puis Jupiter face à moi  Brouillera nos essentiels. Yan LB Le 31 mars 2021

Emporté dans un carrousel  De sentiments qui s'entremêlent Nos coeurs se trouvent, se bousculent, Interagissent et basculent Ensemble... Dans un Carrousel de vie,  D'amour infini, Dans un Carrousel de vie  De jours et de nuits. Rattrapé par les habituels  Moments qui figent ou qui scellent, Nos cœurs se perdent, s'acculent Puis s'abolissent et se brûlent  Ensemble... Dans un Carrousel de vie,  De haine et d'oubli, Dans un Carrousel de vie  Sans jours et sans nuits. Yan LB  Le 24 mars 2021

Avec leurs stratégies  Qui conditionnent nos vies, Suivies de gabegies Qui ont pour prix nos vies Je serais tenté de dire: "Allez ouste  Comme direz l'autre, Ils s'en foutent  C'est pas de leur faute". Avec leurs casseroles Au cul taille faitouts, Leurs actions " demi-molles" Aux solutions " fée tout", Je serais tenté d'écrire: Du balai Comme direz l'autre, Balayer: "C'est pas de leur faute." Yan LB  Le 15 mars 2021

Un clip, une chanson, des interprètes  Et puis laissez aller flâner vos êtres Ailleurs, ici, laissez vous emporter, Devenez un instant leurs passagers. Yan LB  Le 14 mars 2021

Sans le soleil et sa chaleur, Nous n'étions plus que tous les deux, Le cœur en veille et sans bonheur, Nous étions paille et couvre-feu. L 'instant d'avant filait le temps  D'un amour bercé de lumière, L 'instant présent nous le reprend, La nuit en est si coutumière. Sans le soleil et ses rayons  Nous n'étions plus que des haillons, Et si nos cœurs encore en laisse N'étaient devenus que paresse. L 'instant à vivre est pour autant  Délicieusement notre automne, Des éclaircies s'y invitant  Avant que l'hiver nous harponne. Sans le soleil et ses merveilles  Nous n'étions plus que tous les deux, Le cœur aimant mais en sommeil, Nous étions faille et entre deux. L'instant d'après file à présent  Dans la lumière et la chaleur  D'un astre mouvant émouvant  Où prend source notre bonheur. Yan LB  Le 6 mars 2021

Ma vie en a pris acte Avec ou sans Covid  Je suis le cas contact  D'une femme vivide. Loin d'être un cas unique En voici les symptômes, Les soins thérapeutiques  De mon médical home: D'abord un simple rhume  Soigné par des agrumes, Du miel ou bien du rhum Qui au coeur vous assomme. Ensuite un peu de fièvre, Celle de nos deux corps, Qui nous rend un peu mièvre  Malgré leurs anticorps. En mode distanciel  On s'aime par écran, S'embrasse sous un masque  De recommandations. Chacun son logiciel Ou son médicament, Sa solution fantasque  Telle est ma prescription: Appliquez bien les gestes  Tendres et sans barrières  Sans en être indigeste Ou faites marche arrière. Je suis le cas contact  Du jeu le " mal à dit" Piochant carte artefact  De "l'amour maladie". Soyons un peu sérieux Au-delà du symbole, Rien de très mystérieux, Voici mon protocole: Tester pour découvrir, Isoler , protéger, Tracer un avenir A vivre et partager. Et puis mon PCR Né

Je ferme les yeux sur ce monde Une nuit ou quelques secondes: J'ai vingt ans, les traits d'un enfant Une vie et des horizons, Des jours, de multiples saisons A découvrir au fil des ans. J'ouvre les yeux un beau matin, Regarde l'heure et vois mes mains  Epaissies, marquées par le temps. Dans le miroir où est l'enfant Que je voyais en me couchant La nuit dernière ou celle avant. Une nuit, une vie encore Baignée de pollen et de fleurs Le lendemain un autre corps  Enveloppe déjà mon coeur De pétales un peu fanées  A la sève point asséchée. Je ferme les yeux sur ce monde Une nuit ou quelques secondes, Je suis papa et trentenaire, Heureux époux près de leur mère, J'ouvre les  yeux, quarante-huit piges  Des visages en moi se figent. Ils sont à mes yeux trop nombreux, Mon père est le premier d'entre eux. Je cligne des yeux , rêve un peu A tous ces moments si heureux D'hier, d'aujourd'hui , à venir Qu'ils soient à vivre ou souvenirs. Je ferme les yeux

Nous ne pensons qu'au vide De nos vies sous Covid Sous perfusion d'annonces  Rythmées d'un Madison De pétales, de ronces Qui à l'âme bâillonnent. Faut-il que l'on renonce  A nos vies enthousiastes, Faut-il que l'on dénonce  Ce futur covidien Prégnant au quotidien En vidant nos ballasts. Nous ne pensons qu'au vide De nos vies sous Covid. Pourtant y-a le vaccin Face au virus malsain Et puis par le passé  D'autres fléaux défaits. Faut-il que l'on énonce  Les raisons d'espérer Un horizon sans cloche, Faut-il qu'on se prononce  Sur tout ce qui est fait A la moindre anicroche. Nous ne pensons qu'au vide De nos vies sous Covid: Retrouvons des couleurs, Gommons les statistiques  Et puis surtout nos peurs De ce mal atypique. Nous ne pensons qu'au vide De nos vies sous Covid Sous perfusion d'annonces  Rythmées d'un Madison De pétales, de ronces Qui à l'âme bâillonnent. Yan LB Le 29 janvier 2021

  L' amour ne coûte rien,  Il suffit de s'aimer. Ne pas gâcher de riens  Ce sentiment qu'on sème Le temps d'une saison... De L' amour, l' amour qu'on poétise, L' amour, l' amour en friandise L' amour, l' amour quoi qu'on en dise, L' amour, l'amour reste de mise. L' amour est éternel, Il suffit de s'aimer. Ne pas rendre irréel  Ce sentiment qu'essaime Le temps et ses raisons...  D'un Amour, amour qu' on labélise, Amour, Amour qu'on minimise. L' amour, l' amour quoi qu'on en dise, L' amour, l'amour reste de mise. Etre aimé se cultive, S'apprend avec le coeur, Aimer n'a pour dérive  Que celle de nos peurs Et leurs déclinaisons ... De L' amour, l' amour qu'on numérise, L' amour, l' amour qu'on analyse. L' amour, l' amour quoi qu'on en dise, L' amour, l'amour reste de mise. L' amour n'est point fragile, Il suffit de s'aimer  De r