t-ex-t-il t-ex-tu-elle

Je suis né sous Pompidou, Mille neuf cent soixante douze Et Johnny l'année suivante Nous chantait je t'aime en blues. J'ai voyagé un peu partout Sous Giscard et Raymond Barre Suivant les vies trépidantes De mes parents un peu routards. A l'époque de François, Grand père a sauté de joie J'en devinais la raison: Tant d'années comme maçon. La retraite à soixante ans, Lui apprenti à onze ans, Ça lui parlait forcément Plus qu'au gamin de neuf ans. Deux mandats sous Mitterrand, Me voilà déjà un homme, Les copains de régiment, L'envie de croquer la pomme. Marié sous Jacques Chirac, Devenu papa -quelle claque- Je gravis les échelons Et achète une maison. Y-a ensuite le Fouquets, Le bling bling et le karcher, Un casse toi pauvre con Qui laissent un goût amer. Moi je perds un peu la tête Lorsque bien trop tôt mon père S'envole pour l'horizon Embrasser ses père et mère. Après l'hyper présidence D

Y-a pas vraiment d'homme idéal Y-en a des biens et des bancales, Y-en a des beaux et des banales Et puis aussi il y a moi. Je n'ai rien de l'homme idéal, J'ai mal aux reins, je suis tout pâle, Et j'ai l'esprit comme un dédale Pourtant, pour toi, il n'y a que moi. Parfois monte les décibels, Des paroles un peu moins belles, Ça peut sembler même irréel Et puis y-a toi tout contre moi. Y-a pas vraiment d'homme idéal Y-a des costauds, des plus fragiles, Des jolis coeurs et des rebelles Et puis aussi il y a moi. Je n'ai rien de l'homme idéal, Mon coeur n'est ni dur ni d'argile, Mon grand corps fût un "état long" Qui maintenant a pris du poids. Mon visage s'est arrondi, Mes yeux sont marqués par des plis Faut bien me faire à la raison Je ne suis plus de premier choix. Y-a pas vraiment d'homme idéal Y-à bien sûr celui de Guerlain, Celui des autres et le tien Qui n'ont rien de l&

File moi un malabar Au goût fraise synthétique, Je te laisse le tatoo, Ma peau y est allergique. Tu me prends pour une poire, Il y a comme un malaise, Je ne veux pas d'un bi-goût Au parfum Citron et fraise. Je veux bien en machouiller A la menthe à la rigueur Voir même le partager En le coupant en longueur. Rien ne vaut l'original Jaune au goût tutti frutti, Franchement il est pas mal, Bien mieux qu'au cocktail de fruits. En mâchant ce chewing gum Lorsque j'étais un enfant Je me croyais malabar, Un titan,presque un bonhomme. Maintenant j'ai moins de dents Mais il n'est jamais trop tard Pour retrouver ce  plaisir D'en déballer un ...Que dire... Yan LB Le 29 juin 2017

Encore trois jours à vous offrir Mon bouquet de mots au quotidien, Encore trois jours à vous décrire Ma vie d' E.T. parmi les humains. Je continuerai de temps en temps A vous livrer avec tout mon coeur Mon ressenti, mes rêves d'enfant En choisissant les plus jolies fleurs. Un an et demi et 600 textes Un par jour et parfois même deux Tous les sujets furent des prétextes Pour écrire et dire les mots bleus Comme le chantait si bien Christophe Ou puisé à l'encre de tes yeux De notre ami Francis d'Astaffort, Pour les comparaisons j'ai pas mieux. Certains écrits ont pris d'autres formes En étant accompagnés de notes Jouées du bout des doigts au piano Et chantées seul ou bien à deux voix. Ce pari semblait déjà énorme Avec Martine, poète pote, Alors six mois, seul avec mes mots Me fait fin juin prendre une autre voie. Merci à tous et toutes pour vos likes, vos commentaires et vos soutiens pendant 545 jours aujourd'hui

Les vacances approchent Mais pas pour les élèves Qui attendent leur sésame Pour quitter le lycée Et enfin entamer Un cursus adapté Avec leur bac en poche. Pour Emma ce matin L' oral du bac français Puis enfin une trêve Pour retrouver du calme Et une bonne mine Dans le bois aquitain Des Landes girondines. Je croise mes dix doigts Pour qu'elle est de la voix Et une bonne note Au regard du travail Fourni depuis un bail, Qu'elle fasse un sans faute Ou du moins pour le mieux. M, E, R, D et E. Yan LB Le 27 juin 2017

Dès le premier regard, Dès le premier contact, Dès les premiers échanges On ose un au revoir Car nos coeurs ont pris acte De l'autre, c'est étrange. Y-a comme une alchimie Y-a comme une énergie Qui unit chaque vie, C'est l'histoire du monde, Y-en a chaque seconde  Des toi et moi font "oui". Qu'elles soient un peu trop courtes Ou traînent en longueur, Parfois elles déroutent Ces histoires de coeurs Qui nous tombent dessus Même au coin de la rue. Dès le premier regard, Dès le premier contact, Dès les premiers échanges On pense au premier soir Où avec un peu de tract Les aimants se mélangent. Yan LB Le 26 juin 2017

Sous les coteaux La marne s'écoule Entrelacée Par plusieurs villes. Sur les coteaux Y-a pas la foule, On vit caché Du temps qui file. Y-a même un vin Pour initiés Qu'on peut goûter Par ci par là. Du piccolo Et qui se boit Comme il se doit Sans picolo. Un peu plus bas Y-a la musique Qu'on fête en juin Depuis Jack Lang. Ici et là Le bois crépite Puis passe un train, Les verres tanguent. Les barbecues, L 'alcool, la bouffe, Le temps est doux Si on f'sait plouf Einh! les amis Dans la rivière, À Champigny Comme à la mer. Des promeneurs Sur les sentiers, Des bateleurs Au bord des quais, La marne vie Le long des villes, La marne ici Devient fébrile. Elle entre en scène Bien en amont Sur un plateau De haute marne. Elle entre en Seine A Charenton Verse son eau, S'y désincarne. Un dernier verre A partager Sous la tonnelle De ce jardin. Un dernier verre Et un baiser Lancer au ciel

Sous ce ciel gris et ventilé De la fraîcheur sur le matin De la douceur dans nos mains Et un lit qui reste défait. Nos corps y traînent fatigués Par plusieurs jours caniculaires, Par ces heures à manquer d'air Et des nuits presque réveillés. C'est la Saint Jean pour les amants "Comment ne pas perdre la tête", Comment ne pas faire la fête Au coeur d'un temps virevoltant. Le lève tôt reste au dodo, Passe un bras au dessus du drap, Tend l'oreille, entend les oiseaux Et se rendort pour une fois. Il se colle contre son dos, Passe un bras autour de sa taille, Remet le drap, il fait moins chaud Et au jour levant dit bye bye. Recroquevillé contre Elle Son coeur lui dit : La vie est belle ! Comm'deux amants à la Saint Jean Leurs corps se font, eux, plus pressants. Sous ce ciel gris et ventilé De la fraîcheur sur le matin De la douceur dans nos mains Et un lit qui reste défait. Autour du feu de la Saint Jean Dansent de

J'ai quarante cinq ans Et comme le beau temps Je peux être excessif. Je me souhaite donc En ce vingt-deux quelconque Un bon anniv festif. Je le mérite bien Me glisse dans l'oreille Mon ego de sortie. S'il y a bien quelqu'un Pour qui je m'émerveille, C'est toi mon cher esprit. Mes neurones surchauffent Par ce temps déglingué Ou bien est-ce l'inverse? Si mon esprit s'échauffe Le temps d'une journée Mon corps lui à l'inverse Recherche la fraîcheur Et ralentit mon coeur Qui bat comme à vingt -ans. Je me souhaite donc Avec vous et quiconque Mes quarante-cinq ans. Yan LB Le 22 juin 2017

Au coeur de la canicule, Corps chauds et mous déambulent A la recherche de l'ombre, De la nuit et sa pénombre. Pas un brin de vent ni d'air, Asphyxiant est l'atmosphère, Un seul trésor à tenir : De l'eau pour se rafraîchir. Au coeur de la canicule, On s'enferme dans nos bulles Hermétique et composée D'un air frais climatisé. Pas un brin d'air ni de vent, L' atmosphère est asphyxiant: On bouge le moins possible Pour ne pas être irascible. Au coeur de la canicule, Légers sont les vêtements Même dans le crépuscule La chaleur monte d'un cran. Pas un brin d'inspiration Pour mon esprit assoiffé En cette douce saison Qui n'est plus ce qu'elle était. Yan LB Le 20 juin 2017

Ce matin mise " en marche ", (oups, mince)mise en route De ma nouvelle auto Direction le boulot. Adieu ma Chevrolet, Mini maxi Matiz, Bienvenue à la C, Number one, robe grise. Encore des démarches, Des dépenses qui coûtent Mais faut bien y passer Quand on s'prend un pilier. Y-a des choses plus graves Comme cette abstention, Si les français en bavent Qu'ils fassent attention. Ce droit leur appartient, Le laisser en jachère Fait d'eux des citoyens Dont la voix vaut pas chère. Perso moi ça m'attriste, C'est oublier les guerres, Les combats pluralistes De nos pères et mères. Yan LB Le 19 juin 2017

Le soleil est partout Le soleil est à nous, On voit sur les visages Des sourires plus larges. Sa chaleur est en nous, Sa chaleur rend doux Les coeurs sortis d'hivers Qui ont donc fort à faire. Tout semble plus facile, Tout semble plus charmant: L' amour est moins fébrile, Les corps plus engageants. En ce dix-huit de juin On fête les papas, Ceux qui sont partis loins, Ceux qui sont encor là. Le soleil est partout Le soleil est en nous: Tout semble bien plus beau Par cette météo. Moi je me lève tôt Pour profiter au mieux De ce temps merveilleux Qui mérite un "chapeau". Il faut être prudent, Faire bien attention Car avec le beau temps Gare à l'insolation. Yan LB Le 18 juin 2017

Il y avait le commissaire Cabrol Qui jouait dans les cinq dernières minutes, Et qui résolvait chaque fois les enquêtes Dans le temps indiqué au deuxieme vers. Il y a surtout le professeur Cabrol Auquel il faut rendre hommage une minute: Il est pionnier en Europe et pour perpette De la greffe cardiaque, quel savoir faire. Yan LB Le 17 juin 2017

En quelques mots mais pas trop Commencera mon propos Pour publier en ce jour Mon billet ou non d'humour. Ce premier quatrain encré Me permet d'envisager D'honorer, sans trop d'effort, Ce pari un jour encore. Je vous l'avoue mon esprit Ces derniers temps semble cuit Pour conserver la mesure Qui rythme cette aventure. Il est asséché d'idées, Vidé de propositions Qui pourraient, je crois, combler, En mots, ma page à foison. Je l'avoue je manipule Mon esprit pour qu'il achève Ce vers en une virgule, Un point et une fin brève. Il ne peut hélas conclure Sur ce cinquième quatrain Cette si belle aventure Qui relient nos "par" chemins. Yan LB Le 15 juin 2017

J'ai tout écrit ou presque Sur nous deux, notre amour, Déroulé cette fresque Sur des milliers de jours. Y-a rien de romanesque C'est juste notre histoire, Ce n'est pas ubuesque, Suffit vraiment d'y croire. Même encore à nos âges On peut brûler d'amour, Ecrire une autre page Au livre qui est en cours. Pas de dernier chapitre, D'épilogue impromptu Avec un mauvais titre Et des mots un peu crus. J'ai tout écrit ou presque Sur ton sourire aimant, Déroulé notre fresque Au fil de nous, du temps. Y-a rien de titanesque, Maintenant qu'on est vieux, Ça peut sembler grotesque, On s'aime encore mieux. Yan LB Le 14 juin 2017

On est si bien au mois de juin Quand le soleil en haut du ciel Illumine de sa lumière Nos vies d'hommes justes terrestres. On essaye toujours en vain De prévoir le temps de demain, De mettre en boîte l'arc en ciel Bien qu'il ne se laisse pas faire. En jouant comme un homme orchestre Avec nos pieds et nos deux mains On espère entendre un refrain Vantant l'été au mois de juin. On est si bien: y-a le soleil, La nature, tant de merveilles. On est en juin: Les jours sont longs Et belle est vraiment la saison. Yan LB Le 13 juin 2017

Lui: As-tu mis le drap housse Et celui de la couette, Oh ma chérie, ma douce Je veux faire la sieste. Elle: Regarde dans l'armoire Et en cherchant un peu, T'y trouveras sans doute La couleur que tu veux. Lui: J'ai ouvert le placard Pris le gris pas le bleu, Mes rêves eux s'en foutent Des couleurs de mon pieux. Elle: C'est bien t'es autonome Tu vas pouvoir dormir, Moi faire un clafoutis En mangeant des cerises. Lui: J'suis bien dans ma sweet home, De mon lit je sens cuire Ton gâteau... Plus envie De dormir sans "cerise". Elle: Repose-toi un peu, Tu sembles fatigué: En choisissant le bleu T'en as un peu trop fait. Lui: J'ai comme l'impression Que tu es ironique... Elle: Tu crois, mon chéri, non... Point je n'oserai ( hic). Yan LB Le 12 juin 2017

Lumière Couleur Dimanche Soleil Été. Lumière Bonheur Tes hanches T'es belle, Café? Lumière Effleure Mon ange Tu dors Encore... Lumière Chaleur On mange Grillades, Salade? Lumière, Des coeurs, L' amour Un jour, Toujours. Lumière, Ma fleur, Le ciel, T'es belle J'accours. Yan LB Le 11 juin 2017

Une belle soirée Avec quelques amis On a "karaoké" Jusqu'à plus de minuit. Une belle énergie Et de la volonté Derrière les micros: Du beau, du vrai...du faux. De Goldman à Johnny A Gilbert montagné, Avec Charles Aznavour On a chanté l'amour. Le groupe a déchiré A en griller l'ampli: Du coup acapella En mangeant nos pizzas. Avec Vincent Francky C'était l'amour aussi, "Mon vieux" a cartonné Et bien d'autres aussi. Ce matin plus de voix: Les esprits "libérés, Délivrés" , enchantés D'avoir chantés.... Je crois. Yan LB Le 10 juin 2017

Oui Le bus c'est sympa Quand on ne le prend pas. Le bus j'en suis avide Surtout lorsqu'il est vide. Puis aux heures de pointe Attendre qu'il se pointe C'est vraiment le pied Ou vaut mieux être à pied. Quelque soit le trajet Faut savoir patienter Ou downloader l'appli Qui vous dit : "Il arrive". Y-a ceux en site propre Qui je l'avoue sont top Et ceux dans le trafic A tourner en bourrique. Ne parlons pas odeurs Loin du bouquet de fleurs, Mélange indéfini Qui le soir se ravive. Oui le bus c'est sympa Quand on n'a pas le choix, Mon arrêt est en vue: Arrivé qui l'eut cru. Yan LB Le 8 juin 2017

Uber pap's est out Pour cette semaine, On attend l'expert Et ses commentaires. Combien pour ma croûte Qui en vaut la peine: Pratique et utile, Besoin non futile. Problème de place Au sein des garages, Voiture en voyage Dans le Val de marne. J'avoue ça m'agace Car perte de temps Mais aussi d'argent: Quand le sort s'acharne. L 'expert est passé Au sein d'un garage Où mon véhicule Était censé être. Tout est retardé: Rester calme et sage Au fond de ma bulle, Rien laisser paraître. Uber pap's patiente, Attend l'expertise Faut pas qu'il déchante, Son smiley  est " Cheese ". Yan LB Le 7 juin 2017

Pas la force d'écrire Ni même de sourire, Juste ces mots pour dire À tous un grand merci. Quelques banalités Me viennent à l'esprit Pas la force aujourd'hui D'oser les publier. Je pense à notre chien Qui hier s'est éteint, Aux dix-huit ans de vie Avec notre Pepsi. On le cherche partout Ce petit canaillou Il est dans chaque pièce De notre maisonnée. Dans l'entrée y-a sa laisse, Le salon son panier, Sur le sol sa gamelle Et nos larmes de sel. Adieu vieux compagnon, Ami à quatre pattes Merci pour ces saisons: Ton affection nous flatte. Yan LB Le 6 juin 2017

Notre compagnon à quatre pattes Pepsi Présent depuis plus de dix-huit ans dans nos vies S'en est allé pour rejoindre un autre pays Que certains canidés appellent paradis. Il a vu naitre puis grandir nos deux enfants Qui peu à peu pour lui sont devenus géants, Il avait du pep's et tellement d’énergie Ce bichon maltais, membre de notre famille. Nous l'avons accompagné jusqu'au dernier souffle Pour éviter comme ces derniers jours qu'il souffre, Bien qu'il ne soit évidemment qu'un animal Son départ nous cause de la peine et du mal. Adieu Pepsi, repose avec tes congénères Tu nous a comblé de wouaf wouaf et de léchouilles, Il y a dix -huit ans nous avons eu  du flair En t’accueillant chez nous toi et ta jolie bouille. Yan  LB Le 5 juin 2017

C'est lundi on se lève On se prépare encore Pour aller travailler Et gagner notre croûte. C'est lundi ils font grève La révolte est à bord De notre maisonnée: Personne ne m'écoute. Chacun poursuit ses rêves Pas de bruissement d'eau, De pas un peu lourdeaux: Mon esprit a un doute. Cette inquiétude est brève Car d'un coup mon cerveau A comme un coup de chaud: C'est férié, je m'en croûtes. Je traîne donc au lit En ce lundi de juin Même si ma vessie Me dit c'est le matin. C'est lundi on se lève Chacun à notre tour A la fin de nos rêves Fait de paix et d'amour. Yan LB Le 6 juin 2017

Il faut apprendre à vivre avec les attentats Qui partout dans le monde ici comme là-bas Frappent aveuglement de nombreux innocents. On aura beau lutter contre ces terroristes Lorsque la haine et l'ignorance entrent en piste Il faut bien plus que des mots justes rassurants. On peut essayer d'en comprendre un peu les causes, On voudrait que ces replay soient toujours sur pause: Plus jamais d'images chocs et de tweets hommages. Il nous faut des gouvernements qui enfin bossent Pour que le monde, demain,celui de nos gosses Apprenne à écrire et vivre le mot partage. Yan LB Le 4 juin 2017

Cheveux à la brosse, Cuir sur les épaules, Il l'a joue beau gosse A l'entrée du Hall. Il traine ses guêtres En bas de l'immeuble, Face à son mal être Il faut bien qu'il meuble Avec ses compères Ce temps inutile, Ce temps à rien faire Qui pourtant défile. Au café d'en face Il prend un demi Et un gratte gratte Des fois que la chance Lui fasse un jour face, Lui offre une vie Peut-être moins plate, Un peu plus intense. Les cheveux blanchis, Toujours à la brosse, Il l'a joue papy, Un peu moins beau gosse. Yan LB Le 3 juin 2017

Jeudi soir une absence, Mon esprit en errance Une demie seconde, Un pilier en béton Dans un parking couvert Et la voiture en vrac. C'est sûr y-avait un con Pas garé où il faut, J'y ai fait attention Tout en manquant de peau: Je ne suis pas amer, J'en n'ai fait pas des caisses. Appel à l'assurance Et mondial assistance Une auto moribonde - Neuf ans c'est pas très bon- J'ai pas les idées claires, Il fallait que je braque. Ce n'est que matériel, Presque pas de séquelles Un peu mal au poignet Et au porte monnaie? Tout dépend de l'expert Et du prix de ma caisse. Yan LB Le 3 juin 2017