t-ex-t-il t-ex-tu-elle

Mes enfants, Dans le ventre de votre mère  Merci de m'avoir choisi pour père, De m'avoir fait grandir encore  En découvrant vos petits corps: L 'émotion de votre naissance  Demeure en chacun de mes sens. Mes enfants, Dans la chambre de votre enfance  J'ai retrouvé mon innocence En berçant mes nuits agitées  De vos deux coeurs qui respiraient. Vos petits doigts qui sert le mien  Demeurent en moi comme un parfum. Mes enfants, Aujourd'hui vous avez grandi, Deux adultes qui font leur vie, Moi j'ai muri à vos côtés Riche ainsi d'être tant aimés: Par vous, votre maman aussi Sans laquelle triste est la vie. Je vous souhaite de l'amour  Du bonheur un peu plus chaque jour, Je vous souhaite de l'équilibre  Dans vos vies et de rester libres  De rêver et d'imaginer  Comme votre papa le fait. Yan LB Le 1 janvier 2021

Adieu Robert Hossein: Une vie de théâtre  Acteur, metteur en scène Et Joffrey de Peyrac. Un rôle parmi d'autres  Qui marque une carrière, Une carrière sans faute Reconnu par ses pairs: Méchant du professionnel Au côté de Bébel, Dans madame sans-gêne  Au bras de Sophia Loren. Sa vie est une épopée  Comme celles sur scène  Qu'il savait raconter En nous tenant en haleine. Aujourd'hui c'est la première  De "Robert s'en est allé" Son dernier grand spectacle Avant le ciel étoilé. Le coeur d'Angélique se serre, Car Joffrey le balafré, Sauf un dernier miracle, Ne jouera plus à ses côtés. Yan LB 31 décembre 2020

2020 part à vau-l' eau: Plus de bars ni restos, De culture ni de shows. De cinoche à gogo. 2020 part à vau-l'eau: Manque de lits à l'hosto Pour des questions d'€uros, De covid sur le dos, 2020 part à vau-l' eau: Année sans JO -De plus est à Tokyo- Ni de foot à l' Euro.  2020 part à vau- l'eau: Sans devenir barjots, Ni experts en complots C'est quand même "Water-l'eau". 2020 est presque clos  Vu la pluie en rideau  Pas sûr que "l' an go" Nous remette à flots.  A 2020 l'an claustro, Nos vies en rideaux Lancent en choeur un mot, Juste un seul mot : tchao. Yan LB  Le 31 décembre 2020.

A 2020 " l'an merdeur" Je préfère l'antérieur. 2020 est d'un " an nuit": On meurt de tout sauf d'ennui. Des attentats, du covid Et des autres maladies, De la faim aux fins de vie, Des accidents de la vie. Tous ceux qui laissent un vide Et celles que l'on oublie D'avoir trop fermé les yeux  Sur leurs corps couverts de bleus. A 2020 l'anxiogène Je préfère l'antigène. 2020 un "an foiré " Par de nombreux enfoiré.es. Ceux et celles en "experts" Qui contredisent leurs pairs Et les autres anonymes, Prix Nobel en complotisme. Les rebelles démasqué.es Qui nous mettent en danger, Les "gestionnaires de lit" Qui crient à l'économie. A 2020 " l'an merdeur" Je préfère l'antérieur. 2020 est une " année rit" Pas un jour sans âneries. Rappelez-vous de Sibeth Aux traits d'humour hors compêt Qui sous son air un peu kitsch  nous prenait tous pour des quiches. Rappelez- vous des consignes 

Claude Brasseur un nom d'acteur  Pierre son père, Alexandre son fils Trois prénoms, une famille Dans la vie comme sur scène, Bien que sa mère s'appelait Joyeux - Odette actrice qui dit mieux - L' annonce de sa mort cause peine. Claude un immense acteur: Le père de "Vic" Sophie Marceau Dans la boum évidemment, Le viager (Noël Galipeau), Un éléphant ça trompe énormément, Vidocq sur le petit écran, Et puis plus récemment  Le fameux Jacky Pic de camping.  Claude un acteur à la bonne mine, Nominé et césarisé à multiples reprises, Meilleur acteur pour la guerre des polices, Dans un second rôle "d'un éléphant..." Encore un grand qui part maintenant Et qui nous laisse orphelin  D'un cinéma qui fait du bien. Nous irons tous au paradis: Nous, toi, Jean, victor et Guy... Yan lb

Texte écrit en hommage à ma tante avec des mots choisis par ma cousine. Tout se mélange dans ma tête, Ma mère, maman s'en est allé... Mon cœur quant à lui s'entête A pardonner et à l'aimer. Tant de silences, de mots qui manquent Ceux qu'elle n'a jamais su me dire, Ceux qui ne font pas toujours plaisir, Malgré tout déjà elle me manque. Face à la vie, aux maladies Elle a montré beaucoup de force, Et maintenant que vient la nuit La paix pour elle s'amorce. Il y a des mères et des mamans, De l'amour malgré bien des vents, De l'amour à satisfaire D'une fille pour sa mère. Qui ne s'est jamais disputé? Qui n'a jamais jeté la première pierre? Nos coeurs sont des lieux prisonniers De souvenirs tristes ou amers. Il suffit de semer des fleurs Pour les embellir en cette heure: Moi je prie la vierge Marie Pour apaiser nos vies, sa vie.

J'ai un beau-frère agriculteur, Des vaches à traire et éleveur, Il a de quoi faire, compte pas ses heures Il aime sa terre du fond du cœur. Il a trois mômes avec ma soeur Un premier môme d'un autre coeur, Dans son village il est acteur, Conseiller sage bureau des pleurs. L' état pour lui n'a pas de fleurs, Juste des normes à lui offrir, Quand vient la nuit  sur son tracteur  Il est en forme, plein de sourires. J'ai un beau-frère agriculteur, Toujours à faire,avec le cœur,  de la sueur, Yan LB  Le 5 novembre 2020

Mon cher neveu mon cher Maxence Il m'en faut peu avec aisance  Pour te parler en.quatre vers  En buvant de l'eau dans un verre.

Le Covid est le flambeau  De tellement de fléaux. Pour Révolutionner ce monde, Plusieurs options s'offrent à nous. En gisant depuis nos tombes: Sans coût ni coups pour le coup. En vivant ces instants sombres: De mouton devenons loup. Révolutionnons ce monde  Du fond de notre canap. Révolutionnons ce monde: Discussion riche en agape. Le Covid est le flambeau  De tellement de fléaux. Manque de lits de moyens, Pas de place pour l'humain. "La faute à qui à personne" Dans nos oreilles résonnent. Pourtant notre société  Est coupable comme nous De vision ou de gestion A vue et sans horizon. Si gouverner c'est prévoir, Décider, donner espoir, Choisir et nous expliquer Du sommet du Palatin, Aujourd'hui,c'est mécontenter, C'est vouloir nous faire croire, Qu'il nous faut tout laisser choir  Pour entrevoir le matin. Le Covid est le flambeau  De tellement de fléaux. Choisissons entre Révolutionner le monde En gisant depuis nos tombes. Ou  la peur au ventre Révo

Que l'on trace sa piste  Ou bien qu'on soit hors-piste L' amour existe, Que l'on soit sur sa liste, Qu'on soit soft ou bien fist L' amour existe. Qu'on soit un peu turfiste  Pour de vrai , pour la chiste  L 'amour  existe. Que nos cœurs soient de schiste, De calcaire ou granit  L' amour existe. Que l'on soit gai ou triste Même un peu utopiste  L' amour existe. Yan LB Le 27 octobre 2020

Samuel il enseignait Ce droit à la liberté, Essentiel à notre Histoire  Qu'il portait comme un devoir. Un monde, une société  Où l'on peut mourir d'enseigner Est-ce notre réalité? Samuel c'est vous c'est moi Dans nos parcours et nos choix, Dans le respect de chacun Au pays des droits humains. Un monde , une société Où l'on peut mourir d'enseigner   Ne peuvent que sombrer. Pour Samuel et les autres Qui enseignent ou qui soignent Que leurs défis soient les nôtres, Que l'ignorance s'éloigne.  Faisons une société  Où l'on peut mourir d'enseigner Ne soit plus réalité. Yan LB Le 18 octobre 2020

[À Samuel Paty] Aujourd'hui si nos coeurs saignent, Que ce crime nous blesse Vous n'aurez pas ma haine  Vous n'aurez que ma tristesse. Décrire votre haine En utilisant des mots Des gestes, des videos C'est une faute, un crime. D'écrire votre haine Sur des murs, des réseaux  Partager, liker en écho C'est une faute, un crime. Décrier, crier votre haine Vous n'aurez que ma peine. Crier, décrier sans cesse  Vous n'aurez que ma tristesse. Yan LB  Le 16 octobre 2020

Entre les j'm'en foutistes  Et les jusqu'au boutistes Y-a une foule immense Qui cherche encore un sens Aux affres de ce monde Qui part en cacahuète. Entre ceux qui s'entêtent Et tous ceux qui renoncent, Y-a tous les silencieux Qui trouvent des réponses En faisant de leur mieux Dans leur vie en rotonde. Les silencieux, les silencieuses Les effacé. e.s qui font au mieux, Les silencieux, les silencieuses Les oublié. e.s, ils sont nombreux. Y-a ceux qui s'affichent Chaque soir au journal En parlant à tue- tête Et y-a les anonymes Qui simplement sans frime Réparent les fractures. Entre tous ceux qui trichent Et les "père la morale" Y-a une foule honnête Qui  bosse et se débrouille Pour remplir la tambouille Et payer les factures. Les silencieux, les silencieuses Les effacé. e.s qui se débrouillent, Les silencieux, les silencieuses Les oublié. e.s qui eux dérouillent. Entre ceux qui s'abstiennent Qui disent "tous les même

Au cœur d'un été masqué Chassé-croisé de vacanciers  Dont les visages couverts  Laissent un bronzage amer. Ils font, défont leurs valises, Se mettent sur "of", sur "on" Un principe lâcher prise, Une main sur leur smartphone. Quoiqu'on fasse ou que l'on dise, L'esprit et le corps en vrac, Se reposer est de mise A la mer, au bord d'un lac  Et même les plus actifs  S'accordent quelques pauses Autour d'un apérol Spritz  Ou bien de tout autre chose. Sous les sourires masqués  De ceux et celles qui arrivent Se cachent de l'impatience, De la joie d'être en congés. Sous les sourires masqués  De ceux et celles qui s'esquivent Se cachent la souvenance De ces moments appréciés. Yan LB Le 25 juillet

La sieste lavandine Parfume mon sommeil  D'une douceur alpine Emprunte de soleil. Posé sur cet écrin Je me noie, m'émerveille Dans ce joli ptit coin Où tout est sans pareil. L'aneth et la lavande Nourrissent mes papilles, Le lac et ses méandres Emplissent mes pupilles D'images et de mots, De sentiments qu'un Jean -Ferrat évidemment- A transcendé de " beau". Je dors paisiblement A l'ombre d'un vieux chêne, Les clapotis rythmants Cette pause sereine. Un bel après-midi  Au pied de Bauduen, Le cœur comme l'esprit Charmés en cette arène. Yan LB Le 22 juillet 2020

Sous le chant des grillons En pleine forme et d'attaque Le cœur emplit d'images, Je parcours le Verdon Ses gorges et ses lacs, Sa nature sauvage, Le bleu particulier De son eau en reflet. Je suis bien, détendu, En couple et en famille  Loin des tracas, du bruit De millions d'inconnu.e.s Qui rythment et scintillent  Yan LB  Le 22 juillet 2020

Je retourne à mes poèmes , La vie n'est belle que de" je  t'aime". Je retrouve à l'horizon  La vie d'un jeune oisillon, Innocent et juvénile Au cœur aujourd'hui fébrile. Je retourne à mes poèmes  La vie est belle de ce qu'on sème, Je retrouve avec raison La vie en pleine floraison Puis d'un battement de cil Referme la "page édile". Une "respiration profonde" Me font oublier les secondes, les minutes, les heures  De ce triste moment. Louis réveille Aragon, Dis-lui à sa façon  Ce qu'a brisé nos cœurs  Hier et pour longtemps. Yan LB  Le 29 juin

C'est la complainte De ceux qui se plaignent, C'est la complainte  Des porteurs de haine. On crie au loup Et on se fait mordre, Traite de voyous   Ceux qu'on veut tordre. On attise le feu  Puis on s'y brûle, On traite de mule  Le chef du lieu. C'est la complainte  De ceux qui se plaignent, C'est la complainte Des porteurs de haine. Qui de la poule Ou bien de l'oeuf  A fait une houle  De ce teufteuf. Un mot puis un autre, Un verbe en retour, C'est pas moi c'est l'autre  Un geste en retour. C'est la complainte  De ceux qui se plaignent, C'est la complainte Des porteurs de haine. On victimise, Accuse à vue Ça électrise  A perte de vue. Y-a pas de gagnants Que des plaignants, Y-a rien à dire Plus qu'à médire. C'est la complainte  De ceux qui se plaignent, C'est la complainte Des porteurs de haine. Après de tout ça  On en fait quoi, Ça sert à rien  Ça fait pas de bien. Toutes ces dérives  Ne servent à rien, La haine ça clive Les êt

Bientôt sur Champigny, Il y aura autant de groupes de discussion sur facebook que d'habitants. Certains sont inspirants, par leurs photos, leur propos, D'autres plus partisans,montrent les crocs ou leur égo, Effet élection, chaque tartenpion  Alimente cette déraison: Le post haineux c'est toujours l'autre, Le post mielleux  Toujours le nôtre, Il y a les faux comptes des trolls  Qui passent tout au vitriol Meme leurs coups de griffes  Ne peuvent être que fictifs. Voici quelques idées pour les prochains administrateurs: Champigny et moi ou Champigny sans moi, Champigny entre soi, Champigny entre-eux, Champigny sans vous ou Champigny et vous-même, Champigny sans les autres , champigny que j'aime entre nous, Champigny avec moi mais sans vous, Champigny 1 , champigny 2 , ..., Champigny 77 000, Champigny pour eux, champigny à deux, Puis toutes les déclinaisons par quartier, Par rue, numéro pairs et impairs, Des campinois.e.s inspiré.e.s  Qui feraient mieux d'aller boi

On ne peut en découdre  A en être hors la loi, On ne peut se résoudre  A être en cet " Etat". Le masque sanitaire  Est devenu bâillon, Un masque salutaire  Pour esprits en haillons? "Rêve aux luttes -si -on, peut-être", Ne rien laisser paraître  Sinon au pilori  Sera mis votre avis. Il faut rester de marbre Face à l'inacceptable, Cacher derrière un arbre, Ne pas être alienable. En cette société  Qui ne se renouvelle, Nous sommes naufragés  Sans phare ni Babel. Le monde avant l'après  Nous avons fait avec, Le monde a inventé  Pour moi est intrinsèque  A chacun d'entre-nous Mais pour le bien de tous, A chacun d'entre-nous  Pour peu qu'on se trémousse. "Rêve aux luttes -si,on, peut-être", Pour un monde autrement Car il faut bien l'admettre  Le monde est comme avant. Yan LB  Le 8 juin 2020

Champigny-sur-Marne  Une ville ensemble: Du Bois l'Ab à la Marne Du Plant au Plateau Via les coteaux, Coeuilly et Tremblay Aux quatre cités, Une ville ensemble. Elle nous rassemble. Parfois nous divise, Elle nous ressemble Quoi que l'on en dise. Sa diversité Est notre richesse, Chacun des quartiers  Des cartes maîtresses Pour préserver ensemble Un Champigny heureux, Une ville à vivre  Verte et solidaire, Pour tous ses habitants Des anciens aux gosses Et pour l'engagement  De toutes les assos. Pour coconstruire ensemble  Un Champigny en mieux Et à poursuivre  Une ville à plaire Du Maroc aux Simonettes, Des Mordacs à la Fourchette, Des Perroquets à Bring De Polangis au Centre-ville Jusqu'au village parisien, Faire ville ensemble et bien. Yan LB Le 6 juin 2020.

Et si l'on s'aimait  Sans tous c'est " et, mais" Qui freinent l'envie  De croquer la vie Quelque soit cet âge  Marquant nos visages. Et si l'on s'aimait Sans tous c'est " et, mais" Qui en nous s'installent  Depuis que s'emballe  Ce temps qui vieillit Nos corps assagis. Et si l'on s'aimait  Sans tous ces "et, mais" Qui parfois s'invitent En nous où s'effritent  La fraîcheur d'hier, De chaque première... Fois où l'on s'aimait Sans tous ces " et, mais" Qui viennent parfois  Contrarier nos choix, Butiner nos coeurs, L' innocence en fleur Qui faisait qu'on s'aimait Sans tous ces " et, mais"... Yan LB  Le 17 mai 2020.

Toi le déconfiné de mai Ne fais pas ce qu'il te plaît, En cette crise sanitaire Respecte les gestes barrières. Si tu ne le fais pas pour toi, Si tu ne le fais pas pour eux  Dis toi que les autres parfois  Ne sont pas qu'un visage brumeux, Un regard inconnu qu'on croise, Un bonjour perdu dans la foule, Quelques chiffres sur une ardoise Qu'on énonce et que l'on refoule. Toi le déconfiné de mai Ne fais pas ce qu'il te plaît, Respecte les gestes barrières  En cette crise sanitaire. Fais le pour ceux qui travaillaient  Pour te soigner, t'alimenter, Fais le pour ceux et toutes celles Qui ont illuminé le ciel De cette période atypique  Où même parfois un chic type Peut devenir un con fini Déconfiné bien malgré lui. Yan LB  Le 8 mai 2020

En ce premier mai les arbres dansent, Notre vie d'avant est en partance Et le ciel sous un vent d'espérance  Laisse entrevoir un soleil intense. Que restera-t-il de cette épreuve  Lorsque l'oubli aura fait son oeuvre, Que restera-t-il de ces promesses  D'une vie d'après qui ne délaisse  Ni les hommes, ni cette nature qui chante, danse en cette aventure  Comme cet arbre si majestueux  Sous un ciel pluvieux ou bien radieux. En ce premier mai les arbres dansent, En ce premier mai naît l'espérance  D'une vie meilleure et autrement Dans un monde ensemble humainement. Yan LB  Le 1 mai 2020

Un an est passé depuis  Rien n' a vraiment changé  Mais si,ah si,mais oui Le monde est confiné... Notre dame est en feu A la une du monde Semble tellement loin, D'une autre époque. La vie sous couvre feu A faire taire le monde. Les héros sont aux soins Des humains qui font blocs  Pour des jours dits meilleurs, Pour des jours sans covid, Pour des jours où la peur  Fera moins place au vide. Les soignants au chevet  D'un monde démasqué Sont en première ligne Comme d'autres très dignes. un an déjà est passé: 2020 est loin, L' oubli s'est installé  Dans le cœur de chacun. Les promesses d'hier  Ont rejoints les prières Des pompiers de Paris Face à cet incendie... Notre drame de Paris Face au drame du monde A fait place à l'oubli: Notre drame en ce monde. Yan LB Le 16 avril 2020

Je suis très confus D'être confiné  Mais aussi confiant  D'être à toi confié. Et c'est sans conflit Que mon cœur conflue  Vers le tien confit  D'un amour qu'on fait Et qui nous confère Sans qu'on sans confesse Ce printemps conferve Qui nous réconforte. Le confinement  Je te le confirme N'est pas très conforme Et sans confetti. Sans aucun confort J'ose conférer  Bien qu'il soit confu, Cet amour confiant Et c'est sans conflit  Que mon coeur confit Vers le tien conflue Consœur ou confrère Et qui nous confère Sans qu'on sans confesse Ce printemps conferve Qui nous réconforte. Le confinement  Je te le confirme N'est pas très conforme Et sans confetti. Yan LB Le 8 avril 2020    

Et si demain, Le lever du soleil N'était plus jamais le même... Et si nos mains Unies et fraternelles  Travaillaient sans stratagème... Et si l'humain  De nouveau s'émerveille  D'un rien, juste l'essentiel... Et si nos mains -petites- se rebellent Oubliant chiffres et barèmes... Et si demain Le lever du soleil N'était plus jamais le même... Et si demain Comme l'astre qui veille Nous changions notre système... Et si demain Sonne le réveil  D'un monde libre et bohème... Et si demain Le lever du soleil N'était plus jamais le même... Yan LB Le  5 avril 2020

Quand reviendra demain, Les odeurs, les parfums, Pourrons-nous les sentir, Apprécier, ressentir Autrement ce monde. Quand reviendra demain Les sons du quotidien , Pourrons-nous les entendre, Pourrons-nous nous entendre En ce nouveau monde. Quand reviendra demain, Saurons-nous enfin Sans confinement Construire ardemment  Un tout autre monde. Quand reviendra demain  Nos vies de tous les jours, Sommes-nous si certains D' apporter l'amour  A ce nouveau monde. Yan LB Le 29 mars 2020

Confiné Il faut l'être, Inspiré Peut-être: Lire écrire  S'évader, Se sourire  Et rêver De l'espace, De la terre Où s'efface Nos repères. D'un pinceau S'exprimer, A nouveau S'évader. Réapprendre  Autrement Les méandres De ce temps Qui confine, Qui agite Nos bobines Qui s'évitent. Confiné  Il faut l'être, Inspiré Oui peut-être...

En cette période  Ne pas perdre le fil Même isolé.e.s sur nos îles, Ne pas perdre les codes, Garder de la méthode. En cette période  Malgré la distance Travailler ensemble  Ne pas perdre le sens De ce qui nous rassemble.  En cette période De vies confinées, Malgré l'incertitude  Il faut s'adapter, Changer nos habitudes.  En cette période  Retissons des liens, Apprenons à vivre Comme des humains  Autrement plus libres.

Par temps de confinement Nous sommes -Il me semble- Individuellement  Tous ensemble. Confinés devant l'écran, Nos pommes Se connectent Pour rompre l'isolement  Qui affecte. Comment se nourrir des autres, D'amour, De leur force? Ce virus s'attaque aux nôtres  Avec force. Comment braver ce temps  Qui court  Autrement? Comment continuer à vivre " notre livre". Tant de questions sans réponses, De pages  À écrire, A l'affût de chaque annonce  Ou des "dires". Par temps de confinement  L' adage  Il me semble: "Individuellement  Tous ensemble".

Nous entamons les années 20, Nous entamons les années folles, Soyons créatifs Faisons de cette décennie  Une période d'intense activité sociale, D'effervescence culturelle et artistique. Nous entamons les années 20, Nous entamons les années folles, Soyons combatifs Faisons de cette décennie  Une période de conquêtes collégiales, D'effervescences humaines et pacifiques. Yan LB  Le 8 janvier 2020