t-ex-t-il t-ex-tu-elle

Le mois de mars est en retard D'une journée en cette année. La faute à qui? A février Qui s'est permis de faire la star. Par un caprice bissextile, De la malice juvénile Ce dieu romain, dieu de la guerre Est moins malin qu'un mois d'hiver. Lui à cheval sur le printemps A bien du mal avec ce temps Qui annonce des jours meilleurs Et des ronces devenues fleurs. On dit: Un Mars et ça repart Je dis  dardar : Rocher Suchard Le chocolat comme médoc C'est bon parfois à cette époque. A une heure où je dors d'un œil Je n'ai pas peur d'être un des seuls A parcourir le sol de Mars Et découvrir un mois éparse. Troisième élu de nos calendes Le mois de mars s'est fait attendre. Bien entendu comme une star Le mois de mars est en retard. Yan LB Le 1 mars 2016

Un vingt neuf février N'arrive pas souvent Puisque tous les quatre ans Il apparait noté Sur le calendrier. Chaque année bissextile Il se fait remarqué Par sa présence utile Pour nous qui apprécions Cette journée bonus. Une journée de plus A vivre en ce mois-ci Et si nous profitons A fond de celle-ci Pour transcender nos vies. En ce lundi vingt-neuf Soyons tous inventifs, Soyons tous créatifs, Ayons un regard neuf Tout au long d'aujourd'hui. Sinon faudra attendre Quatre ans supplémentaires Pour pouvoir y prétendre A ce jour différent Et ce serait dommage. Un vingt neuf février Vraiment pas ordinaire Commence en cet instant. Rendons lui donc hommage En cessant d'hiverner. Yan LB 29 février 2016

Un dimanche en vacances C'est comme un mercredi, Celui de notre enfance, Qui dure à l'infini. Lundi sera dimanche Mardi aussi d'ailleurs, Jeudi ainsi de suite, Un jour à plusieurs branches. Notre vie se transforme En effaçant les normes, On adapte les heures Qui sont livrées en kit. Exemple en cet instant J'écris et mets en forme Ces vers noirs sur fond blanc Et les trois autres dorment. Chacun son rythme ici Pas de réveil matin, De planning établi Pour occuper nos mains. Chacun est à l'abri D'un excès de trop plein Car au pire on se dit: Se sera fait demain. D'ailleurs il est grand temps Que j'aille retrouver Ma chère amie Morphée Pour rêver autrement Ce dimanche en vacances Où tout semble permis Où tout reste à construire Dans les jours à venir. Au coeur de cette nuit Je retourne en enfance: Y-a une place immense Qui entre dans la danse ? Yan LB Le 28 février 2016

Mon ventre dit: C'est vendredi! Est-il pressé D'être à midi Pour déjeuner Des plats marins Ou juste happy D'avoir la chance D'être en vacances Demain matin. Mon ventre dit: C'est vendredi! Est-il pressé D'être à ce soir Pour fêter ça A l'apéro Ou Juste gai De pouvoir boire Un bon Kawa Chaud comme il faut. Mon ventre dit: C'est vendredi! Est-il pressé D'être à demain Pour déguster Dans le Sud-Ouest Des bons produits Et du bon vin. Sans être en reste, Moi je dis oui. Mon ventre dit: C'est vendredi! Est-il pressé Comme un citron D'avoir si faim En ce matin Ou bien gonflé Comme un ballon Par ce trop plein De mets si fins. Mon ventre dit: C'est vendredi! Et vous mes hôtes Que disent les vôtres? Sont-ils pressés Comme le mien D'être à demain Ou juste alléchés Par ce gratin Des mots malins. Le 26 février 2016 Yan LB

Je dérive aujourd'hui Aux confins de l'espace D'un jeudi infini Où les heures qui passent Doucement me rapprochent De congés que l'on coche Sur le calendrier. Je salive à l'avance En pensant à ces jours Où enfin en vacances Je porterai secours A l'esprit créatif Et imaginatif Qui en moi est fatigué. Je délivre un message En quelques mots choisis, Chaque jour à sa page, Chaque strophe un avis, Chaque vers à sa rime Pour que ma poésie Se lise comme un hymne A l'amour, à la vie. J'aime vos commentaires, Tiens compte de vos " j'aime", Smileys, émoticônes Et continue d'écrire. Bien que j'ai fort à faire, Pour moi aucun dilemme Sans en faire des tonnes Cela reste un plaisir. Vraiment milles mercis Aux virtuels amis, Aux lecteurs inconnus, A ceux plus assidus, Aux poètes heureux De jouer à ce jeu Lancer comme un défi Vers l'espace infini. Le 25 février 2016

Un mardi sous la pluie, Normal en février, On est tous fatigués De cet hiver tout gris. La grippe est là présente Elle se fait menaçante Se rapproche et s'éloigne. Trop souvent elle gagne. Tous les corps se sont mis En mode Économie Pour garder l'énergie Essentielle à la vie. On rêve de soleil, De mille autres merveilles En ce mardi tout gris Promit aux parapluies. Et si la météo Aujourd'hui fait défaut Je ne suis pas en reste Pour décliner mes mots Et vous écrire à chaud Les pensées qui traversent Mon esprit éclairé En cette journée. Il pleut, il pleut, il pleut Et entre deux averses, Un k way sur ma veste Je marche de mon mieux Jusqu'à mon véhicule, Démarre prudemment Dans la nuit qui recule Rêvant d'un ciel clément. Yan LB Le 23 février 2016

Le mercredi s'invite En milieu de semaine En septième convive D'une table ajourée. Les autres le critiquent Lui font même une scène, Son arrivée ravive Des jalousies datées. Sa position centrale Au cœur de la semaine Attise les convoitises Car il est apprécié. Il est souvent le graal Des mamans qui enchaînent Les heures et baptisent Ce jour là : RTT. Hélas il passe vite Ce jour tant attendu Tellement y'a à faire: Tout est horodaté. Activités, musique, Rendez-vous, imprévus En ce jour calendaire Les heures sont comptées. Mardi est bien trop tôt Pour pouvoir y prétendre A ce statut unique Et si particulier. Jeudi n'a pas de pot Car sous d'autres calendes Il fut ce jour magique Pour tous les marmousets. Samedi et dimanche N'ont rien à lui envier Car en fin de semaine Ils sont privilégiés. Lundi et vendredi Sont seuls encore en lice Mais le grand semainier A fini par trancher. L'éphéméride a dit

Un lundi de vacances Pour nos deux  grands Pendant que nous on bosse En attendant les nôtres. On roule avec aisance, En cet instant Beaucoup moins de carrosses, De risques qu'on se vautre. On se prépare à deux Sans aucun bruit Pendant qu'ils se reposent Dans leur chambre d'ado. Qu'ils profitent au mieux De cette nuit A l'heure où cette prose S'habille de ces mots. Encore une semaine Puis direction Bordeaux Où en famille Nous nous évaderons Pour quelques jours de flemme, Virées au bord de l'eau, Bonheurs gratuits De la basse saison. Un lundi de vacances Pour nos deux grands, Moi je fais de l'essence Pour pas rester en plan. Le 22 février 2016 Yan LB

Un nouveau dimanche Commence, et s'enclenche En cette journée Des instants magiques Auxquels on s'accroche Tant passe trop vite Ce temps minuté. Relevant les manches, Remuant les hanches Chacun  se construit Un monde éclectique Où tout est fastoche Où tout se mérite Où rien n'est acquis. Du pain sur la planche En ce court dimanche Pour se retrouver Autour de la table Et y partager Des instants de vies Que l'on apprécie. Un nouveau dimanche Commence, et s'enclenche De très belles heures Faites du bonheur D'être réunis Famille ou amis. C'est si appréciable. Yan LB Le 21 février 2016

Février vingt On se repose. Parents, gamins Tous sont en pause. Et oui enfin Samedi vînt En délivrance De la semaine. Notre italienne Emma est là Rentrée hier De son voyage. Florence et Sienne Restées là-bas, Elle nous enserre De ses images. On se retrouve On se découvre Et nos cinq sens Font une chaine, Chaine d'amour, De sentiments En ce beau jour Au ciel grisant. Février vingt, On s'leve quand même, Je la dépose A son lycée. Samedi vînt. On s'dit je t'aime, On fait des choses Pour profiter De ce week-end, De nos enfants, Nos rois et reines Déjà trop grands. Yan LB Le 20.02.2016

Pour ma fille aujourd'hui C'est lundi à Florence Au coeur de l'Italie. Rendez-vous à Roissy Destination vacances Pour elle et ses amis. Juste avant les congés Départ pour la Toscane Bien loin de leur lycée. Pour ces adolescents Qui ont tous la banane C'est un très beau présent. A Eux Lucques et Sienne, Visites Florentines Avant la tour de Pise. A Nous les quais de Seine, La marne pour vitrine Pas sûr qu'on rivalise. Ils garderont l'image Au fond de leur mémoire De ce joli voyage. Cinq jours une semaine Avion et autocar Suffiront à leur peine. Avant l'embarquement Chargés de leur bagages Ils disent au-revoir Là au milieu du hall A ceux qui accompagnent La troupe de gamins Depuis tôt ce matin Jusqu'à l'aéroplane Roissy-Charles de Gaulle. Et dans quelques instants Bientôt le décollage, La suite est leur histoire. Yan LB Le 15 février 2016

Tic-tac, Tic-tac Fait le réveil. Elle se retourne Pour ne pas l'entendre. Pas de grasse-mat, Moi je m'éveille. Aucune ristourne, Et sans plus attendre Fais le café, Lave mes dents, Puis prend une douche Dans un grand silence.  Elle me dit: Oui, oui j'arrive... Est-ce une tactique? Je la crois sincère.  C'est pas gagné Puisqu'entre temps -Ça me semblait louche- Seule sans surveillance, Elle est partie A la dérive D'un sommeil logique Tant elle a à faire Ici et là, A la maison A son boulot Pour la famille, Pour notre Emma Pour le fiston. Un petit dodo En contre partie C'est pas grand-chose. Quelques minutes Son corps se repose. Chut...Oh et puis zut. Je la contourne L'embrasse encore Cette fois c'est bon Elle me sourit. La nuit s'ajourne là au dehors. Le café est bon En ce vendredi. Tic-tac, Tic-tac Fait le réveil Pas de grasse-mat Faut qu'on s'éveil

Jeudi dix-huit Il est sept heures, Je dis trop vite Chérie c'est l'heure. Au fond du lit Pas de réac, Alors j'agis Je passe à l'acte. Redis c'est l'heure Avec mes lèvres, Je sens son cœur Qui se fait lièvre. Je prends ma douche Puis je m'habille. Elle résiste, Encore au lit. Café en bouche, Pense à ma fille Toujours touriste En Italie. Je dis bonjour A mon fiston, Fais de l'humour, Je suis à fond. Lui un peu moins Il l'a mal pris, C'est pas malin, Je dis tant pis. On se dit Bye Et à ce soir, Dehors ça caille Et il fait noir. On gratte on gratte Le pare-brise, Le jour éclate, La nuit s'épuise. Je dis démarre A la voiture., Jeudi démarre Quelle aventure. Jeudi dix-huit Il est huit heures, Tout va trop vite, A la bonne heure. Le 18 février 2016 Yan LB

Un dix-sept février A vu la fin du franc Et de son cours légal. Je sais c'est le passé Me disent mes enfants Mais cela m'est égal. Sept cent ans d'existence Ont fait place à l'Euro Et la flambée des prix. Franchement plus j'y pense Pas vraiment un cadeau Pour le coût de la vie. On parie un Pascal Que je ne suis pas seul A compter en vieux franc. Avec dix milles balles Bien plus d'amuse-gueules Hier que maintenant. Je propose aujourd'hui A vous consommateurs Un brin eurosceptique Un jeu. Cela vous dit? La banque est à l'honneur Mais on jouera sans fric. Un million d'ancien francs, C'est combien en nouveau? On divise par cent. Trouvé: Dix mille francs Et alors en euro? 1520 et quelques... Je sais ça paye mal. Alors faisons plus simple T'as plus rien pour cent balles? Bâ oui, ça fait un franc, Zéro Virgule quinze Euro et des pépettes. Je ne suis pas plus riche D'avoir écrit ces ve

En ce mardi seize Pas de ramassage, De dépôt minute Devant le lycée. Assis sur ma chaise J'écris cette page Et cherche la chute A ces vers légers. Mes quatre biscottes Tartinées de beurre et de confiture Sont vite avalées. Mon fils m'asticote Déjà à cette heure Mais je n'en n'ai cure Il le fait exprès. Ma femme m'embrasse Puis s'en va bosser, C'est de bonne augure Pour cette journée. Moi je débarrasse La table et les bols, Remets bien mon col Puis prends ma voiture. Ma fille et sa classe Font un beau voyage Là-bas en Toscane Et tant mieux pour eux. Au vert le feu passe Je tourne la page De ce texte en panne Et pour vous tant mieux. Le 16 février 2016 Yan LB

Hier premier debout, Vainqueur incontesté D'un réveil matinal Fier, je fanfaronnai. Seul, dans le silence De notre maisonnée, Par défaut d'adversaire je fêtais ma victoire. En cette matinée Je suis moins sur le coup Car mon corps est étanche Au jour qui se fait dense. Fini le jour de gloire Oh! Champion éphémère Tu dois remettre en jeu Ta coupe en ce dimanche. Un matin sans enjeux? Une journée banale? Sont-ils de bons motifs Pour rester dans mon lit. Ah oui! Ca-y-est, je sais Pourquoi ce matin Je suis dernier levé: C'est la Saint Valentin. Je termine ma nuit Tout contre celle qui Illumine ma vie Depuis plus de vingt ans. Je demeure inventif Pour capter ses sourires, Répondre à ses désirs, Demeurer son galant. Dernier levé pour Elle, Pour être tout contre Elle Dernier levé  pour Celle Que j'aime à tire d'aile. En cette maisonnée Je suis dernier Levé Pour être à côté d'elle A son réveil à Elle. Le 14 Févri

Un Blake et Mortimer Glissé entre les mains Je redécouvre à jeun Cet étrange univers D'enquêtes fantastiques Pour deux héros classiques. De très bons scénarii Pour cette bd belge Avec en filigrane Le colonel Olrik En méchant de service Qui chaque fois survit. Je vole en Espadon Sans vendre son Secret, Du haut des Pyramides J'observe leurs Mystères, Mais je reste lucide Face à la Marque Jaune. Peu après j'élucide Encore une autre Enigme Celle de l'Atlantide Entre deux Météores Je lance un S.O.S Pour un café express. Je regarde en dehors: En ce jour point de neige Ne couvre l'horizon Mais une pluie maligne Que notre sol éponge Assombrit notre dôme. Alors je me replonge Dans d'autres aventures. Sans Piège Diabolique Résous une autre intrigue, L'Affaire du Collier Qui se déroule à Paname. Puis viens les Trois Formules Du Professeur Sato, Encore une autre Affaire Celle de Francis Blake Précède Voronov Et sa Machina

Dans la maisonnée C'est un matin calme, Seul déjà levé J'ai gagné la palme Du premier debout. Chacun de mes sens Ecoutent les bruits Inscrits dans la nuit Mais seul le silence Sait se faire entendre. Je lis puis j'écris Quelques mots qui viennent En  ce samedi Et les mets en scène Pour qu'ils vous soient tendres. Ma fille se lève Et comme un fantôme Passe devant moi Repasse et s'en va Retourne en sa chaume Pour finir ses rêves Et je reste assis Sur le canapé Vainqueur esseulé De ce matin gris. Facile victoire Aucun concurrent J'ai gagné sans gloire Le trophée d'argent Du premier debout. Le 13 février 2016 Yan LB

Le réveil est sur of Pourtant j'n'ai pas la moelle Le lit est une entrave Pour mon corps qui l'assiège. Je me lève et me lave, Déjeune et débarrasse Puis chacun vous embrasse Démarre et fonce au taf. On est vendredi douze, Sur la bande FM J'écoute un Julien   Clerc Et le feu passe au rouge. Un message un je t'm Reçu par SMS Une réponse expresse Car le feu passe au vert. J'avance avec prudence, Regarde à gauche à droite Et comme un pas de danse, Dans la file, déboite. Je me gare et je badge. Par devoir de réserve C'est ainsi que s'achève Aujourd'hui cette page. Le 12 février 2016 Yan LB

En ce mois de pluviôse De feu calendrier Nommé républicain C'est le jour du Chiendent. Sera-t-il envahissant Comme toutes ces plantes Herbacées que l'on trouve Au sol ici et là. Peux-t-on et sans Souci Ni Oeillet ou Rose d'Inde Lutter contre ces plantes Qui peu à peu recouvrent Les jardins et les voies, Qui peu à peu se scindent A frôler l'overdose, A ne plus les compter. En ce jour du Chiendent, Sachons mettre des freins Pour garantir nos vies D'équilibres instants Entre boulot -perso Entre famille- amis Entre eux et notre ego, Entre couleurs et gris. Trouvons un équilibre En la diversité De notre humanité, Que chacun y soit libre D'y trouver une place De s'y développer Toujours dans le respect Des différents espaces. Chiendent dit "mauvaise herbe" N'existe point ici Car tout y est utile Nous dira le proverbe. Le 11 février 2016 Yan LB Fleurs plan

Allons enfants de l'inertie Le jour d'y croire est arrivé Contre nous de la parodie Le fêtard hurlant s'est levé, (bis) Entendez-vous dans le champagne Pétillez ces jolies bulles d'air Elles viennent jusque dans vos verres Engorger nos bouches en nos cocagnes. Au calme citoyen Sonnez les carillons Buvons, buvons Qu'un vin trop dur Abreuve nos sillons.

Mardi neuf février de l'an seize, Jour deux d'une nouvelle aventure Beaucoup à découvrir, à entendre, Être à l'écoute, rester à l'aise. Partager et se faire comprendre Tout en gardant la bonne posture. Oyez oyez en cette période, Ecoutez et puis chantez cette ode La vache n'est plus maigre elle est folle, Dansez, entrez dans la farandole. Mardi neuf février de l'an seize, Un peu de douce légèreté En ce jour un peu particulier. Mes chers amis, ne vous en déplaise, C'est jour de fête et grandes ripailles Avant que la faim ne nous assaille: Mangez, Mangez, Mangez Que ce mardi soit gras... Festoyez, festoyez Le carnaval est loi. Yan LB 9 février 2016

Février jour huit, aujourd'hui, démarre Un nouveau lundi, un nouveau départ Un nouveau pari, un nouveau regard Dans mon humble vie  à bien des égards. Je change de cap, franchis une étape, Choisis la lumière d'un autre phare Pour rejoindre et  m'attacher aux amarres D'un navire immense aux multiples trappes. Un autre univers, un autre échelon, Autres formulaires, autre   gestion, Une autre galère, d'autres Moussaillons, Un autre embarcadère et d'autres ponts. J'accoste et jette l'ancre au bord d'un lac Au cœur de la ville et la métropole. A vous, je l'avoue, la cravate au col, En pliant la grand-voile, j'ai le trac. Le 8 février 2016 Yan LB

En ce dimanche du jour pulmonaire Du  calendrier révolutionnaire Profitons d'un repos hebdomadaire Pour nous mettre quelques heures au vert. Nos corps, nos cœurs, nos têtes à l'envers   Emmenons les tous balader en plein air Débranchons nous des réseaux non filaires Partageons, échangeons autour d'un verre. Juste encore une strophe et quatre vers Pour me permettre en quelques mots sincères De vous écrire en plein cœur de l'hiver : Semons l'amour et la paix, pas la guerre. Le 7 février 2016 Yan LB

C'est en ce jour de l'if De ce mois de pluviôse Que je commence au pif Ce propos peu grandiose. En effet pas grand-chose A raconter ce jour Sauf marquer une pause, Laisser passer mon tour. Même si le shérif Des mots m'appréhende Pour ce texte évasif, Serais-je mis à l'amende? Les rimes et les riffs Partent dans tous les sens, Et deviennent captifs D'un possessif silence. Mon cerveau reste actif Mais les mots s'éparpillent Dans des vers transgressifs Ecrits en escadrille. En ce mois de pluviôse Et ce jour dit de l'if La page est bientôt close Pour ce propos poussif. Pas d'épilogue hâtif, Juste une fin facile Pour ce texte inutile qui semble créatif. Le 6 février 2016 Yan LB

La semaine est en fuite, Cinq jours à la suite, Elle sait qu'elle est cuite Car derrière en poursuite, Arrive le weekend. Vraiment elle est en fuite, Elle se fait petite Usée, déconfite Par cinq jours hétéroclites Finissants non sans peine. Le premier qui l'abrite Est lundi qui l'excite. Mardi viens ensuite, La mets sur orbite En " géo- calendaire". On continue la visite? Mercredi qui s'agite Vous est livré en kit, Pas de notice écrite, Place à l'imaginaire. De jeudi je m'acquitte, Faute d'être explicite Je passe un peu vite Ce jour quatre insolite Qui relève les manches. Vendredi nous invite, Puisque rien n'évite Cinq jours à la suite, A retrouver l'élite Des samedi-dimanche. Le 5 février 2016 Yan LB

Un peu comme un enfant Je rêve et m'imagine La fameuse semaine Des quatre jeudi Mais c'est un vœu pieux. Un peu comme un enfant Inscrit à la cantine Je fuis la béchamel Et son œuf cuit, J'en crache un peu. Un peu comme un gamin Qui va à la piscine J'oublie ce vil bonnet Qui nous donne un air Classé con...fidentiel. Un peu comme un indien Communiquant par signes Je fais de la fumée, Me cache derrière Dans un monde irréel. Un peu comme un enfant J'entonne une comptine Cinq, quatre, trois, deux, un Zéro, allez, partez. Maintenant on danse. Un peu comme un enfant Il faut que je devine Comment sera demain Et bien d'autres journées, Puis tout recommence. Hey! Les copains, les copines On la rêve, on l'imagine Cette fameuse semaine Des quatre jeudis Ou c'est un vœu pieux. Hey! Les copains, les copines On la rêve, on l'imagine Ou bien on l'a vit Là sans que rien n

C'est le J 3 2 m, Le jour trois du mois deux Et j'en suis fort heureux. Tout doucement se tourne Une page du livre De ma vie professionnelle. Vingt ans c'est essentiel, Autant encore à faire Sans aucune ristourne. D'autres choses à vivre: Transmettre un savoir faire En demeurant soi-même. Partager un savoir être Sans ne jamais paraitre Ni aucun stratagème. C'est mercredi, cinquième D'une année qui commence, Qui prend un nouveau sens. Le temps passe trop vite Pour tous ceux qui vieillissent, Pour nous, c'est du sérieux. Parfois pas assez vite Pour les enfants qui grandissent. Mais c'est bien  mieux pour eux. Le 3 février 2016 Yan LB

Deux cent cinquante grammes de farine Quatre œufs et un demi-litre de lait Une pincée de sel, un sachet de sucre vanillé Cinquante grammes de  beurre -Surtout pas de margarine- Une cuillère à soupe de douceur. Verser la farine et les œufs dans un saladier Puis progressivement ajoutez le lait Tout en mélangeant avec votre fouet. Ajoutez la pincée de sel et le sucre vanillé  Arroser à votre convenance De rhum ou de diverses essences. Laissez reposer la pâte à crêpe une heure Si possible à température ambiante.  Versez une demi-louche de votre pâte Sur votre galétière graissée de beurre Faites cuire une à deux minutes par face Tartiner votre crêpe afin qu’elle soit gourmande. Il y a autant de crêpes que de recettes Faites-vous plaisir sans vous prendre la tête Appréciez, tartiner, rouler, plier vos crêpes Déguster, manger, goinfrer vous de crêpes.  Et puis tant pis pour toutes ces calories: Nutella, sucre ou au miel, je vous en prie.