t-ex-t-il t-ex-tu-elle

En ce vingt-huit C'est mardi gras, Mangez des frites Avec les doigts, Mangez des pâtes Carbonara Ou des patates A la graisse d'oie. En ce vingt-huit C'est mardi gras Banane Split Et chocolat, Échec et mat A tout régime, C'est votre rate Ce jour qui trime. En ce vingt-huit C'est mardi gras Couvert et gîte Avant carême. Repas taillé Gargantua, A vos mets, Sauces et crèmes. Yan LB Le 28 février 2017

Mener la belle vie Avec toi me suffit, Une belle vie simple Sans excès ni chichis. Atteindre chaque rêve Qui honore mes nuits Serait déjà pas mal Pour le temps à venir. Mener une autre vie Sans toi à mes côtés N'est pas imaginable Pour mon coeur qui est tien. Prolonger chaque rêve Qui s'envole au matin, Serait déjà pas mal Pour construire demain. Mener une autre vie En mettant de côté Les aspects consommables De ce monde de "biens". Mener la grande vie Avec toi me suffit, Une grande vie humble Sans excès ni chichis. Yan LB Dimanche 5 mars 2017

Une mélodie me trotte Du bout des doigts à la tête, Mes mains doucement se frottent Aux touches de mon piano. Une mélodie enchante Mes mots qui sont à la fête Ma voix doucement les chante Un peu trop bas, un peu faux. Je recommence et m'applique Pour trouver le juste ton Puis ma fille Emma rapplique Et entonne la chanson. De sa voix si magnifique - Je ne suis pas très critique- Elle entraîne ma musique Et ma ligne mélodique Dans un tout autre univers S'appropriant chaque mot, Chaque note de cet air Qui trottait dans mon cerveau. J'écris des mots et des notes Du bout des doigts à la tête Dont elle se fait l'interprète De sa voix sans fausse note. Yan LB Le 3  mars 2017

Union de circonstances Pour des circonscriptions, Est-ce la le renouveau Promis en politique. Chaque fois recommence Cet échiquier de pions Où l'on prend pour des veaux Un très large public. A la proportionnelle Il faudrait revenir, Du moins en saupoudrage Pour mieux représenter Les différents "cheptels" D'idées même à bannir, Des folles aux plus sages, Les "jamais essayées". Sinon on recommence Cet échiquier de pions Où nous sommes les sots D'élus oligarchiques. Union de circonstances Pour des circonscriptions, Rien de vraiment nouveau Dans notre politique. Yan LB Samedi 4 mars 2017

Le bon peuple vivote Entre deux quinquennats Avec l'espoir crédule Que tout pourrait changer. Le jour j chacun vote Pour le seul candidat Qu'il pense être l'Hercule, Porteur de ses idées. Par défaut ou par choix Quand vient le second tour Ils apportent leur voix Aux deux derniers en lice. Peu après l'élection, L' histoire tourne court: Le temps des illusions Fait de nouveau office. Quelque soit le gagnant Pour pouvoir gouverner Le futur président Devra lui composer Avec les biens pensants, Les faiseurs d'opinions, Quelques manifestants Et donneurs de leçons. Il est pris à partie Par son propre parti, Délaissé par les mêmes Qui l'ont élu Suprême. Cela dure cent jours Puis on attend cinq ans Avec le même espoir En la démocratie. Moi je passe mon tour Du moins pour le moment, J'attends un peu de voir D'être à nouveau surpris. Yan LB Le 2 mars 2017

Ils ne me font plus rires Les rois de la cinquième, Pas la chaîne télé Mais notre république. Ils sont les nouveaux sirs D'un trône sans diadème En écho au passé D'un état monarchique. Ils s'arrangent entre eux Pour conserver leurs sièges, Renoncant à lutter Pour porter leurs idées. Ils jouent avec le feu En clamant un cortège De très belles  promesses Qui chaque fois s'affessent. J'ai bien peur que le monde Ne se révolutionne Et que la bête immonde À la tete de lionne Un peu comme un Donald Là-bas aux Amériques Soit la vainqueur du bal De ce zoo politique. Yan LB Le 28 février 2017

Sur mon vélo je pédale Pour garder un peu la forme, Parfois mon corps s'emballe En me disant: "t'es jeune". Sur mon vélo je pédale Pour gommer un peu mes formes, Ne plus avoir la dalle Lorsque je fais le jeûne. Sur mon vélo je pédale, Je fais des efforts énormes Surtout quand la route est plate Car c'est bien moins difficile. Sur mon vélo je pédale Dans mon cycliste uniforme, Je ne bois que de l'eau plate Pour rouler c'est plus facile. Sur mon vélo je m'emballe Me prends pour Fausto Coppi, Hinault, Merckx ou Anquetil ..... Pendant trente kilomètres. Sur mon vélo j'suis tout pâle, Voir bleu, c'est l'hiver ici, Mon corps est un peu fébrile Mais ne laisse rien paraitre. Yan LB Le 1 mars 2017

En marchant côte à côte De manière instinctive Ma main cherche la tienne, Nos doigts se font les hôtes De nos paumes avivent De former une chaîne. Nos mains se sont trouvés Dans un siècle passé, Il y a fort longtemps, Nos mains se sont unis Pour un bout d'infini Qui demeure en l'instant. En marchant vers demain Sur le même chemin Nos doigts ne font plus qu'un. Ma main cherche la tienne Pour former une chaîne Unissant nos destins. Dans le creux de nos mains Nos deux lignes de vie Un jour se sont croisés. Depuis chaque matin Nos doigts tout engourdis Vont d'abord s'embrasser. Yan LB Le 26 février 2017

Tu as ancré mon coeur Au delà des profondeurs D'une mer abyssale, Aucun autre rivage Aucun autre visage N'en deviendra l'escale. J'ai encré notre amour De mots tout en velours De strophes inégales, Aucune autre déesse, Aucune autre amusette N'en gâchera le bal. "Ancrons-nous" "Encre-nous" En restant aussi fous Pour au moins vingt biennales. Tu as ancré mon coeur De joie et de bonheur Pour une vie entière, J'ai encré notre amour De "je t'aime" et "toujours" Au milieu de mes vers. " Encre-nous" "Ancrons-nous" En restant aussi doux Et tendrement banal. Yan LB Le 25 février 2017 Lien vers le MP3 de la chanson

Au bout de ma plume S'exprime les larmes S'écoulant de coeurs Meurtris par la vie. Cette même plume Est parfois une arme Bombardant de fleurs Des humains aigris. Noyé dans la brume Mon esprit s'enflamme De mots qui s étalent Sur un bout de feuille. Enrobés d'écume Chaque vers entame Dans un récital Sa part de recueil. Et si leur volume Devient un vacarme Alors mon esprit D'un coup les libère. Aucune amertume Pour rompre le charme D'une poésie Même un peu légère. Au bout de ma plume S'exprime mon âme Derrière un costume De mots qui s'exclament. Yan LB Le 24 février 2017

Avec son regard De fier ardennais Les mains dans les poches Il a débarqué. A voir son regard Ce petit gavroche Chez les Thénardier A aménagé. Il a mis des gants Pour rentrer du bois Et chauffer la pièce Où chacun s'affaire. Ce petit enfant N'a pas d'autre choix Pour toucher sa pièce Que d'être au grand air. Il bosse si dur Ramasse les oeufs, Promène les chiens Pour gagner sa croûte. Un peu de pain dur, Pas le droit au boeuf, Du soir au matin Juste un casse - croûte. Lol

Rock'n'roll ou pas: Guillaume et Marion, Canet-Cotillard Dans leur dernier film. Ça plane pour moi : Des acteurs "canons" Avec un scénar Extrême et intime. Une comédie? Je dirais satire D'une société Où l'image compte. Une comédie Un peu déjantée  Qui m'a fait bien rire Et j'en n'ai pas honte. Marion est splendide Guillaume un génie Que ce soit derrière Ou devant l'écran. Chaque second rôle Apporte sa touche A ce film qui frôle  Une folie douce. Cette œuvre est hybride, Voir même un ovni Pour quadragénaires  En quête du temps. Yan LB Le 19 février 2017

Un bon petit café Dans une grande tasse C'est vraiment plus pratique Pour tremper mes tartines. Des tartines beurrées De matières bien grasses Pas toujours bénéfiques Au delà des babines. Ses babines qu'on léche D'avoir l'eau à la bouche D'un petit déjeuner Si vite ingurgité Mais qui donne la pêche Quand sortis de nos couches Avec le frein à main Par le réveil matin On se verrai rester Allongés sous la couette Nous deux en tête à tête... Avec nos oreillers. Un grand bol de café, Du sucre un peu de lait, C'est lundi,chers amis Veuillez quitter vos lits. Yan LB Le 20 février 2017

Notre monde est rempli D'innocents aux mains pleines Rendant "baba" Ali Et ses quarante voleurs. En toute impunité Ces apprentis Sirven Détournent sans compter L' argent sans avoir peur D'être un jour inquiétés, Au pire relaxés Car si peu confondus Et très bien défendus. Notre monde déborde D'innocents aux mains pleines Qui renvoient notre Arsène, Le Lupin dans ses cordes. Ils volent librement Presque légalement Des millions de billets A la barbe et au nez De peuples incrédules Lésés de leurs pépettes Qui pensent dans leur bulle Que le monde est honnête. Rester Baba: être ébahi Yan LB Le 23 février 2017

A pied une ballade Jusqu'au buffalo grill Tous les quatre en famille. Puis apres les arcades Pour un petit ciné Où on a rigolé Devant la comédie Du nom de alibi Point com, c'était très drôle. Chaque acteur dans son rôle Nous a bien fait marré Avec simplicité. Dédicace spéciale Pour un vieil inconnu Et une immense star: Didier, Nathalie Baye Sont les deux plus value D'un film ou l'on se marre. Loin d' un sac de billes Ou bien d'un loving Où nos coeurs vacillent, Alibi . Com Est un chewing gum Pour zygomatiques Un peu trop statiques Avec un casting Plein de dérision. Rires et actions Pour cette pépite Qui nous dynamite. Merci monsieur Lacheau Pour cette comédie Offerte sans chichis. Je vous dis juste bravo: Mission très réussie Pour la bande à fifi. Yan LB Le 18 février 2017

Mon sevrage de mots Se termine aujourd'hui Où n'est ce qu'un poisson En ce premier avril. En pesant chaque mot Je pense mes amis Qu'il faut avec raison Mettre fin à l'idylle Qui nous a réuni Début deux mille seize Pour quelques tex-tu-elles De vers à ma façon. Est-ce vraiment fini? Vide est ma pauvre fraise De ces idées pêle-mêle Qui parfois sans raison Permettent de livrer Un texte à la journée Pas toujours poétique Qui trouve son public. Je tourne un peu en rond Comme un lion dans sa cage, Touchant parfois le fond Quand mes mots font naufrage. En ce premier avril Mes mots sont sur le grill, Est-ce vraiment la fin De notre "par-chemin"? Yan LB Le 1 avril  2017

Derrière le brouillard Qui vient de nulle part Se cache un monde étrange Issu d'un autre espace. Le temps est suspendu Ailleurs et dans nos rues Couverts par ce manteau Où tout semble plus beau. Cette brume si dense D'un blanc neigeux enlace Nos vies de son mystère Du ciel jusqu'à la terre. Yan LB Le 18 février 2017

Une armoire sans fonds Aux couleurs d'un brun rouille Meuble un mur du salon Du château de la belle. Ornée de jolies portes Avec d'étranges gonds En forme de Gargouilles Qui regardent le ciel Ou du moins le plafond, Nous invite à entrer En ouvrant ses deux portes Sur un monde occulté. On y croise une Alice Au look un peu punkie, Un Peter à malices Habillé en Wendy. Caché dans la forêt, Baloo avec Mowgli Jouent avec frère gris Au chat botté perché. Cette armoire sans fonds Nous entraîne très loin Au delà du salon Et du mot de la fin. Yan LB Le 21 février 2017

Avec ma brosse à cheveux blancs Je peigne ma vie chaque instant De son passé Jusqu'au présent En masquant les effets du temps. Quand j'avais les cheveux épais Souvent très courts  je les coupais, Plus commode pour se coiffer Lorsqu'on est jeune et empressé. Puis les cheveux assaisonnés De poivre et sel très bien dosés Je me suis cru Georges Clowney (Question couleur à comparer). Le poivre et sel à tourner gris, C'est ainsi lorsque l'on veillit, On fait avec et les soucis, Pour les anxieux, on s''est compris. Je me suis fais des cheveux et blancs Très tôt dès l'âge de vingt ans, C'est ça de se bouffer le sang Pour un rien, c'est pas évident. Avec ma brosse à cheveux blancs Je peigne les effets du temps Sur ma vie à l'instant présent Ne gardant que les bons moments. Yan LB Le 19 février 2017

Tonnerre de Brest Mon cher Capitaine Si la coupe est pleine Lâche un peu de lest. Et si ça empeste Dans le coin la haine, Si on te déteste N'ai pas trop de peine. L'histoire l'atteste La mauvaise graine Retourne sa veste Parfois à la chaîne. Aucun mauvais geste Jamais ne ramène, N'efface en nos veines Les moments funestes. Jamais ne proteste Demeure ainsi zen, Jamais ne conteste, Joue au mieux ta scène. Tonnerre de Brest Mon cher Capitaine, Ce texte indigeste A mettre à la benne, Te rendra modeste En lisant Verlaine Après une sieste Et de la verveine. Yan LB Le 22  février 2017

Je ne suis pas pressé De vieillir d'une année Au début de l'été. Si le temps s'accélère Et qu'on peut rien y faire Doit - on s'en satisfaire? Ce mois de février Est fort bien entamé Et mars pointe son nez. Le printemps après l'hiver Avec un bon bol d'air Ne pourra que me plaire. Alors je prends mon temps Pour apprécier l'instant Et tous ces p'tits moments Qui font le quotidien De tous et de chacun Et notamment du mien: Ma femme et mes enfants, Mes amis, ma maman Et tout un tas de gens. Encore un long chemin Avant le vingt-deux juin Et quarante cinq printemps. Yan LB Le 27 février 2017

Chaque matin je passe Devant un des chantiers Du Grand Paris Express Et plus précisément Celui du SMR De Champigny sur marne.  Se met déjà en place Quelques préfabriqués, Se dessine une fresque D'engins impressionnants Qui repoussent la terre Du parc qu'ils desincarnent. La vue est dégagée Direction Bry-Villiers Là où se dressera La gare BVC D'une  ligne future Numérotée 15 sud. Bientôt le tunnelier Se mettra à creuser Sous nos pieds les deux voies D'un métro piloté D'un PCC sécure Garant de nos quiétudes. En rentrant du boulot Je vois les avancés D'un tout autre chantier Que celui du plateau: La gare en centre ville Dont l'entrée se profile. SMR site de maintenance et de remisage BVC Bry-Villiers-Champigny (nom de la gare) PCC poste de commandement centralisé Yan LB Le 18 février 2017

Psg-Barcelone Quatre à zéro, it's good : Un but de Di Maria, Suivi d'un de Draxler De nouveau Di Maria, Pour finir Cavani. Catalans are gone, Je crois même qu'ils boudent: Meme Andrès Iniesta N'a vraiment rien pu faire, Messi jouait sans foi Face à un grand Paris. Cela n'enlève rien A ce club de champions Qu'est le FC Barça, Hier les parisiens Ont donné la leçon Par leur jeu et les choix De Unai Emery Pour former une équipe Qualifiée de magique. Un dernier mot Merci Pour ce match sans temps mort, J'en redemande encore. Yan LB Le 15 février 2017.

Février, jeudi seize, Sept heures et demi Je suis prêt à partir Pour aller travailler. Moi je file à l'anglaise, Les ados sont au lit Madame va sortir Et me suivre de près. Notre chien centenaire En années de bichon Continue de dormir De jour comme de nuit. Au dehors c'est l'hiver, Immeubles et maisons Ne "semblent" pas souffrir Du froid et du ciel gris Contrairement aux hommes Qui dans la rue s'endorment Avec pour seul confort Un abri en carton. A la mi-février Le monde est ce qu'il est: Fait de misère et d'or, De folies et raisons. Oui tout roule ma poule Dans cette société Où chacun se défoule Parfois avec excès Pour exprimer ses craintes, Sa peur du lendemain Au regard des contraintes Jalonnant son chemin. Oui ça roule ma poule, Les rues sont désertées, Y-a pas vraiment la foule: Paris est en congés. Yan LB Le 16 février 2017

Si l'amour est sociétal, Le désir est hormonal Et le plaisir animal. Si l'amour est estival, Le désir est printanier, Le plaisir lui à cocher. Si l'amour est passionnel, Le désir est factuel, Le plaisir lui est charnel. Si l'amour n'est point réel, Le désir est une étoile Que le plaisir nous dévoile. Si l'amour est un message, Le désir est un passage, Le plaisir le mot final. Si l'amour n'est pas banal, Le désir conduit au sexe, Au plaisir parfois complexe. Si l'amour est un voyage, Le désir est une étape, Le plaisir un autre cap. Si l'amour a un visage, Le désir nous prend aux tripes Le plaisir lui est multiple. Si l'amour dure trois ans, Le désir quelques instants, Le plaisir a-t-il un temps? Si l'amour est un concept, Le désir est son précepte, Le plaisir son résultant. Yan LB Le 17 février 2017

Le nombre est incertain De ces Saint Valentin Que nous fêterons ensemble. Ce qui l'est beaucoup moins C'est déjà ce chemin Passé qui nous rassemble. Amoureux comme hier L' avenir semble clair Sauf si la terre tremble. Amoureux dans nos vies, De quadras aujourd'hui, Nous vieillirons ensemble. En cet Saint Valentin C'est ma main dans ta main Ma très chère Sandrine Que je te renouvelle Sous ce bienveillant ciel Mes voeux d'un amour clean. C'est la Saint Valentin N'en parlons pas en vain, Profitons du bonheur. C'est la Saint Valentin, Jusqu'à la Saint glin glin Faisons battre nos coeurs. Yan LB Le 14 février 2017

Pour mieux comprendre La politique Une série Comme House of cards Est bien pratique. Sans se méprendre C'est une critique Sans compromis, Même pas hard, De l'Amérique. On y retrouve Les ingrédients Du watergate Et des scandales Du capitole. Tout ce qui couve En ce moment Et qui nous guette A voir le bal Des belles paroles. Chaque "appareil" Et leurs "Auguste " Négocient cher Le prochain tour Pour être édile. Dire "tous pareil" Ce n'est pas juste Pour tous ces maires Qui chaque jour Gèrent leur ville. Les manigances De House of cards C'est pas nouveau Mais le système Fait plus recette. Donner du sens Et crier garde Est-ce de vains mots? Ou un requiem  Pour corps sans têtes. Yan LB Le 13 février 2017

Sur mon clavier azerty Je recherche chaque lettre Pour les remettre dans l'ordre De mon très cher alphabet. Plus facile pour l'esprit Qui coordonne mon être De réfléchir sans désordre Aux écrits de ma pensée. En effet si j'écrivais Mes textes en azerty Le mot amour s'écrirai "A-d-g-w-k". A lire comme cela Ça donne pas très envie Mais en y mettant du coeur On en comprendrai le sens. Te dire "pt m'aodt" Rempli mon coeur d'une immense Joie, d'un très grand bonheur oxygénant ma veine aorte. Ainsi à trop réfléchir Je finis par décoder Quelques mots "azertyfiés" Que je me permets d'écrire. Merci à vous mes "Adol" De lire ces farandoles De vers en "dgml" D'un alphabet qui s'emmêle. Yan LB Le 12 février 2017

Par temps gris je suis aigri, Les jours virent à l'ennui, Par temps froid j'reste chez moi Mais ai - je vraiment le choix. Par temps sec je bois de l'eau Pour que mon corps reste à flot, Par temps chaud j'prends l'apero Comm' mon grand père au bistrot. Sous la pluie sans parapluie J'suis trempé comme un canard Qui finit en plat confi Conservé dans un placard. Sous la neige en anorak Bien moins à l'aise qu'un yack, Je ressemble à un yeti Avec mes cheveux tout gris. Au soleil c'est pas pareil, Le beau temps est à l'honneur, Je retrouve les couleurs De l'été, du bleu du ciel. Pas le temps de trouver long Tous ces temps qui sans raison Passent leur temps à changer "Sans" qu'on en soit informé. Yan LB Le 11 février 2017

Petit bonhomme Ton esprit vadrouille Chez les gargouilles. Je crois qu'il zone Où ça se brouille Dans ta citrouille. Petit bonhomme Tu te débrouilles Comme un pedzouille. T'as les neurones Couverts de rouille Et ça t'embrouille. Petit bonhomme Avec ta bouille T'as l'air d'un clown. Petit bonhomme Fais pas l'andouille Où j'te chatouille. Sois pas le clone D'une fripouille, Roi d'la bidouille. Petit bonhomme Si tu t'embrouilles Ça peut faire ouille. T'as les neurones Qui se verrouillent Et tu dérouilles. Petit bonhomme Fais pas le nouille, T'as l'air d'un clown. Yan LB Le 10 février 2017

Mon esprit virevolte D'une idée à une autre Qui prennent forme en mots. Ces mots que je récolte Chaque fois je les note Pour qu'ils pansent mes maux. Mon esprit se révolte En se mettant sur pause Un peu comme aujourd'hui. Ces jours - là désinvolte, Ce monsieur se repose Me laissant démuni De ces mots qui survoltent, Renforcent mes écrits D'idées un peu nouvelles. Mon esprit n'est pas "Bolt", Un éclair qui surgit Illuminant le ciel. Mon esprit virevolte, Fonctionne à plein régime De jour comme de nuit, Parfois il se révolte, Oublie alors les rimes Qui font ma poésie. Yan LB Le 9 février 2017

Viens, donne-moi la main, Montre-moi le chemin Qui conduit à tes rêves. Viens, au creux de mes bras, Montre-moi cette voie Où  l'amour ne s'achève. Dans ce jardin d'Eden Comme au commencement Soyons Adam et Eve. Que le sang dans nos veines Devienne aussi bouillant Qu'un amour qui s' élève. Viens, donne-moi la main, Montre-moi le chemin Qui conduit à tes rêves. Viens, là tout contre moi Et montre-moi la voix D'un amour qu'on relève. Ne soyons pas candides, Le temps fait son effet Sur les coeurs qui se rident Mais l'amour est solide Avec toi à côté Qui d'un regard deride Les mauvaises pensées, Qui d'un sourire efface Les soucis passagers. Viens, donne-moi la main, Rejoignons cette Place Où croisent nos destins. Yan LB Le 8 février 2017

Un resto en famille Un samedi midi Dans une pizzeria Nommée Mona Lisa, Cela faisait longtemps, Peut-être bien cinq ans, Qu'on était point venu Y choisir un menu. Tant de choses à dire: Beaucoup de souvenirs Avec la grand mamie, Les enfants plus petits, Les beaufs et les amis, Les beaux parents aussi, D'occasions à fêter Pour tous s'y attabler. Le temps passe si vite Qu'on a du mal à croire Qu'Hier soit  plus ancien Qu'au fond de notre esprit. Un resto en famille, Un samedi midi Dans une pizzeria Nommée Mona Lisa Ça s'est fait pas plus tard Qu'en ce jour entamé Où ventres rassasiés Clôturent mon histoire. Yan LB Le 4 février 2017

Une auto à dix plaques Pour moi c'est hors budget Et est-ce nécessaire A voir la conjoncture. Besoin que de deux plaques, C'est pour les accrocher A l'avant et l'arrière De ma vieille voiture. C'est vrai que c'est joli D'avoir de jolis chromes, De belles finitions, Cela en jette un coup Mais c'est un peu trop cher, Quoique, lorsque l'on aime On paye sans compter A finir sans le sou. C'est pourquoi j'ai choisi De transmettre à mes mômes D'abordables passions Et à bien moindre coût. Je roule en chevrolet La version coréenne Anciennement Daewoo, Moins prestigieux c'est clair Qu'un vrai  modèle  U.S Aux lignes de déesse Notamment la corvette Qui coûte des pépettes. Tout me semble hors budget Depuis qu'un jour l'€uro Est devenu l'escroc De mon porte monnaie. Yan LB Le 7 février 2017

Cinq vers limerick Finissants en ick, Un sacré schmilblik Où drôle de gimmick. Lors d'un bivouac Sur un sol en quick, - pas le fastfood snack- J'ai entendu crack. C'est peut être Schreck Qui veut mon bifteck, Mon morceau de speck Pour pas un kopeck. J'ai donc pris mes cliques Et bien sûr mes claques, N'étant pas Derrick, N'ayant pas de plaque. Un verre de Schnick Avec quelques knacks, Voilà tout s'explique J'ai la tête en vrac D'où ces vers en "ick" En "eck"ou en "ack" Cassant pas des briques Et qui feront couac. Yan LB Le 6 février 2017

Un tas de mots Dans leur état, États de mots En un seul tas. Carambolage De mots trop sages, Pas vraiment rocks Qui s'entrechoquent. Puis raz de marée De mots noyés Qui prennent l'eau D'être un peu "sot". Inondation De mots courants Qui hors saison Sont moins coulants. Grande éruption De mots lavés Aux retombées A sensations. Déraillement De mots ferrés Qui maintenant Sont plus "ok". "OK"ou "au quai", "Sot" ou bien "seau", Drôles de mots Homophonés. Un tas de mots Dans leur état, États de mots En un seul tas. Yan LB Le 5 février 2017

Ça tourne pas rond Dans mon aquarium Dirait le poisson D'un rouge "Bourgogne". Tout va de travers Dirait le cochon A la queue, "tariere" En tire bouchon. Qu'ai-je fait de mal Nous crie l'animal Nourri dans ce but Que l'on exécute. Qu'ai-je fais de mal Nous dit l'animal Nourrit aux hormones Devenu bacon. Ça va bien trop vite Pense l'escargot Qui d'un coup s'agite Sous son chapiteau. C'est beaucoup trop tôt Dit le vieux cheval Pour se mettre au trot Tant mon "pas" va mal. On m'a fait le coup Fameux du lapin Annonce le loup Qui crie son chagrin. Même le mouton Tout nu sans sa laine Car l'homme le tond En a de la peine. Qu'ai-je fais de mal Nous dit l'animal Que l'on abandonne Sans autre vergogne. Qu'ai-je fait de mal Nous crie l'animal Nourri dans ce but Que l'on exécute. Yan LB Le 4 février 2017