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Affichage des articles du novembre, 2016

Robe de chambre et charentaises

Avec mes charentaises J'ai sûrement l'air con Mais peu importe en fait. Mes pieds y sont à l'aise Comme dans des chaussons Entourés d'une couette. Même le carrelage Et son froid démoniaque Ne peut les y atteindre. C'est heureux vu mon âge: J'veux pas finir cardiaque Et sans arrêt me plaindre D'avoir trop froid, trop chaud Ou d'avoir mal au dos Sous ma robe de chambre. Habillé pour l'hiver Je me sens bien couvert Du haut à chaque membre. Mon fauteuil électrique Est vraiment très pratique Pour préserver ce corps Qui dans quelques années Ne mettra plus un pied, Trop fatigué, dehors. Chaussé de charentaises Et vêtu d'une robe, Évidemment de chambre, Je me sens très à l'aise Et point ne me dérobe En ce premier décembre. Yan LB Le 1 décembre 2016

Le froid est bien là

Le froid est bien là, S'installe dehors: Sous nos pyjamas, Il saisit nos corps. Même sous la couette C'est déjà l'hiver: Les pieds de madame Deviennent glaçons. Pas vraiment la fête En ces jours austères: Au dehors pas d'âmes Autour des maisons. Les volets fermés, On garde la chaleur. On rêve d'été Et de ses couleurs. Chaussons et pantoufles Sont mis à l'honneur. Nos corps se camouflent Recouvrants nos coeurs. Bonnets, gants, écharpes Des placards s'échappent, Bottes et manteaux Font déjà leur show. Le froid est bien là, S'installe chez nous: Sous nos pyjamas Tout semble plus doux. Yan LB Le 30  novembre 2016

Simple formalité

Simple formalité: Un texte à partager En cette fin novembre. Pas si simple à vrai dire Puisqu'il faut bien l'écrire Car demain c'est décembre. Je dois le faire avant Que ne vienne l'avent Pour être dans les temps. Un texte à la journée, Pari presque gagné D'ici le nouvel an. Encor quelques couplets Au nombre flou et vague, Si besoin que j'elague. Je ne suis ni pressé Ni vraiment satisfait En cette nuit tombante Par ces vers composés, Cette prose elimée Et peu intéressante. Simple formalité, Pas si sûr aujourd'hui Donc vivement jeudi. Yan LB Le 30 novembre 2016

Au coeur de la nuit

En plein coeur de la nuit, Je me lève et j'écris. Je suis seul en ce monde, Scène d'un théâtre d'ombres. Ma pensée est féconde, Joyeuse ou parfois sombre. Je cours après les mots Pour habiller mes maux. Puis je les mets "sous vers" Quand mes idées sont claires. J'aperçois les étoiles Mais la lune se voile. J'écoute le silence, Fais confiance à mes sens. J'entends les non-dits, Les faux semblants de la vie. Je suis la marionnette Des pensées de ma tête. Manipulé par elle Suis-je un polichinelle? Le sommeil me rattrape, Je tombe dans sa trappe. Au coeur de la nuit Me voilà endormi. Yan LB Le 29 novembre 2016

Nouvelle lune

Au coeur d'une nuit sans lune, Dans la rue règne le calme: Pas de vent ni d'amalgame De bruits, légère est la brume. Pas de miaulements de chats, D'âmes qui vivent dehors: Peut-être est-ce du au froid Ou bien à un mauvais sort. J'admire cet horizon Pigmenté d'éclats de villes, J'écoute le moindre son, De vie animale un signe. Rien que la nouvelle lune Traine là-haut bien cachée, Elle a ses us et coutumes Depuis des milliers d'années. Les heures de nuit défilent Et le blanc saisi les vitres, L'horizon garde sa ligne Puis du jour se fait l'arbitre. Peu à peu les bruits reviennent, L'homme reprend possession De cette vie qui l'entraîne A perdre "ses" illusions. À oublier l'illusion De cette nouvelle lune... A perdre cette impression D'être parfois dans la lune. Point de chats sur les  gouttières Ou de hiboux qui hululent, Juste moi et mon vieux pull Au dehors à prendre l'air. Yan LB Le 27 no

En ballade nulle part

En ballade nulle part Du matin et jusqu'au soir, Profiter de son chez soi Cela fait du bien parfois. Le canapé nous entraîne À travers l'écran télé Dans des merveilleuses scènes De films qui nous font rêver. On voyage sans bouger Ni même se fatiguer, Café frais à volonté, Sympa comme activité. En ballade nulle part Du matin et jusqu'au soir, Traîner ses guêtres ainsi Tranquille mais sans ennui. Un dimanche à la maison A squatter le canapé, A manger plein de bonbons En pyjama bariolé. Un programme un peu banal Pour un dimanche automnal Où il ne fait pas très beau, C'est bien de rester au chaud. Yan LB Le 27 novembre 2016

Décompressons

Ce week-end décompressons En famille à la maison, Entre amis autour d'un verre. En cette fin de saison Où les jours se font moins longs, Allons prendre un bol d'air. Le froid arrive à tâtons: Un, deux,trois, coups de bâton S'ouvre le rideau de l'hiver. Des médias baisser le son, Parler sans hausser le ton: C'est possible de le faire. Face à tant de déraison, De coeurs devenus glaçons, Gardons bien les pieds sur terre. Chantons la même chanson, Soyons amour et passion, Croisons nos vies pas le fer. Entre-nous construire un pont, De nouvelles fondations Pour vivre en paix sur la terre. Ce week-end décompressons Laissons parler nos impressions Chacun à notre manière. Yan LB Le 26 novembre 2016

Bon pour le service

Rendez-vous médecin Hier soir pour contrôle Glycémie,cholestérol. Vu mon bilan sanguin Je n'ai pas à me plaindre Ni de tension à craindre. Ça va, pas de carence Ou de chiffres en gras Disent mes résultats. Encore une ordonnance Pour mes médocs de vieux, Pilules jaune et bleu. Mon médecin m'a dit Faut pas que tu t'inquiètes, T'es bon pour le service. Le repas qui suivit Fut riche de galettes Au beurre: un vrai délice. Rendez-vous médecin J'ai passé mon contrôle Glycémie cholestérol. Un p'tit verre de vin Pour bien fêter ça Et préserver mon foie. Yan LB Le 25 novembre 2016

La vie est pas si mal ( Candide & Cunegonde 2)

Je me sens apatride Dans cette terre-monde Où tout est "no limit" Où tout va bien trop vite, Se voile ou se dévoile L 'amour comme la haine.. A jouer les Candide Avec ma Cunegonde, A cultiver la terre Et prendre un bon bol d'air, La vie est pas si mal Dans mon jardin d'Eden. Là dans mon pré-carré Je me voile les yeux: Doux rêveur humaniste, Je crois pouvoir changer La société en mieux En la jouant simpliste. Petit panier bio, Ballades à vélo, Me voilà ecolo, Limite un peu bobo: Est-ce grave docteur Ou vais-je pas si mal? Dans mon jardin d'Eden A l'abri de ce monde, Coule au fond de mes veines L' amour de Cunegonde Et beaucoup de bonheur: La vie est pas si mal. Yan LB Le 24 novembre 2016

Un monde à notre image

Le monde aujourd'hui Est à notre image A la fois si beau Et si inquiétant. Il est plein de vie, D'instants sans nuages, De moments plus "chauds", Tout dépend du temps. L'homme s'y adapte: Souvent prédateur Mais parfois victime De dame nature. Sommes-nous inaptes Ou bien légitimes Pour rendre meilleur Ce monde un peu dur. Suffit-il d'y croire Pour voir les étoiles Ou ouvrir les yeux Au coeur de la nuit Pour que nos regards Entrevoient le bal Des milliers de feux Là dans l'infini. Le monde aujourd'hui Est à notre image: Souvent plein de vie Mais un peu trop sage. Yan LB Le 23  novembre 2016

Il est temps de dormir

Il est temps de dormir, De rêver d'ailleurs, D'un monde meilleur Et d'un autre avenir. Car la nuit avance, La fatigue est dense, Le sommeil attend Patiemment son temps. Mes paupières se ferment, Ma tête semble lourde Sur l'oreiller bien ferme Et mon corps devient cire. Foisonnante de vie Ma pensée reste sourde A l'appel de la nuit Et ne veut s'endormir Alors j'écris ces mots Sur le monde et ces maux, Alors j'écris ma joie Mon bonheur d'être là Avec toi près de moi, Mes enfants, mes amours, Mes amis et mes choix, Nos vies de tous les jours. Il est temps de dormir, De fermer les paupières De rêver l'avenir Que l'on veut pour la terre. Yan LB Le 22 novembre 2016

Un vingt-deux novembre

Un vingt-deux novembre A Ballon vers Redon Victoire des bretons, Après une parenthèse Strasbourg est française, Barbe noire se meurt, Il ne fera plus peur. Un vingt-deux novembre En terre anglo-saxonne Thatcher démissionne, John F. Kennedy Va perdre la vie, Merkel est élue Et depuis réélue. Un vingt-deux novembre Victoire aux jeux à Melbourne Du champion Alain Mimoun, Le Concorde s'envole Pour son premier vol, C'est la Sainte Cécile En l'an seize et deux mille. Ce vingt-deux novembre Allongé dans ma chambre Sera marqué par qui, Par quoi, d'une pierre Blanche ou rouge sang... L 'histoire se construit Dans la paix et le fer Aujourd'hui maintenant. Yan LB Le 22 novembre 2016

Perdre un enfant

Mon texte est gris comme aujourd'hui, Comme le ciel qui nous domine, Mon texte est triste en ce lundi Comme une vie qui se termine. Lorsque la mort frappe un enfant, Peu importe l'âge qu'il a, Comment faire en temps que parent Pour vivre et survivre à cela. Quels sont les mots en tant qu'ami, Collègues ou simples voisins Pour soutenir et que l'on dit Aux proches face à leur chagrin. Un geste un sourire à leur offrir, Les entourer sans s'imposer, Leur montrer tout notre soutien Être là aujourd'hui, demain. Reconstruire son avenir Dans cette autre réalité Où son enfant ne sera plus Est-ce possible ou peine perdue? Continuer pour lui, pour soi, Pour ceux qui sont encore en vie, Avancer sans lui, pas à pas Sur le chemin d'une autre vie. Mon texte est gris comme aujourd'hui Comme le ciel qui nous domine, Mon texte est triste en ce lundi Comme une vie qui se termine. Yan LB Le 21 novembre 2016

Pas de titre aujourd'hui

Pas de titre aujourd'hui Pour cette poésie, Aux strophes enrobées, Un peu endimanchées. Pas de sujet précis Ni de fil conducteur Aux mots qui la composent, En même temps vu l'heure... Pas de rêves la nuit Ni de magicien d'oz Pour m'emmener là-haut Jouer avec Charlot. Pas d'idées lumineuses Pour entraîner ma plume Dans d'extraordinaires Chemins couverts de feuilles. Pas de phrases pompeuses Ni d'us et de coutumes Pour ces strophes et vers Peu dignes d'un recueil. Pas de titre aujourd'hui Pour cette poésie Perdue sur une feuille D'automne qui s'endeuille. Yan LB Le 20 novembre 2016

Quatre mots à la suite

Quatre mots à la suite C'est déjà un début Pour se lancer ce jour Dans mon texte à écrire. Je pourrais  (c'est week end) Reposer mon esprit, Ma créativité Puis reprendre ma plume. Deux strophes à la suite, C'est presque un contenu Pour l'instant un peu court Pour pouvoir le finir. Je pourrais et sans peine Ni même avec envie Le faire ainsi traîner A en user ma plume. Quatre quatrains écrits Sans trop y réfléchir, Je trouve l'exercice Utile à mon défi. Nous sommes samedi Et j'ai fini d'écrire Ce texte un peu complice D'un esprit endormi. Yan LB Le 19 novembre 2016

Feuille de route

Mes très chers mots, Voici votre feuille de route Pour cette journée qui commence Écrivez en ligne droite De manière fluide et intense. Demeurez toujours à l'écoute De ce monde qui vous entoure, Que vos rimes ne soient pas plates Mais riches de joie et d'amour. Soyez joliment assortis Afin que vos lecteurs vous flattent, Évoquez rêves et envies Dans chaque vers que vous livrez. Prenez parfois quelques virages Avec douceur, pas à la hâte Pour nous offrir des paysages Qui invitent à voyager. Et si vous êtes à court d'encre Foncez rayon papeterie Ou bien simplement jetez l'ancre Si le jour fait place à la nuit. Mes très chers mots à très bientôt, Pensez bien à suivre à la lettre Ou pas ces conseils amicaux Pour nous apporter du bien être. Yan LB Le 18 novembre 2016

Un crabe à combattre

Les petits tracas, Les petits soucis, Les hauts et les bas De nos belles vies Vraiment "C'est peanuts". J'en connais qui en bave, Qui prenne un uppercut Pour des choses plus graves Et que tout accable Comme un putain de crabe. Un crabe à combattre Pour la vie, leur vie, Si dur à abattre Car trop bien enfouit: Ça c'est difficile. Toujours y faire face Même devant la glace, Resister au mal, Garder le moral, Vivre sur un fil. Pris dans ce panier, Face à ces attaques Le corps est en vrac, Tient le coup parfois Et joue les prolongs. C'est jamais gagné Mais ça vaut le coup Pour Eux et pour Nous De garder la foi: Que leurs vies soient longues, Infiniment durables Libérées de ce crabe. Yan LB Le 17 novembre 2016

La nuit m'habille

La nuit habille mon esprit De rêves parfois surprenants Où je me ballade en costume Avec des savates aux pieds. Y-a-t-il un message à comprendre Dans ces images noctambules Qui se projettent au plafond Ou juste folle déraison ? La nuit habille mon esprit De rêves parfois surprenants Où j'ai l'impression qu'on m'enfume Des cheveux jusqu'au bout des pieds. Sur ce point là, point ne s'étendre, Au risque de "parler pitbull" Et de briser ma douce image De gendre et mari idéal. La nuit m'habille au jour couchant De rêves souvents innocents Qui peuvent être tellement doux Mais pas toujours je vous l'avoue. La nuit m'habille des étoiles D'un ciel aux couleurs automnales, Je m'endors dans cette  lumière D'un monde où tout demeure à faire. Yan LB Le 16 novembre 2016

Ce Mardi me ravit

Ce mardi me ravit Malgré son ciel tout gris Son jour un peu trop nuit. Ce mardi me convient Du soir au matin Pour des petits riens: Un joli sourire A peine levé Ça fait vraiment plaisir, Un petit baiser Pour bien commencer Franchement y-a pire. Ce mardi me ravit, Me va bien au teint C'est déjà pas mal. Cure d'optimisme, De positivisme Et de poésie En ce jour banal. Mission accomplie Voilà c'est écrit. Un joli sourire, Un petit baiser Et je suis ravi. Yan LB Le 15 novembre 2016

Tartare de mots

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Au menu du jour Tartare de mots Juste assaisonné De quelques bons verbes, D'un soupçon d'amour Et de "vers mi - sots" A bien déguster Mais sans trop d'adverbes. Un "neuf" à cheval Pour donner au plat Un peu d'épaisseur Et de la couleur. De l'original, Ça change ma foi Des autres menus Un peu m'as tu vu. Au menu du jour Tartare de mots Et "vers" haricots Arrosé d'amour, De quelques bons verbes Bien assaisonnés Mais pas trop acerbes, Prêts à deguster. Yan LB Le 14 novembre 2016

Te regarder dormir

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Te regarder dormir, T'entendre respirer, Ainsi passe la nuit Quand le sommeil ne vient. Pourtant bien qu'endormie Par dessus l'oreiller Je te vois me sourire Et ça me fait du bien. Malgré cette insomnie La nuit au petit jour N'a pas semblé trop longue Quand je me lève enfin. Mes rêves m'ont surpris Et n'étaient pas à court De fantaisies oblongues Dignes d'un magicien. En ce treize novembre On est bien sous la couette L' esprit sur un coussin A ne penser à rien. On traine dans la chambre Sans se prendre la tête En ce dimanche hommage Aux attentats sauvages Qui ont frappé la France Et qui touchent le monde, Excès d'intolérance, D'idées nauséabondes. Te regarder dormir Par dessus l'oreiller, T'entendre respirer Et te voir me sourire Effacent ces images Souvent insupportables, Les transforment en pages Contant de jolies fables. Yan LB Le 13 Novembre 2016

Écrire en silence

Écrire en silence En ce jour d'octobre, Avoir des mots sobres Leur donner du sens. Pas de bavardages, D'effets de langage, Rester accessible, La jouer sans dribble. Trouver les bons mots Ceux qui vont au coeur Et ceux dont l'écho Rime avec bonheur. Je m'arrête là En ce jour d'automne, Le silence est roi Et en moi résonne. Yan LB Le 19 octobre 2017

50 nuances de textes

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50 nuances de textes D'ici à la fin de l'année A cogiter, à rédiger A livrer à votre lecture, A vos "likes" et commentaires Et c'est la fin d'une aventure, De ce défi jeté en l'air Qui nous a servi de prétexte Pour écrire chaque journée Des rimes à remplir des vers, Des quatrains parfois dominés, Soumis à un monde en colère. 50 nuances de textes, Presque rien en comparaison Des 316 mis en forme, Fruits de notre imagination. Revêtu d'une croûte en cuir L 'ensemble  sera uniforme Et ainsi à jamais reliés Puis posés sur une étagère. Nous aurons eu bien du plaisir Pendant cette année nuancée De jours heureux ou plus amers A vous offrir autant de textes, De poésies parfois esquises Aux thèmes pochettes-surprises Où nous avons pu lâcher prise Et quelques pensées insoumises. Yan LB Le 12 novembre 2016

Un 11 novembre

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Assis dans ma tranchée, Avec mes camarades, Mes compagnons de boue On attend le signal. Nous sommes préparés Après la cannonade A nous mettre debout Et faire face aux balles. C'est le dernier assaut Pour un bout de colline, Vivre ne pas mourir En ce onze novembre. Y-a du sang sur ma peau Ailleurs, je m'imagine, Voir ton joli sourire Au réveil dans la chambre. L'armistice est signée Là-bas près de Rethondes En forêt de Compiègne, C'est le cessez le feu. Pas loin de ma tranchée Au fond d'un trou de bombe, Mon coeur et mon corps saignent: Je meurs à petit feu. Le Dormeur du Val n'est plus Là sur se bout de colline, La grosse Bertha s'est tue Dans l'est, au pays des mines. Yan LB Le 11 novembre 2016

Pensées de novembre

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Notre monde est-ce que nous sommes, Parfois certains jours il reflète Le pire et le meilleur de l'homme, Pas toujours ce que l'on souhaite. Nous avons notre libre arbitre Pour choisir ensemble demain D'écrire le nouveau chapitre Qui embellira nos destins. Nouvelle voix, nouveau chemin Pour éviter certains extrêmes, Montrer les paumes de nos mains, Pas nos poings pour dire je t'aime. Pas besoin d'être un grand naïf Pour croire en un monde meilleur, Ni même de sortir ses griffes Pour vouloir être le meilleur . Notre monde est ce que vous êtes, Le pire et le meilleur de l'homme Parfois certains jours il reflète Tout simplement ce que nous sommes. Yan LB Le 10 novembre 2016

Hillary s'est trumpée, Donald il a rit

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Partout dans notre monde Il y a ce qu'on dit, Il y a ce qu'on fait, Il y a ce qu'on sonde. La bas au nouveau monde Tout nous semblait écrit Et les jeux déjà faits Mais faut pas tout confondre. Les urnes ont parlé: Hillary s'est "trumpée", Quant à lui "il l'a ri" Et le monde est surpris. Pas de plafond de verre Dans notre société Mais beaucoup trop d'experts Souvent déconnectés De la réalité Des gens qui ont voté La bas au nouveau monde, Ici en France profonde. Révoltés, étonnés, Médias spécialisés, Y-a de quoi être  inquiet: Donald vous a "Mickey".

Théâtral dimanche

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Il joue chaque dimanche En montant sur les planches D'un théâtre fantôme Au coeur de sa sweet home. Quand le rideau se lève Il Enfile son masque De bohémien fantasque, Réalisant son rêve. Ce jour dominical Il n'est plus le même homme, Interprétant sans mal Des bons et gentilshommes, Avec ou sans fêlures, Des rôles sur mesure Qu'il a taillé  sans doute En étant à l'écoute Du monde qui l'entoure, Du monde qu'il explore Pendant les autres jours De sa vie au dehors. Une fois sur la scène De ce théâtre à lui, Il prend enfin les rênes, Pense-t-il, de sa vie. Yan LB Le 6 novembre 2016

Le temps nous fait défaut

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Le temps nous fait défaut: Le beau pas le mauvais De notre météo, Le temps qu'il nous faudrait Pour se remettre en cause Et mieux faire les choses. Le temps c'est sur nous manque: Pour défendre des causes, Pour aussi qu'on se cause. Ce temps manquant se planque Derrière le train train De notre quotidien. Bien trop de temps perdu Pour des touts petits riens Qui tracassent nos vies, Bien trop d'instants tendus De violence et chagrin Qui amputent nos vies De ce temps dont il nous faut Pour profiter aux mieux De nos moments heureux Où le temps ne fait défaut, Où le temps est un cadeau, Où le temps demeure beau. Yan LB Le 5 novembre 2016

Le temps nous libère

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Si le temps nous emprisonne Matin midi et le soir, Il me Libere sans retard Quand l'heure d'écrire sonne. Dans ces moments d'écriture, De créations artistiques, Je perds la notion du temps, De la nuit, du jour fuyant. Ni cadence ni mesure, Ni horloge  électrique, Dans ces moments précieux Le temps importe peu. Oh temps suspend ton vol Écrivait Lamartine, Je suis à bonne école Avec toi la Martine. Le temps s'est arrêté Sur ma feuille en papier, Mon encre elle a séché D'avoir pas vu passé Ce temps qui emprisonne Notre imagination, Ce temps qui empoisonne Parfois nos créations. Yan LB Le 4 novembre 2016

Calais n'a plus sa jungle

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De Bachar El Assad Au bazar de la jungle, De Syrie ou d'ailleurs Rechercher le meilleur. Devenir un nomade Pour un El Dorado Sûrement incertain, Là-bas si loin des miens. Éviter la noyade Sur ce frêle radeau, Trouver un jour ma place Au milieu de la masse. Je refait mon bagage, Calais n' a plus sa jungle, Le car m'emmène ailleurs, Bien loin de l'Angleterre, Là-bas dans un village Où l'on ne m'attends pas J'entends déjà des voix Qui votent pour ou contre. Habitants du village Vraiment que puis-je faire Pour dissiper vos peurs? Venez à ma rencontre. Je ne suis qu'un nomade, Seulement de passage Mon futur est ailleurs Ma vie comme mon coeur. Yan LB Le 9 novembre 2016

Mlle Lilou

Mlle Lilou Je l'ai connu gamine Avec sa bonne mine Et ses petites joues. Mlle tatoo A encré sur sa peau Des dessins à son goût, Déjà plus une ado. Mlle piercing Aujourd'hui est adulte Elle en a tous les signes De joies et de tumultes. Mlle sing sing Chante au karaoké, Le micro c'est son ring, Il faut pas la défier. Mlle Lilou Vingt et un ans it's good, Mlle Tatoo Pour toi, Levons le coude. Mlle lilou Happy birthday to you, Mlle piercing With our loving. Yan LB Le 3 novembre 2016.

De Syrien a si rien

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De Bachar à la jungle Aux abords de Calais, De Syrien a si rien A vos yeux, Autre monde autres fringues Je me sens décalé Si loin des miens, Faire au mieux. De Bachar à la jungle Aux abords de la Manche, Échoué aussi près De l'espoir, Autre lieu autres fringues Je relève mes manches Pour enfin traverser Ce trou noir. De Bachar à la jungle Aux abords de Calais, De Syrien a si rien A vos yeux, Dans ce monde en épingle Je me sens prisonnier, Clandestin sans destin, Faute de mieux. La bas tout se déglingue Et ici c'est la jungle, Autre monde autres flingues, C'est ma vie qu'on dezingue. Fuir la guerre et ma terre: Un rêve inaccessible? Repartir en arrière: Est-ce encore possible? Yan LB Le 3 novembre 2016

De Bachar à la jungle

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On m'avait promis un nouveau départ, Une nouvelle vie loin de Bachar, Tout était prévu pour y arriver, Juste un passeur A payer. Tous les coups sont permis pour traverser, Radeau d'infortune, embarquer, ramer. Ne pas se noyer... Non mon enfant tu ne peux venir, Je nourris l'espoir de vous faire venir, Demain, Ma femme ne montre pas ton chagrin, Mes amours, papa devient clandestin, Maintenant... De Bachar à la jungle Aux abords de Calais, De Syrien a si rien A vos yeux, Autre monde autres fringues Je me sens décalé Si loin des miens Faire au mieux . Arrivés sur le Vieux Continent, Comme d'autres avant eux en leur temps, Ils nous ont emprisonné dans leurs camps. Elles sont loin les belles promesses Du passeur, Ici pas de bonheur juste la terreur, Et peu à peu c'est l'espoir Qui se meurt. Mes amis, ma famille, ma joie, Je vous écris une dernière fois, Même leur jungle est hors-la-loi Maintenant... De B

Le temps nous emprisonne

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Le temps nous emprisonne: Quoi que l'on fasse ou dise Nos vies lui sont soumises. Tic-tac en nous résonne: Nos oreilles l'entendent, Nos esprits l'appréhendent. Face à ce métronome Réglé comme une horloge Parfois on s'interroge. Comment nous pauvres hommes Pourrions-nous vivre un instant Sans se référer à ce temps? Imaginez vos vies Une heure une minute, Ah non mince et puis zut... Vous voyez c'est écrit: Le temps nous emprisonne, Tic-tac en nous résonne. On ne peut l'éviter : Le temps nous est compté Quoi que l'on fasse ou dise. On a beau essayé De ne pas y penser Nos vies lui sont soumises. Le radio réveil sonne: Pour toute la journée Mon temps est programmé. Le temps nous emprisonne: Nos vies sont minutées À la seconde prêt. Yan LB Le 3 novembre 2016

Vélo d'appart

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Sur mon vélo d'appart Chaque jour je pédale Parcourant bien des lieues En faisant du sur place. Besoin d'aucune carte, Peu de risques de casses, De crevaison d'un pneu, De chutes qui font mal. Des calories brûlées En restant bien au chaud, Des kilos évités, Moins de gras sous la peau. Des efforts contrôlés Pour faire du cardio, Devant l'écran télé Et séries à gogos. Vingt quarante ou soixante Cela dépend des jours Minutes, kilomètres? A vous de deviner. Parfois je m'impatiente, Je rêve des beaux jours, D'horizons plus champêtres Que ce vélo sur pieds. Yan LB Le 2 novembre 2016

On y retourne

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Dans le flot des voitures Du train train quotidien, Des heures minutées, Des jours calibrés, Ça y est on y retourne. Pourtant rien n'est moins sûr Que le prochain matin, Que le prochain café Que l'on va déguster Ou le plat qu'on enfourne. Trop sucrée trop salée Trop cuite ou pas assez, Trop fade ou épicée Sera notre journée Sans qu'on le sache avant. Alors on se prépare, Thé vert ou petit noir, Fruits en jus ou en vrai Au petit déjeuner Pour être prêt à temps Et rejoindre le flot  D'autos-boulot-dodo, Du train train quotidien Jusqu'au prochain matin... Allez on y retourne Dans le flot des voitures Au milieu des zombies, Allez on y séjourne -Encore une aventure- Là bas en Panurgie. Yan LB Le 7 novembre 2016