Articles

Affichage des articles du août, 2015

Elena (naissance)

Tu n’es pas encore là Mais bientôt tu le seras, Entourée de tes parents Et de tous ceux qui t’aiment. Ce week-end tu naîtras Et nous serons tous là A t’admirer bel enfant A la peau crème. Christophe et Sophie Seront les premiers A te choyer, à t’aimer Et cela pour toute ta vie. Déjà tu as dans nos cœurs Une place bien à toi, Petit bout de bonheur Auquel vraiment on croit. Ma petit Bonne chance à toi Dans ce monde où tu nais Où l’on va tous t’aimer. 1999

Amour Fuyant

Ton regard de moi se détourne Et je ressens l'indifférence Comme un étranger en souffrance Du manque en son cœur de chez lui. Tu t'en vas et ton corps se tourne Vers l'horizon où tu t’échappes, Où je ne pourrai faire étape Car d'un instant t'oublies ma vie. Je te retrouve un peu le soir Peu avant que ton corps s'endorme Alors du fond de ma mémoire Je vis d'hier, de notre histoire. Aux premières lueurs tu pars Rejoindre ailleurs et d'autres normes Où aujourd'hui je n'ai de place Car dans tes regards je m'efface, Tes nuits sont encore les miennes, Tes journées ne sont que les tiennes, Mon cœur est noué de la peur De te perdre à force d'usure, Ton regard m'est comme étranger Sans nuances, sans ces reflets Où se dessinait le bonheur Qu'apportait notre amour si pur. 20 juillet 1995

Petits boulots

Le téléphone sonne, Le silence résonne, Les voitures klaxonnent Et mon cœur est aphone. Tout le monde se presse Pas le temps d’être en liesse, Des paroles qui blessent Mon cœur d’homme sans cesse. Coup de fil qui dérange Qui tape dans le mille, Dans l’atmosphère étrange Qui règne sur la ville. Étroite surveillance Dans ces moments d’absence Où brûle le mystère, Où s’éteint notre terre. Le téléphone sonne, L’automate s’actionne Et les gens me caressent De paroles qui blessent. Le temps s’accroche au temps, Le vent nourrit le vent Et je pars travailler Pour ne pas m’oublier. 1991

Un samedi sous la pluie

Un samedi sous la pluie Où ne manque que l’ennui, Un samedi bien rempli Où l’on active sa vie. Un samedi à l’abri De la foule et de ses bruits, Un samedi de labeur Sous un ciel qui me fait peur. L’argent en contre partie D’un travail sous une pluie Qui rend tout plus difficile Dans une vie de survie. Un samedi solitaire Pour un temps gris en colère, Un samedi ténébreux Où rare est la couleur bleue. Un samedi de vacances Où s’accumule l’absence, Un samedi de l’oubli Aux abords du grand Paris. C’est un samedi sans bruits, Un samedi sans ennuis, C’est un samedi sans vie, Un samedi sous la pluie 21 décembre 1991

Qu'écrire

Qu’écrire sur aujourd’hui Alors qu’heureuse est ma vie, Qu’écrire sur ce cahier Puisque tristesse est passée. Parlons d’amour et de désirs Au lieu de ne pas écrire, Parlons de notre bonheur Qui réchauffent nos deux cœurs. Non pas de grandes promesses Sur une union sans faiblesses, Non pas d’amour éternel Mais un respect mutuel. L’amour éclaire nos pas Mais le chemin n’est pas droit, C’est pourquoi pas d’inquiétudes Ni d’envies de solitude. Bien qu’on se dise je t’aime, Il y aura des problèmes Qu’il faudra résoudre vite Pour pas qu’un jour on se quitte. Qu’écrire sur aujourd’hui Alors qu’heureuse est ma vie. 1991

Amour (distance)

Depuis notre rencontre Je regarde ma montre Comptant le temps qui passe Entre nos face à face. J’imagine le bleu Fascinant de tes yeux, J’imagine nous deux Réunis d’ici peu. Ton sourire m’enivre, Tes clins d’œil m’assassinent Mais tu abats le givre Qui au cœur s’enracine. J’imagine tes charmes Et ta beauté suave Qui me rendront esclave, Qui déjà me désarment. On jouera au bowling D’ici une semaine, Sous l’impulsion d’un sing Je te dirais je t’aime. En attendant je rêve A ce jour qui approche Et qui sera la sève D’un amour d’une roche. 1992

Amour (Platonique)

Arpentant ton cou gracieux D’un baiser sans innocence Et jouissant d’être heureux, Pour toi je suis sans défense. Nos deux corps s’alimentant Et nos lèvres s’effleurant, J’ai perdu toute méfiance En te donnant mon essence. On s’appartient de s’aimer Autant sans s’être donner A un plaisir trop violent Qui ne dure qu’un instant. 1992

On regarde sans voir

Quatorze heures moins dix, Le temps est au beau fixe Malgré le froid d’hiver Qui fait les cœurs de pierres. On vit chacun pour soi, Se souciant peu des autres, Bouleversé parfois Par la télé entre autre. Les médias nous ingurgitent D’images chocs qui blessent, Dénonçant la détresse Et ensemble on s’agite L’espace d’un instant Seulement, puis l’oubli S’installe en nous et vit Jusqu’aux prochains instants Où nos yeux affamés Braqués sur la télé Font de nous les voyeurs D’une époque sans cœur. On regarde sans voir, Le regard froid et dur Cet horizon de murs Qui a tué l’espoir. Janvier 1992

Il pleut ce vendredi

Il pleut ce vendredi Mais les gens sont heureux, Le week-end est pour eux, Leur véritable vie. Retrouvant leur famille Et les joies du repos, Durant deux jours sans bruits Ils se lèvent moins tôt. Il pleut ce vendredi Mais les gens sont heureux Car aujourd’hui pour eux C’est déjà samedi. Sortie, complicité Avec sa bien aimée, Réunion familiale Où ensemble on régale. C’est bientôt le week-end, Les gens ont le sourire Ne pensant plus au pire Ni jamais au The End De ces deux jours trop courts Pour se parler d’amour, De ces deux jours passés Sous cette pluie glacée. Il pleut ce vendredi Mais les gens sont heureux Car aujourd’hui pour eux C’est déjà samedi. 1992

Céline (Naissance)

Céline, A l’heure des matines, Du chocolat-tartine Tu as offert au monde Une joie si féconde. Tes parents les premiers Ont connu ce bonheur De porter sur leurs cœurs Ton corps de nouveau-né. Tu rejoins Elena, Fortifiant la famille D’une deuxième fille A aimer comme on doit. Ton Tata, ton tonton attendant ta cousine N’ont pour l’instant de Toi Céline Qu’un visage en prénom. Bientôt nous te verrons Et féliciterons Christophe et Sophie De t’avoir donner Vie. Tu as montré Céline Ta jolie p’tite mine A l’heure des Matines, Du chocolat tartine 29 juin 1999

Des larmes au ventre

Nos fins de mois se ressemblent, Partagés d’espoir, de peine , D’une joie demeurée veine D’un enfant qui nous assemble. Nous sommes un couple Fait de tant d’amour, Qui souvent s’accouple Dans l’espoir qu’un jour…. Un enfant naîtra, Un bébé à nous, Un bébé si doux Que l’on bercera. Pour l’instant l’attente, Des larmes au ventre, Un amour intact Entre deux entractes. 19 septembre 1999

Un jour ou l'autre

Un jour ou l'autre, Un jour sans l'autre Qu'adviendra-t-il? L'amour sans faute, L'amour le notre Survivra-t-il? Un jour peut-être, Un jour une lettre Surviendra- t-elle? L'amour s arrête: l'amour d un être Disparait-il? Un jour sans jour, Un jour ce jour: Survivra t-elle? Un jour la nuit Survient des cris Mais quand est-il? 2014-2015

Faire que l'on s'aime

Dire que l’on s’aime Ne sont que des mots Fait pour qu’on les lisent, Dire que l’on s’aime C’est parfois de trop, Suffit d’une bise. Faire que l’on s’aime C’est déjà plus beau Que de simples mots, Faire que l’on s’aime N’est pas si facile Quel que soit l’idylle. 19 septembre 1999

Sandrine (1999)

Sandrine, L’ amour que tu m’apportes Vient à bout de ces portes Qui font blessure à l’âme En évitant les drames. Tu es l’autre moitié Qui soigne mon passé, Une épouse une femme Qui partage mes larmes. J’ai tant besoin de toi Dans nos instants de joie Quand tu me dis je t’aime En soulageant ma peine. Prés de toi vieillissant, D’un seul de tes sourires Mes cheveux grisonnants Auront un avenir. L’amour que tu me donnes Au plus profond raisonne, De ta seule présence Comme une renaissance. 08 Août 1999

Toi et Moi font qu'un

Image
Quand le soir tu rentres Après ton travail, Ta présence entaille Le froid de mon antre. Je vois dans tes yeux L’amour que tu portes Et que tu m’apportes, Me faisant heureux. Notre amour s’allonge Au fil des saisons, Sans un seul mensonge Nous nous  bâtissons . Nos rêves se dressent De peine en ivresse Dans la volonté Qu’on a de s’aimer. Toi et moi font qu’un, Deux corps en une âme, Un homme et sa femme Réunis d’instinct. Je t’aime à jamais Sans aucun arrêt Car en toi je puise Un bonheur sans mise. 13 juillet 1999

Un voyage en six mots

Image
J'emportai dans mon périple Un carnet dit "de voyage" Et un savon de Marseille, Seul luxe de mes bagages. Je marchais comme un disciple, Un gladiateur dans l'arène, Malgré la soif, le soleil Et un creux dans l'abdomen. Ni voiture ni chameau, Pour ce voyage en six mots. Enfermé dans un bocal Semblable à un aquarium Je croise un drôle de squale Qui me tend un verre de rhum. Sur le flanc de la montagne, Tout là-haut en altitude Je m'éveille tout en nage Malgré le froid qui me gagne. Que m'arrive-t-il ? Folie Qu'est cette odyssée trop rude. Je comprends mieux ces images D'aquarium et d'eau de vie. Tout mon corps tremble de fièvre. Il est peut être grand temps De renoncer en allant Rejoindre un monde un peu mièvre. Ni voiture ni chameau Pour ce voyage en six mots. Auteur :  Yann Le Brech Scénario : La Fée d'Hiver [six mots, un scénario]