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Affichage des articles du juin, 2016

C'est une Histoire d'A...

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C'est une histoire d'amour Comme il en existe tant, On se promet tous les jours De rester d'aimants Amants. C'est en chœur avec le coeur Qu'on se promet le meilleur, On est deux puis trois et plus A bord du Family bus. Puis un jour moins de passion, Chacun aura ses raisons, Une histoire comme une autre Qui prend fin, à qui la faute? Qu'on soit un homme une femme A subir c'est pas facile Car les blessures de l'âme Rendent nos vies plus fragiles. Puis un beau jour un sourire Un regard nous envisage, On réapprend à aimer A avoir confiance en soi. Le coeur cesse de souffrir, Le corps redevient moins sage, On aime et on est aimé Et cette fois on y croit. C'est une histoire d'amour Comme il en existe tant, On se promet  pour toujours De rester d'aimants Amants. Yan LB Le 30 juin 2016

La rage de vivre

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Faut-il avoir la rage Ou la fureur de vivre Pour survivre aux dommages D'un monde qui dérive Si loin du continent Où fuient nos sentiments. Doit-on demeurer sage Ou bien au contraire ivre De fureur et de rage Pour atteindre la rive De cette terre asile Pour les êtres fragiles. La société nous moule Parfois même nous broie, Pour ne pas que l'on coule Seule la rage de vivre Nous permet de survivre De porter notre croix. Yan LB Le 29 juin 2016

Youpi! C'est les vacances

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Youpi! C'est les vacances L'été arrive enfin Pour ceux qui ont la chance D'en prendre le chemin. Destinations multiples: Mer, montagne ou campagne, Y-en-a pour tous les trips, Habillés ou en pagne, A chacun ses plaisirs, Ses envies de soleil, De frêles aventures Ici ou Ailleurs Land. L'amour que l'on désire Et qui fait des merveilles Est plus léger, moins sûr Mais on en redemande. Le corps vite s'emballe, Le coeur bat la chamade, Ça ne fait pas de mal De partir en ballade. Youpi! C'est les vacances L'été arrive enfin, On baisse la cadence, Adieu le quotidien. Yan LB 29 juin 2016

Les déchirures du passé

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Les déchirures du passé Reviennent comme un boomerang Hanter nos nuits sans prévenir. On pense les avoir rangées, Oubliées mais elles font bang En nos cœurs et nous font souffrir. Ce cauchemar qui se répète A chaque fois nous fait si mal Qu'on en oublie l'instant présent. Bien ancrées au fond de nos têtes Elles influent sur notre moral, Nous font faire du mauvais sang. Ces déchirures nous désarment, Nous descendent plus bas que terre Où nous perdons pied de chagrin. Puis doucement avec les armes De l'amour vrai que l'on espère On peut se relever enfin. Yan LB Le 29 juin 2016

Vingt piges

Il y a vingt ans Nous avions vingt piges, Nous avions le temps, Rien qui nous oblige. Il y a vingt ans Nous étions naïfs, Nous étions sanglants Même un peu trop vifs. Il y a vingt ans C'était l'insouciance Portés par le vent De notre inconscience. Il y a vingt ans Malgré le vertige Nous étions partants Pour une voltige. Il y a vingt ans Nous avions vingt piges Vivions le présent Sans qu'on nous l'inflige. Il y a vingt ans, Pas comme aujourd'hui, Nous prenions le temps D'apprécier la vie. Il y a vingt,trente, Ans  ou bien quarante Nous avions vingt piges, Rien qui nous oblige. Yan LB Le 29 juin 2016

C'est mardi mes amis

C'est mardi mes amis, Nous sommes le vingt-huit D'un mois de juin pluvieux Qui bientôt se termine. C'est la saison des pluies, Trois mois que l'on s'abrite De ce ciel nuageux Qui nous fait triste mine. Parfois vient le soleil Qui nous fait espérer Une amélioration Qui ne dure jamais. Au pays des merveilles Alice a recherché Nos deux belles saisons Qui lui ont échappés. On reprend des couleurs Quand vient un arc-en-ciel Mais manque la chaleur Des rayons du soleil. C'est mardi mes amis, Regardons vers le ciel, Peut-être qu'aujourd'hui Le beau temps nous surveille. Yan LB Le 28 juin 2016

Pensées d'été

Quelques pensées d'été Depuis que le soleil A enfin pu montrer Ses rayons dans le ciel. Samedi invités Au premier barbecue De ce début d'été, J'en suis encor repu. Nous avons partagé Avec simplicité Un moment convivial Si bon pour le moral. Dimanche un peu de foot En tant que supporter Avec un casse-croûte J'ai tenu tout le match. Assis dans mon fauteuil Et sans aucune bière J'ai évité l'écueil De l'anti-stress en patch. Ma femme et mes deux mômes Étaient au festival De "Paris est ludique", Pelouse de Reuilly. Dans notre home sweet home Je me remets sans mal De deux jours fantastiques Et d'une bonne nuit. Yan LB Le 27 juin 2016

Ma Nana

Y-a pas d'ambiguïté C'est ma meilleure amie Pourtant c'est une femme Et moi je suis un homme. Un jour se sont croisés Les chemins de nos vies: Elle est tout feu tout flamme, Moi pas vraiment tout comme. On a bossé ensemble Pendant quatre années, Partageant bien des joies Mais aussi quelques peines. Au fond on se ressemble De sensibilité, Son coeur grand comme moi Lui a causé des peines. Elle est pas ordinaire, C'est comme ça qu'on l'aime, Comme ça que je l'aime, Ma Nana, j'en suis fier. Elle est un peu ma soeur, Je suis un peu son frère, Cela ne s'explique pas : Notre amitié est là. Yan LB Le 26 juin 2016

La liste de mes souhaits

Sur la liste de mes souhaits Sont inscrits sans être ordonnés : L'envie de vivre au jour le jour Sans se soucier du lendemain, De me nourrir de notre amour Et voyager main dans la main Au gré des vents et des marées. J'aimerai aussi embrasser Mon père et tous les êtres aimés Qui nous ont quitté bien trop tôt Et qui d'un autre chapiteau Veillent sur nous, sur le spectacle De nos vies et tout les obstacles Qui y sont parfois parsemés. A la liste de mes souhaits J'ajouterai que se prolonge A l'infini l'état de grâce Dans lequel nous sommes plongés Au moment où nos corps s'allongent, Ne font plus qu'un lorsqu'ils s'enlacent. Yan LB Le 24 juin 2016

On s'en va

Au travers de nos songes On s'en va dans la nuit Découvrir d'autres vies. Dans ce monde on prolonge Un peu de l'innocence Des rêves de l'enfance. On découvre un "possible", D'autres réalités Qui nous ont échappées. Ici tout est crédible Jusqu'aux extra-terrestres Me dit un homme orchestre. Surfant sur une vague Avec mon air candide Je rejoins l'Atlandide. Tiens un sens interdit, J'entends une sirène, M'a-t-elle ensorcelée ? Ce n'est pas une blague. N'entends tu pas ce bruit Qui au loin nous entraine. La réalité veille: C'est le radio-réveil Qui émet ce sifflet. De retour au bercail D'un monde cloisonné, D'un monde aseptisé, Je rejoins le bétail Des moutons, des bergers Aux rêves empaillés. Yan LB Le 24 juin 2016

Madame Irma

Madame Irma m'a dit: Demain il fera beau, Alors j'ai fait dodo Pour qu'on soit aujourd'hui. Enfin c'était hier Dont je parle aujourd'hui. C'est sûr il a fait chaud Mais pas vraiment très beau. Compliqué ce propos En ce jeudi vingt-trois, Couché tard. Levé tôt, Y-a des jours comme ça. Je remercie mes mômes Pour la soirée d'hier Dans notre home sweet home, On a trinqué nos verres. Madame Irma m'a dit: Le soleil se prépare A squatter notre ciel Incessamment sous peu. C'est l'été, c'est écrit, Autant dire au revoir Au vol des hirondelles Et ce printemps pluvieux. Yan LB Le 23 juin 2016

A toi à nous à eux

Ce mercredi vingt-deux C'est mon anniversaire, C'est notre anniversaire Celui de ma naissance Et de notre mariage. Moins jeune mais pas vieux: A quarante quatre ans Encore un peu enfant, Dans ma quête de sens, Certainement plus sage. Vingt-ans qu'on s'est dit oui A l'église, en mairie, On s'est promis l'un l'autre De n'être point un autre Mais de grandir ensemble. A toi, à nous, à eux Nos très chers disparus, À vous famille ami(e)s, Passagers de nos vies Auxquels on s'assemble, A moi, à nous, à ceux Illustres inconnus, Ici, ailleurs sur terre: Très bon anniversaire. Yan LB Le 22 juin 2016

Dans les nuages

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Le Boeing  décolle  Direction Paris , Déjà il survole L'océan bleu gris  Qu'on nomme atlantique. D'ici c'est magique Le ciel, les nuages, La mer se confondent, C'est le paradis  Tout semble infini. Tant de paysages , D'étendues fécondes    Que l'on peut dépeindre  Et que l'on peut craindre Car l'homme est petit. D'en haut je contemple  Ce monde idéal  Que l'on traite mal, Tellement d'exemples  Illustrent  nos vies. En attendant j'observe  Le monde du ciel Et j'en suis ravi Car tout semble beau En bas, de là-haut. Il faut qu'on préserve  Ce bout d'éternel, Que l'on ait envie De le protéger De l'humanité. Notre avion amorce Entre les nuages Sa lente descente Vers l'aéroport De Paris-Orly. Nous deux on s'efforce De tourner la page D'un week-end farniente Mais nos cœurs, (nos corps?) Disent encor oui. Yan LB Le 21 juin 2016

Des souvenirs

Des souvenirs en pagaille, Des moments de rigolades, Entre ballade et ripaille Bacalhau et sardinades, Ces trois journées à Porto Sont à marquer par un sceau. Le sceau d'un joli voyage, D'un soleil éblouissant, D'une ville à deux visages Moderne ancrée dans le temps Traversée par le Douro, Déjà me manque les mots. De bons moments partagés, Des photos enregistrées, Un Portugal accueillant, J'écris ces lignes de Gaia Sous un palmier, sur un banc, Pour un dernier bom dia. Yan LB Le 20 juin 2016

En Touristes

Levés à huit heures Nous sommes fringués En mode touriste Ce lundi matin. On sent plus nos pieds Mais sur notre liste Les chais et du vin Comme anti douleur. Hier de la marche Le long de la côte, De nombreuses marches Et de la chaleur. Dernier tour de piste Dans la ville haute Après les cavistes, Rien que du bonheur. Nos mollets sont durs De ces promenades Depuis l'embouchure Vers Matosinhos. Mais quels souvenirs: De jolies ballades, Du poisson c'est sûr Et nos yeux de gosses. Je vous laisse un peu, Faut bien qu'on remballe Ces trois jours radieux C'est sûr, non sans mal Mais d'abord café, Gâteaux portugais Trempés dans ma tasse: On vous embrasse Yan LB Le 20 juin 2016

Voyageurs

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Grosse journée samedi Au centre de Porto Mais sous un beau soleil Cela nous change un peu De Paris,sa banlieue Où il pleuvait la veille. Programme d'aujourd'hui Promenade en bateau Au départ de Gaïa Sur le rio Douro, Un pont Gustave Eiffel: Pas trop dépaysés. Hier au soir diné Une francisenha En buvant du Fado Puis un match essentiel Pour la Selecao Sur un écran géant. Dimanche on prend le temps Au petit déjeuner Après un bon dodo Pour étudier le plan De marche ou du tramway Je vous laisse, il est temps. Yan LB Le 19 juin 2016.

En voyage

En voyage à Porto Ce matin levé tôt Rendez-vous à Orly Au cœur de cette nuit. On voyage léger Un bagage en cabine, Des vêtements d'été En gage de soleil. Sous nos petites mines De la curiosité, De la fatigue aussi Et de l'empressement A prendre du bon temps Pour découvrir Porto, Le vin et le Douro Et bien d'autres merveilles. Je vais m'arrêter là L'avion déjà décolle Et mes mots s'envolent Je vous dis: Bom dia. Yan LB Le 18 juin 2016

Soleil soleil

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Soleil, soleil je te surveille, Ne fuis pas derrière un nuage, Demeure bien haut dans le ciel Qu'on ne puisse te mettre en cage. Soleil, soleil tu nous honores De ta présence à l'horizon, Que ta lumière enfin colore Cette printanière saison. Soleil, soleil tes rayons chassent La pluie qui file le bourdon Et ta chaleur prend possession De nos corps, de nos cœurs si las. Soleil,soleil fais nous confiance On gardera un œil sur toi, Reste là, non, ne repars pas, Laisse nous encore une chance. Yan LB Le 16 juin 2016

J'ai pas dit oui...

J'ai pas dit oui à ton non, T'as pas dis non à mon oui Alors dis-moi je t'en prie Si on a tort ou raison De se promettre aujourd'hui De réinventer nos vies Avec la même passion Pour les prochaines saisons. On joue au ni oui ni non, Ce n'est pas moi qui le dit Mais on s'en fout dans le fond Car rien n'est jamais écrit. Il suffit d'avoir envie Et d'y croire pour de bon Pour qu'advienne dans nos vies Le bonheur en mélodie. Du lundi au vendredi On se retrouve la nuit Pas le temps de dire oui Ni de crier pour un non. Les "dimanche et samedi", On profite à la maison Des instants indéfinis Qui cocoone la passion. Pour préserver notre vie Ne conservons que le bon, Avançons à l'unisson Sur ce chemin indécis. J'ai pas dit non à ton oui, T'as pas dit oui à mon non, Alors dis-moi je t'en prie Si on a tort ou raison De se promettre  aujourd'hui De réinventer nos vies Pour s&

Au pays des couilles molles

Une fois n'est pas coutume Ce texte est provocateur Comme l'encre de ma plume Qui est rouge de douleur Face aux multiplications D'actes violents sans raisons. Au pays des couilles molles Où je vis depuis toujours On déplore et on s'étonne A chaque attentat horrible Que les tueurs soient connus Condamnés mais toujours libres. Vraiment on n'a pas de bol De découvrir chaque jour Qu'en France la soupe est bonne Mais que nous sommes la cible D'intégrisme reconnu Qui brise notre équilibre. Au pays des couilles molles Les gouvernants se désolent Devant l'écran et par twit De ces drames qui surviennent Dont ils sont tout ou partie, Un peu beaucoup responsables. Ne serait-ce qu'à l'école Et cette idée un peu folle Née de notre république Où nous cédons aux sirènes D'une inculture établie D'autant plus inacceptable. Quelque soit nos différences Réaffirmons les valeurs Du pays des droits de l'homme Afin que nos

Un mijoté de mots

Un mot comme une entrée, Un mot pour commencer Ce texte ainsi livré A vous très chers gourmets. Des mots à cuisiner, Des vers à mijoter, Bientôt à déguster, A lire et partager. Des quatrains très sucrés, Des tierces trop salées Pour monter un sonnet A point équilibré. Rien que des mots bien frais, Du jour, assaisonnés A la sauce à goûter De ce texte ajusté. Un mot pour terminer Ce texte calibré Pour ces mots mijotés Durant cette journée. Yan LB Le 14 juin 2016

Échec et "Match"

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C'est un échec et "match" Cet euro deux mille seize, Entre combat de catch, Version hooliganisme, Plusieurs inondations Acte de terrorisme, Des manifestations, La France est mal à l'aise. La fête tant promise Prend l'eau comme le ciel De ce printemps pluvieux Et si quelques équipes Ont mouillé leur chemise D'autres sont un peu frêles Et face à cet enjeu Sont dans un mauvais trip. C'est un échec et "match" Cet euro 2016, Bien qu'il se passe en France On est pas dans l'ambiance. Même si les bleus gagnent La France aura perdu Je n'ai donc  pas prévu De sortir le champagne. Moi je vous le dis cash Et sans aucun malaise Je crois pas au miracle, Si j'ai tord qu'on me tacle. Yan LB Le 15 juin 2016

Massacre à Orlando

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Massacre à Orlando L'ignominie d'un crime L'ignominie d'un homme Ont mis fin à la vie De dizaines d'humains. Massacre à Orlando Mais quel était leur crime: Qu'un homme aime un autre homme? Abjecte tuerie, Vraiment ce monde craint. Massacre à Orlando Bien souvent le silence Est aussi criminel Quand arrive des actes Comme la nuit dernière. Massacre à Orlando Gardons notre confiance Dans un monde arc-en-ciel Où chacun à sa place, Ou nous sommes tous frères. Yan LB Le 12 juin 2016

Lundi revient le treize

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Lundi revient le treize Avec un peu de chance Si on joue au loto Peut-être le gros lot Sur nos comptes bancaires. Faut bien un peu d'oseille Quand on habite en France Pour payer TTC La bouffe et le loyer, Les frais vestimentaires. C'est sûr faut pas se plaindre Quand on a l'essentiel, Y-a bien plus malheureux Ailleurs et même ici Alors vaut mieux se taire. Qu'est ce qu'on a à craindre Au pays fraternel Où l'on partage au mieux, Si on parle rugby, Le bien nommé french flair. Lundi revient le treize Avec beaucoup de chance Le soleil brillera Et toute sa lumière Inondera le ciel. Nous nous mettrons à l'aise, Un à un, nos cinq sens Auront enfin le choix D'apprécier cette terre, Les moments essentiels. Yan LB Le 13 juin 2016

Sport et folie des hommes

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Pourquoi toujours gâcher La fête et le spectacle: Folie de supporters D'un sport trop populaire. J'aime ce jeu de pieds, Les buts et jolis tacles Mais pas cette folie A en perdre la vie. Le principe du sport C'est qu'il faut un vainqueur, Pas toujours le meilleur Quand s'en mêle le sort. Mais perdre avec panache, Gagner dans la douleur Font souvent des grands matchs, D'un sport, ces grandes heures. Folie de hooligans, Fêtards si peu sportifs, La bière est dans leurs crânes Le seul neurone actif. Sport et folie des hommes: l'Euro pour des euros, La société résonne, S'inscrit en porte à faux. Yan LB Le 12 juin 2016

Deux un pour le onze

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Un-zéro, un-un, deux-un, Premier match face aux roumains Dur dur devant la télé Pour les pros du canapé. Ce matin mal à la tête, Début d'extinction de voix Pourtant faut faire la fête: C'est inscrit sur l'agenda. Anniversaire de Claire Belle maman, belle mère, Tout dépend de mes humeurs Des jours et de mon bon coeur. Vingt et un an pour Thomas, Jeune étudiant parisien, Mon grand et petit cousin Qui continue sur sa voix. Allez deux-un pour le onze, Match riche en émotions On vise l'or pas le bronze, C'est que du sport: attention. Yan LB Le 11 juin 2016

Faire vite

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Ce matin faire vite Pour être prêt à temps Vu l'agenda de ouf De ce vendredi dix. Écrire à la va vite Ces mots livrés à temps Pour que chacun les chouffe Et les lise à sa guise. Au programme du jour: Bien sûr gagner ma croûte, L'orthodontie du fils, Le concert du lycée. Hâte d'entendre Emma Chanter Mistral Gagnant Et beaucoup d'autres tubes Avec ses camarades, D'accompagner mon gars Chez Save à Pince vent: Son smartphone titube, Il est dans la panade. Du coup ce texte est court, Les quatrains un peu lisses, Je vais me rattraper... Ah! non ce soir y-a foot. Yan LB Le 10 juin 2016

La femme qui me fait rire

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La femme que je fais rire Qui accepte mes délires C'est la mère de mes mômes, Une femme comme une autre, Discrète mais qui m' épaule Dans toutes les circonstances. La femme qui me fait rire Dont j'accepte les désirs Est la voute de mon dôme, Unique comme tant d'autres Elle éclaire notre piaule Et nos jours par sa présence. La femme que je rend triste Quand mes mots font du hors piste Est la même qui pardonne A ses enfants, à son homme Les outrances de tout types Et les tous petits travers. La femme qui me rend triste Lorsque son coeur se contriste Est celle qui me façonne Qui a fait de moi cet homme, Ce père un mari un type, A ses yeux, peu ordinaire. Yan LB Le 9 juin 2016

Un grand huit

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C'est parti pour un grand huit, Le sixième de l'année, Le dernier d'un printemps Riche en intempéries. C'est mercredi, j'ai la frite -Pourtant pas en RTT- Cependant plus de temps Pour apprécier la vie. Ce jour ça roule bien mieux: Moins de monde sur la route, Pas de file avant les feux Et on rentre moins "kaput." Pas de zig-zag, de looping Entre les boucles du huit Ou celles de la Marne Alors je suis plus zen. Une journée qui swingue Au rythme de grands hits D'idoles qui incarnent Nos rêves mis en scène. C'est parti pour un grand huit Qui dure vingt quatre heures, Tout d'un coup moins la frite, Vertige et mal au coeur. Yan LB Le 8 juin 2016

Le six juin débarque

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Le six juin débarque En cette journée Et comme un monarque Annexe lundi. Aucune remarque Ne peut entamer Cette bonne humeur Qui le rend aimable. Il a pris ses marques Peu après minuit Pendant vingt quatre heures, Il est intouchable. Demain il le sait Il perdra sa place Pour laisser le sept Porter la couronne. Hier il n'était Qu’une date en chasse De ce jour de fête Où il prend le trône. Le six juin débarque Et comme un monarque Va ensoleiller Enfin la journée. Yan LB Le 6 juin 2016

Viens on s'en va

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Viens on s'en va faire un tour A l'orée de l'univers Filons tout droit sans détours, Pour nidifier d'autres terres Où les rêves ne dérangent Que les esprits endormis. Juste un aller, un retour, Une journée, un dimanche, Un voyage au parcours Certainement très étrange Et à l'atmosphère étanche Aux aléas  de nos vies. Essayons d'autres formules Pour reconstruire ce monde, Libérons nous de la bulle Qui contraint notre pensée A demeurer peu profonde, Lissée par la société. Viens on s'en va faire un tour, Viens mets ta main dans la mienne, Découvrons d'autres étoiles, Traçons un autre parcours Libre de tout ce qui freine Ou affale la grand voile. Yan LB Le 5 juin 2016

Les pieds dans l'o

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Sécher vos larmes de crocros, De mouchoirs remplissez un seau Car mes propos sont gorgés d'O Et mes vers ont les pieds dans l'O. Mes mots emportés par les flots Sont décolorés et moins beaux, A mon oreille ont moins d'échos Étouffés par toute cette eau. Échouées sur quelques ilots Mes idées font un numéro pour s'assembler en plusieurs lots Et qu'enfin un quatrain éclos. Évidemment il sonne faux, Noyé dans ces rimes en o, Il est facile un peu bateau Pour conclure ainsi mon propos. Je vous dis, ce n'est pas trop tôt, Bonne journée et à bientôt, Chaussez vos bottes matelot Pour éponger ce trop plein d'O. Yan LB Le 4 juin

Peu de chose

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Nous sommes peu de chose Face à cette nature Qui laisse libre cours A son imaginaire. Parfois elle est en pause Puis mène la vie dure Aux hommes souvent sourds Aux signes de la terre. L'humain après s'étonne De ces désagréments Dont il est responsable Dans la plupart des cas. Et quand l'alerte sonne Pendant un court instant L'homme s'assoit à table Pour dresser un constat. Un constat éphémère Aux solutions fragiles Rarement misent en oeuvre Car souvent trop coûteuses. L'homme est locataire De cet astre fertile, Cet unique chef d'œuvre Aux espèces précieuses. Face à cette nature Nous sommes peu de chose, Tellement peu de chose Face à sa démesure. Yan LB Le 7 juin 2016

Les rives sous l'eau

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Vendredi inonde De ces vingt quatre heures Ce jour qui précède Le prochain week-end, Le premier de juin. Déjà la pluie tombe, Arrose les fleurs Et les digues cèdent: Pas de quais de seine, La main dans la main. Pour les amoureux Et les promeneurs Faut être prudents Car bien des cours d'eau Sortent de leur lit. Et en moins de deux Ces crues nous font peur, On est sur les dents: Sonnez l'hallali Des rives sous l'eau. Yan LB Le 3 juin 2016

Jeudi en dix jeux

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Un jeudi en dix jeux C'est assez ou trop peu Pour oublier ce temps Qui renferme les gens. Un peu beaucoup peut-être Avec un mal de tête Alors jouons à deux À un ou deux, trois jeux. Je te dis chifoumi, Ciseaux pierre ou bien feuille, T'as perdu, toi aussi, Un à un, œil pour œil. Bon ça va t'as gagné, Si on jouait aux dés, Au quatre vingt et un, Je te laisse la main. Dis donc mauvais joueur, Et toi mauvais perdant Je gagne avec honneur Ma place au premier rang. Un jeudi en trois jeux Mais quel est le dernier: Bah regarde le ciel Et 1 2 3 soleil. Yan LB Le 2 juin