t-ex-t-il t-ex-tu-elle

Un brin de muguet En ce premier mai Rien de plus classique Et ça fait plaisir. Il porte bonheur Disent les vendeurs Qui contre du fric Font qu'on peut l'offrir. Direct de Rungis, Même pas cueillis Tout se marchandise Même un brin de vie. Y-a ceux qui en vendent Pour de grandes causes, Y-a ceux qui le vendent Pour leur propre cause. Avec ces clochettes Il résonne en nous Comme un jour de fête, Chômé pour le coup. Un brin de muguet En ce premier mai Le plaisir d'offrir, D'un bel avenir. Yan LB Le 1er mai.

Un trente un mois d'avril, Je me lève tranquille, Pas pressé par la montre. Le soleil sur la ville Semble encore fébrile Sous un ciel couleur fonte. Hier chez des amis Une soirée sympa, Des Mojito passion. C'est sûr on a bien ri, Avec un bon repas Du maître de maison. Je prépare un café, Peut-être un peu léger Pour que mon corps s'éveille. Je le bois d'un seul trait Seul devant la télé Que d'un regard je balaye. Les mêmes infos tournent, Mon regard se détourne: Mon cerveau est sur veille. Trop plein de balivernes, J'ouvre un vieux Jules Verne, Mets la télé sur of. Tout en faisant des steps Je traverse les steppes Avec Michel strogoff. Un trente un mois d'avril Je me lève tranquille Pas besoin de réveil. Yan LB Le 30 avril 2017

Je rêvais d'un autre monde Où y-avait pas d'hygiaphone , Où Cendrillon a vingt ans: Ça c'est sûr, "c'est vraiment moi". Mais le jour s'est levé Sur une étrange idée Où l'argent est trop cher Où "New-York est sans toits". Je voudrais un autre monde Où les "insus" téléphonent, Où j'ai encore vingt-ans Simplement "jour contre jour". Y-a eu des " bombe humaine " Et tous les cracheurs de haine, Tellement de " fait divers " Et "un peu de ton amour". Allez entre dans ma ronde Loin d'un monde qui se vautre, Crache ton venin, vipère, Moi je suivrais d'autres voies. Je rêvais d'un autre monde Où la terre serait autre " Anna ", " je sais pas quoi faire ", Allez-viens on oublie ça . Yan LB Le 29 avril 2017

Une poule sur un mur Qui picore du pain dur Va se faire déplumer Le lendemain du 7 mai. Elle sera de la farce Comme bien dautres comparses, Le dindon que dépouille Des duetistes fripouilles. Qui vole un oeuf vole un boeuf, A l'horizon rien de neuf Que de très vieilles recettes Cuisinées par d'autres têtes. On nous sert le même plat, Picoti et picota, Lève la queue puis s'en va, Dans cinq ans on remet ça. Y-a des poules aux oeufs d'or, Y-a des poules de tout bord Qui picorent sur un mur Quelques restent de pain dur. Y-a des poules en plein air, Y-a des poules grabataires Qui jouent à faire l'autruche Entre-elles, pauvres baudruches. Yan LB Le 28 avril 2017

"Pirouette cacahuète Je n'en fais qu'à ma tête" Dit un petit bonhomme Haut comme trois pommes. Son papa lui répond Tu vas changer de ton Ou bien au lit tu files Et sans passer à table. Pirouette cacahuète, Pas le coeur à la fête Dit un charmant bambin Voyant le ciel chagrin. Sa maman lui répond: "Tu sais, c'est la saison, On est au mois d'avril Et l'hiver fait du rab". "Pirouette cacahuète, Je me sens parfois bête" Nous dit le bonnet d'âne, Le dernier de la classe. Son professeur lui dit: "Rien n'est jamais fini, Tu en as dans le crâne , Tu dois trouver ta place". Pirouette cacahuète.... Yan LB Le 27 avril 2017

J'ai donc le choix entre marcher ou reculer vers qui vers quoi? Il est en marche Pourquoi? Pour qui? Elle à l'arrêt Par peur de qui? Quelle démarche Dois-je adopter Ou entreprendre Pour qu'on m'entende? Où est ma voix Pour être heureux, Entre les deux Ai-je le choix. Pour mon esprit La page est blanche Comme demain Mon bulletin? Pris à la gorge Je m'interroge: Vais-je voter Ou renoncer ? Rester couché, Me réveiller? Envie de croire, Garder l'espoir. Dans mon esprit Une autre manche Viendra en juin, C'est mieux que rien. Yan LB Le 25  avril 2017

Un lundi ordinaire Pour le français moyen Qui veut gagner sa croûte. Un lundi ordinaire Pour le français sans rien Que personne n'écoute. Un lundi ordinaire Au final pour chacun De nos concitoyens. Elle tourne la terre Après ce premier tour De la présidentielle. Allons à l'essentiel, Le suspens tourne court: Rothschild et l'Héritière Quoiqu'on puisse en penser, Sont les gagnants d'hier, Des sondeurs et panels. Les votes exprimés Sont on ne peut plus clairs Même si tout s'emmêle. Quoique l'on puisse en dire, Le peuple a fait un choix Pour le deuxième tour, Quoique l'on puisse écrire, Que l'on reste sans voix Ou qu'on crie au secours. Quelque soit notre mise, L 'élection nous rassemble Et nous divise aussi. Pas vraiment de surprise, L' élection nous ressemble: C'est la démocratie. Un lundi ordinaire Elle tourne la terre, Elle tourne à l'envers... Un lundi ordin

Mp3 Mlle Sandrine Quand je déconne, Miséricorde, Elle le devine. Elle me pardonne, Remet de l'ordre Tout redevient clean. Elle m'assaisonne Avec sa horde De vitamines. Elle détonne, Je vous l'accorde, Miss anti spleen. Ça vous étonne , J'l'ai à la bonne , Elle est divine Mlle Sandrine . Quand je déconne, Prête à me mordre, Elle est sanguine. Elle m'emprisonne, Avec sa corde, Me rembobine. Elle m'arraisonne Quand je déborde Loin de ma ligne. Elle raisonne Sans en démordre, Miss anti spleen. Ça vous étonne , J'l'ai à la bonne , Elle est divine Mlle Sandrine . Quand je déconne, Met du désordre, Elle le devine. Sa voix résonne, Je m'y accorde Et dodeline. J'me déballonne, Rentre dans l'ordre Fait bonne mine. Elle désarçonne, Je vous l'accorde Miss anti spleen. Ça vous étonne , J'l'ai à la bonne , Elle est divine Mlle Sandrine . Yan LB 2 mai

C'est dimanche on vote Pour la présidence De la nommée France. Onze Don Quichotte Et Sancho Panza Recueillent nos voix. Onze ! Belle équipe De joueurs de foot Qui entre eux se shootent. Y-en a qu'on des tripes D'autres qui en manquent Ou bien qui les planquent. Y-a les bonimenteurs Qui souvent nous clament De belles paroles. Y-a les enchanteurs Qui parfois s'exclament Par des paraboles. C'est dimanche on vote Pour choisir un homme Qui conduit nos pommes. Y-a ceux qu'on la cote Auprès des médias Auront - ils nos voix? Y-a des taciturnes Et de beaux rêveurs Puis ceux qui font peurs. A travers les urnes Le peuple choisit C'est la démocratie. Pas de boycott Vos voix sont uniques Sont la République. C'est dimanche on vote  Pour la présidence  De la nommée France. Yan LB Le 23 avril

Je ne sais pas pourquoi Ni même quand, comment Finira notre histoire, Je sais juste que toi Tu es là maintenant À mes côtés le soir. Je ne sais pas pour qui Ni même si quelqu'un Un jour te remplacera, Je sais juste aujourd'hui Qu'avec toi je suis bien Et qu'en nous deux je crois. Je ne sais pas demain Ni le mot de la fin Du roman qu'on écrit,  Je sais juste l'amour Auquel on a recours Pour composer nos vies. Je ne sais pas pour toi Ni même si parfois Toi aussi tu demandes... Je sais juste pour moi Qu'être encore avec toi Ce soir j'en redemande. Yan LB Avril 2017

Ne pas réagir à chaud Facile à dire, Mesurer chaque propos Facile à dire Mais face à cette colère Difficile à faire. Ne pas scruter les journaux Qui nous obnibule D'images ,de photos, Prendre du recul Pour retrouver du bon sens, De l'espoir, de la confiance. Si on nous prend pour des cruches, Rester à sa place, Ne jamais faire l'autruche Ni se voiler la face, Pour vivre et faire ensemble Même les mains qui tremblent. Ne pas réagir à  chaud Facile à dire, Laissez les faire leur show Laissez les dire, Éteignez vos télés, Partagez vos pensées. Yan LB Le 22 avril 2017

Emma tu es ma joie La fille à ton papa, Rien n'est trop beau pour toi Depuis que tu es là. Il a fallu du temps Il y a dix-sept ans Pour que tu nous rejoignent Et que notre amour gagne. Ma fille Emma Tu es ma joie, Devant ta voix Je suis bea. J'suis un papa Comblé deux fois: Ma fille, mon gars Forment ma joie. Alexis mon garçon Je suis très fier fiston De partager parfois Tes passions avec toi. Je suis vraiment gâté D'avoir à mes côtés Deux gosses merveilleux Qui nous rendent si heureux. Yan LB Le 9 juin 2017

Mercredi? Que nenni, Un peu perdu l'ami, Avec les jours fériés, Tu te croyais mardi. Il te faut pas grand chose Pour tout remettre en cause Et perdre ainsi le fil De ce temps qui défile. En ce dix-neuf avril On fête les Emma, Une bise à ma fille Qui, je crois, me lira. Aujourd'hui c'est en bus Que je vais au boulot Car ma petite auto Fait l'objet d'un usus Par mes deux beaux parents Qui attendent la leur Et qui doivent pour l'heure Patienter quelque temps. Le fiston est malade, Lycée peut-être ou pas, Encore une rasade De ce très bon kawa. Me voici à l'arrêt De bus près de chez moi Tranquille à patienter. Que nenni! Il fait froid. Yan LB Le 19 avril 2017

C'est un jour de reprise En region parisienne, Après une semaine La bas dans le  sud-ouest, Sans aucune autre emprise Sur nous que le soleil Qui y squattait le ciel Sans demander son reste. A quatre on se prépare À retrouver nos vies Pour nous de salariés, Pour eux de lycéens, Faut pas être en retard Ayez, c'est reparti: Dans ce monde stressé Le soleil s'est éteint. Nos corps sont toilettés, Nos coeurs s'emberlificotent, Le café est avalé Avec quatre biscottes. Adieu parfum des Landes Et aiguilles de pins, Le présent nous quémande Un autre quotidien. Yan LB Le 18 avril 2017

spotify Elle ne dit pas non Mais rarement c'est oui, Faut se faire une raison C'est Elle qui choisit. Je suis le chef de rien Juste d'un bout de table, Je trône avec les miens Lorsque l'on passe à table. Parfois j'ose et propose De nouvelles méthodes Mais seule Elle dispose D'essayer d'autres codes. Ma muse elle m'amuse En jouant de ses lèvres, Ma muse elle s'amuse Me rendant un peu chèvre. Elle ne dit pas non Mais rarement c'est oui, C'est elle à la maison Qui ordonne ma vie. En dehors du tipi Je joue au chef indien Mais au fond de mon lit Je suis son homme de main. Parfois je me révolte Je deviens hors la loi, Elle sort alors son colt De sourire et de joie. Ma muse elle m'amuse En jouant de ses lèvres, Ma muse elle s'amuse Me rendant un peu chèvre. Elle ne dit pas non Mais rarement c'est oui, Sans augmenter le son Elle rend son avis. Je suis un chef sans toque

Bien qu'il soit férié Dans notre beau pays Le lundi de la Pâque N'est pas un jour sacré. Il vient nous reposer Des excès reconduits Du dimanche de Pâques Après des jours jeûnés. Cette fête mondiale Est pleine de folklore, De diverses coutumes Et autres traditions. Ce lundi peu banal Vient a priori clore Pour nos corps qui l'assument Leus longues digestions De divers chocolats En couleurs et en formes, En parfums, fins et gras, Tout petits ou énormes. Bien qu'il soit férié Le lundi de la Pâque Est bien un jour sacré Pour nos ventres en vrac. Yan LB Le 17 avril 2017

Bonnes fêtes de Pâques, Païenne ou religieuse Qu'elle soit généreuse Pour vos ventres d'attaques. Que le gigot d'agneau Et son plat de légumes Soient cuits comme il faut Et d'odeurs vous parfument. Accompagné de vin Ou tout autre boisson Ce repas, c'est certain, Marquera la saison. Ensuite au son des cloches, Des oeufs ou des lapins Viendront remplir les poches Et sachets des bambins. Cachés sur les balcons Où bien dans les jardins Les chocolats se font Chassés par les gamins. Attention à la crise, Pas celle des finances Qui dure et sans reprise, Mais celle de nos panses. Yan LB Le 16 avril 2017

Soleil qui se lève Interrompt mes rêves. Soleil en plein Est Je garde ma veste. Soleil sur ma peau Réchauffe mes os, Soleil en plein ciel Toujours m'émerveille. Soleil sans nuages Bronze mon visage! Soleil à midi Dis-moi où je suis. Soleil vers le sud Pas trop l'habitude. Soleil à tout prix Non, peut être, si. Soleil qui s'enfuit Montre-moi mon lit. Soleil tout à l'ouest Je remets ma veste. Soleil qui se couche Dis-moi où je couche. Soleil qui s'allonge Reviennent mes songes. Yan LB 20 Avril 2017

En short et en claquettes Direction Biscarosse, A cette panoplie Manque plus que le bob Ou la jolie casquette Au logo Paul Ricard. Les Ray - bans sur les lobes Et sur mes cheveux gris, On se la joue beau gosse Et faussement nanar, A certains n'en déplaisent, Sur les dunes landaises. Aux vacances d'avril Les banlieusards débarquent Sur le mur Atlantique, Ça ne tient qu'à un fil Mais sûr on les remarque, Sans mauvaise critique. Baignade à mi - mollets, Marché nocturne et glaces, Crêpes, gaufres, chichis, Cet avant goût d'été Trouve toujours sa place En ce printemps fleuri. Yan LB Avril 2017

Sur toi, Le temps n'a pas d'emprise Dit mon coeur amoureux, Et cela quoi qu'en dise Des plis au coin des yeux. Quelques cheveux blanchis Sont masqués par l'éclat D'un visage béni Par l'amour et la joie. Sur toi, Le temps n'a pas d'office, De charge à ton encontre: Ta peau est toujours lisse Comme à notre rencontre Dit mon coeur élégant Et toujours amoureux Après plus de vingt ans A t'aimer encor mieux. Sur toi, Le temps est sans effet Au regard des photos, Reflet de ta beauté, Sur les réseaux sociaux Sans filtres ni retouches Que je publie " parfois" Et qui font toujours mouches En mon coeur fou de toi. Yan LB Avril 2017

Il loupa le bateau Au quai numéro huit, C'est la faute à l'auto Qui roulait un peu vite Et qui l'a percuté Le soir de ses congés. Il était impatient De découvrir le monde En partant en voyage, Il sera un patient Bien plus d'une seconde Pour ce corps en naufrage. Une seule seconde À changé son destin Pour une vie entière, Une seule seconde Sur le bord d'un chemin L' a blessé en sa chair. Sur son lit d'hôpital Il rêve cet ailleurs, Pour lui quête d'étoiles, Son corps ainsi brisé Désormais est l'auteur D'une vie à slamer. Yan LB Le 14 avril 2017

Une baguette fraîche A la mie d'un beau jaune Fait d'un duo de blé  jeune Aguiche mes papilles. Au tout premier abord La couleur de la mie Fait penser au maïs Et au pain qu'on en fait. J'ai retrouvé la pêche Au milieu de la faune Où à quatre on déjeune, Heureux et en famille. Un café pas trop fort Pour que ma douce mie N'est le poil qui s'hérisse Et ce sera parfait. Confiture de pêche, De vigne évidemment, Tapissera ma tranche De blé jeune en duo. Ce soir de la ventrèche Au barbuq par beau temps: Cette saison s'enclenche Par un joli tableau. Yan LB Le 13 avril 2017

"Point trop n'en faut": dit-il A son vieil ennemi Par son regard fébrile Et par ses joues rougies. La tentation est grande Car il osait marcher -ah- Sur ses plates bandes De le guillotiner. Oh mon dieu que d'excès Pour si peu voyez vous? De fait, vous me croyez: Le monde est vraiment fou. "Question d'ego": dit - il Pour justifier son geste. Réponse débile, A mes yeux, sans conteste. Souviens-toi des ces mots: "Tu ne dois point tuer" Ou bien en porte à  faux Tu seras à jamais. Même un genou à terre Ou que ta vie dérape, Ne jette pas la pierre À celui qui te frappe. Yan LB Le 12 avril 2017

Traîner au lit, ne rien faire Regarder par la fenêtre La nature qui s'éveille, En être qu'un spectateur. Aimer la vie qui s'affaire, Le ciel qui laisse apparaître Un bleu qui nous emerveille, Le soleil et sa chaleur. Traîner au lit, ne rien faire Prolonger la nuit, un peu, Pour que nos corps se ressourcent, Pètent à nouveau le feu. Vous proposer quelques vers Sur ces instants bien heureux Où nous livrons point de course Contre un temps qui nous fait vieux. Traîner au lit, ne rien faire Qu'observer cette nature Si généreuse avec nous, Hommes souvent très ingrats. Aimer la vie qui s'affaire, En tenter les aventures -Elles en valent le coup- Enfin sortir de nos draps. Yan LB Le 11 avril 2017

Un repas dominical A l'ombre du grand tilleul Sur l'après-midi s'étale. Les plats comme un mille feuilles Sont exposés sur la table Puis à nos corps insatiables. L' apéro traditionnel Ouvre en grand notre appétit: Au clocher sonne midi. De suite après l'essentiel: Du pain grillé et foie gras Et de la rillette d'oie. Des quiches faites maison Par maman et mon épouse: Très bonnes ( pas de jalouses ). Des saucisses gratifiées De patates bien braisées Complètent cette moisson. Pause: on fait un peu de place Pour le plateau de fromages Et sa salade légère. Desserts: crêpes sucre glace Ou chocolat en nappage, Café,clafoutis,tourtiere. Au clocher sonne seize heures: Balade dans le village, Marcher pour mieux digérer. Au clocher sonne vingt heures: Qu'est ce qu'on fait à dîner? Demain nous serons plus sages. Yan LB Le 10 avril 2017

Un après-midi au lac, Un samedi en avril , Un avant goût de l'été Que le temps déjà nous sert. A bicyclette et d'attaque, On s'est découvert d'un fil Sur les chemins en forêt, Riche de pollen est l'air. La nature refleurit En ce début de printemps: Envie de croquer la vie -Comme on dit- à pleine dent. Une enfant fait du paddle, D'autres s'amusent dans l'eau, Certains jouent sur leur apple, Les grands servent l'apéro. Le soleil est au beau fixe, Pas un nuage ne voile Le ciel en ce samedi Où débute nos vacances. Pas besoin d'être prolixe: Quelques images dévoilent Tout ce qui n'est pas écrit, Tout ce que disent nos sens. Yan LB Le 9 avril 2017

Nous sommes tranquilles Ici à Hostens Sous notre tilleul Aux timides feuilles. C'est le mois d'avril Faut user nos pinces Pour que le jardin Ait l'air moins éteint. Les mauvaises herbes Ont fait leur office En se faufilant Entre les graviers. Des allées imberbes Seront plus propices Afin que nos pieds Foulent ce printemps. Hostens en avril Quelques vacanciers, Des habitués, Font le tour des lacs. Nous restons tranquilles En ce premier jour, Pas besoin qu'on court: Ce n'est pas la Pâques. Yan LB Le 8 avril 2017

Il y a vingt deux ans Nous avons pris le temps C'était un six avril, Nous avons échangé Notre premier baiser. Depuis tout a changé: L' amour s'est renforcé, Nous sommes "Elle et Il" Une homme et une femme Toujours tout feu tout flamme. Fiançailles, mariage Un chien qui prend de l'âge -Dix-huit ans et sénile- Deux enfants adorables, Si peu de grains de sable. Notre premier baiser, Notre première nuit Nos coeurs, nos corps fébriles, Vingt-deux années après Nos lèvres disent oui. Yan LB Le 6 avril 2017

Derrière chaque étoile Brille l'âme d'un père D'une mère ou un frère, Ce n'est jamais banal. Ça laisse en nous des traces Souvent indélébiles Malgré le temps qui passe Et nos vies qui défilent. Derrière chaque étoile Brille l'âme d'un père D'une soeur, d'une mère Que la nuit nous dévoile. Ils ont en nous leur place Celle que l'on veut bien Soit en première classe Ou dans un petit coin. Derrière chaque étoile Brille l'âme d'un père D'un proche mis en terre Ce n'est jamais banal. Bien que le temps les chasse Un peu de nos mémoires, Nos yeux eux ne se lassent Qu'ils brillent chaque soir. Yan LB Le 6 avril 2017

A bord du 308 Un bus ratp Pas une 308, Le modèle Peugeot, Je file à mon boulot Au rythme des arrêts. Au départ de Villiers, Terminus préfecture, Ce bus a un trajet, Promesse d'aventure, Qui durera une heure Me dit le conducteur. Les vacances scolaires Modifient les horaires Mais pas l'itinéraire De ce bus qui emmène Sans que rien ne le freine Des voyageurs divers. Champigny, Chennevieres, Ormesson puis Sucy, Et Bonneuil se succèdent, Les passagers s'affairent Chacun à leurs hobbies Sur leur siège un peu raide. Une voie monocorde Annonce ma station: "Créteil ...le... préfecture". Une foule y concorde D'usagers en faction Prêts pour son ouverture. Yan LB

Paris - Agen mais pas à jeun Ensuite Eauze à forte dose: Foie gras maison presque à foison Comme les légumes et les agrumes. Paris - Agen pour nos gamins Pour nous on ose une autre pause, Pas d'unisson mais à raison: Elle se consume, Moi je l'assume. Paris-Orly c'est aujourd'hui Agen - sud-ouest, adieu nos vestes Déjà embarque nos "Telemaque" Et dans une heure le bonheur. Paris-Orly ils sont partis Agen - sud-ouest sans trop de lest, Moi je rembarque, quitte le parc: Ma carte a peur d'l'horodateur. C'est le matin chez les cousins, C'est la journée, rue de la paix, Deux semaines  qui s'enchaînent Avec la Grèce et ses déesses. On fait le plein, mine de rien, De ces baisers forts appréciés Le temps nous freine, faut pas qu'on traine, Moi je vous laisse car le temps presse. Yan LB Le 3 avril 2017

Penelope et Ulysse Sont autour de la table Avec leurs "Telemaque" De retour de voyage. Notre fille, notre fils, Nous racontent affables A leur manière  ( en vrac) Leur semaine en images. Ils ont quitté la Grèce Et ses beaux paysages Juste pour un dimanche Puis direction le Gers. Pas de collier ni laisse, Plus besoin qu'on les berce Nos deux ados en âge De relever leurs manches. Mais à l'aéroport Une grande embrassade Et une belle étreinte Nous a fait chaud au coeur. A cette heure, leurs corps, Marqués par leur illiade Se reposent sans feinte, L' esprit riche d'ailleurs. Yan LB Le 2 avril 2017