t-ex-t-il t-ex-tu-elle

Enfin le mois de juin Arrive et nous rejoint En ce pluvieux printemps. Portera-t-il en lui Les rayons du soleil, La chaleur, le beau temps. Chassera-t-il le gris Qui recouvre le ciel Pour le repeindre en bleu? Il faut qu'il fasse mieux Que ces tristes amis Messieurs avril et mai. Fin juin viendra l'été Et d'autres coloris Ici et sur les plages, Autre teint au visage Pour tous les vacanciers Comme les saisonniers. Déjà le mois de juin Arrive et nous rejoint. Yan LB Le 1 juin 2016

S'aimer en mai D'un tendre amour Malgré un temps Peu printanier. S'aimer en mai Trente et un jours, En tout instant En profiter. S'aimer sans mais, Sans si, sans ni, Juste s'aimer Ce mois fleuri. S'aimer en mai Sans réfléchir Et sans fléchir Les jours grisés. S'aimer en mai Comme en avril Bien plus encore Mais moins qu'en juin. S'aimer en mai, Les jours défilent, Un jour encore, Dernier matin Yan LB Le 31 mai 2016

C'est reparti, c'est lundi, Le week-end est bien fini: "Bye dimanche et samedi, A très bientôt" je vous dis. Deux merveilleuses journées Qui viennent de se passer. Nous étions bien entourés Ce dernier week-end de mai. Trop de chose programmées, Pas toutes réalisées Mais l'essentiel est atteint Et le reste n'est pas vain. Si la pluie était présente Elle sut être discrète Pour ne pas gâcher la fête Quant au soleil il patiente. C'est reparti, c'est lundi, La semaine est engagée, Bye dimanche et samedi, On se reverra en juin. Fais ce qu'il te plait en mai Si le temps te le permets, Fais ce qu'il te plaît en juin Sous un soleil printanier. Yan LB Le 30 mai 2016

Roulement de tambour Pour cent cinquante jours De "vers mi sots" de mots Méli-mélo d'argot. On maintient la cadence, On garde le bon rythme Même si c'est intense D'orchestrer tant de rimes. Parfois on tombe en panne D'idée nouvelle et thème A avoir mal au crâne Ou simplement par flemme. Les mots ne manquent pas Me dit Petit Robert Ni son ami Larousse En fins observateurs. On remet tout à plat: Les mots comme les vers, Viennent à la rescousse L'esprit des grands rêveurs. Roulement de tambour Pour cent cinquante jours Partagés avec vous, Un défi un peu fou. Yan LB Le 29 mai 2016

Allez prends un "autre vers" Un dernier sans la route Sauf celles imaginaires Où te conduisent tes rêves. Allez juste un "dernier vers" Pour lever enfin tes doutes, Tu peux le lire à l'envers Car mes mots sont pris de fièvre. Allez "trinquons à nos vers", Les bons crus, les imbuvables, Ceux à rouler sous la table, Ceux à ne plus toucher terre. Allez un petit dernier, Un "vers" avec ou sans pieds, Pour toi un alexandrin Distillé sur parchemin. Allez tout part de travers, Je suis ivre: " qua...tre-strophes" J'ai lu, "gloups ",bien trop  de vers Et tous ces mots m'apostrophent. Yan LB Le 28 mai 2016

Redécouvrir le monde Avec des yeux d'enfant Le temps d'une seconde, Serait bien en ces temps Où tout semble confus. On mettrait tout sur table Les égos exécrables, Les idées préconçus, Les fausses vérités Toujours véhiculées. Et comme dans un jeu On finirait peut-être Par franchir les étapes En avançant ensemble Pour que tout aille mieux. Le monde nous ressemble, Il peut nous paraitre D'une infinie beauté Puis parfois il dérape Et devient cruauté. Redécouvrir le monde Avec des yeux d'enfants, Serait-ce qu'un instant Afin de dessiner Une autre mappemonde, Une autre société. Yan LB Le 27 mai 2016

Bientôt sur la réserve D'essence imaginaire Alors je me prépare Et surtout mes panards À marcher, pédaler En vélo, bus, métro Pour aller au boulot. Bientôt sur la réserve De mots sur ce sujet -Je préfère me taire- Car chacun a raison Et tout le monde à tord Car certaines questions " Carburent " sans accords. Quelque soit mon chemin Demain je fais le plein D'énergie positive, Au moins ça c'est gratuit. D'idées je suis à sec Comme mon réservoir -ma voiture est poussive- Alors je vous le dis Bonjour et au revoir, Commence ici mon trek. Yan LB Le 26 mai 2016

Un mot sans voyelles Un mot sans consonnes Est un mot sans lettres. Une lettre sans mots Une lettre sans phrases Reste lettre morte, Singulier,pluriel Sur papier carbone Ou bien à en-tête. Des phrases, des mots, Des lettres périphrases, Qu'on nous "livre"ou apporte. Des lettres qu’on enveloppe De mots qui développent Des Phrases qui font Lettres, Des lettres timbrées, Des lettres postées, Des lettres affranchies, Des lettres à remettre Avec juste des mots Des mots juste à lire, Des mots pour décrire Des mots, juste des mots Dont on s'affranchit.   Yan LB Le 25 mai 2016

Va-t-il pleuvoir En ce mardi? Le ciel est noir Ou bien tout gris. Mais que nous dit La météo Pour aujourd'hui ? Y-a-t-il moins d'eau? Un léger mieux En ce printemps Vraiment pluvieux Et si changeant? Je n'y crois pas Alors j'attends Que le soleil Devienne roi De tout ce ciel Si attristant Pour le moral Et nos teints pâles. Va-t-il pleuvoir En ce mardi Sur les trottoirs Et les sols gris? A priori Il fera beau, Je dis merci Miss météo. Yan LB Le 24 mai 2016

Lundi nous revient Comme un boomerang Après ces deux jours Plutôt agréables. Revient le train train De nos vies qui tangent, Chaloupées chaque jour Car souvent malléables. Lundi nous revient, Déjà nous occupe L'esprit et le corps Au lever du jour. Peu à peu chacun, En jean ou en jupe Met le nez dehors Ou passe son tour. Direction boulot Collège ou lycée On est motivé En cette journée. Lundi nous revient, Faut se lever tôt, Petit déjeuner, Commence le train-train... Yan LB Le 23 mai 2016

Un dimanche où l'on traine Tranquillement au lit Pour les pros des grass-mats. Un dimanche où s'entraine Les sportifs qui tonifient Leurs corps pour qu'ils ne s'empâtent. Un dimanche où s'installe Les vendeurs sur marché Pour monter leurs étals. Un dimanche où s'active De nombreux cuisiniers: Nos bouches déjà salivent. Un dimanche où s'élève Dans le ciel le soleil, Enfin nous l'espérons. Un dimanche où l'on rêve De toutes les merveilles Dressées à l'horizon. Un dimanche où s'éveille Un à un nos cinq sens Sans aucune interférence. Un dimanche où l'on veille À reprendre des forces Avant lundi qui s'amorce. Yan LB Le 22 mai 2016

Un samedi tranquille C'est toujours plus facile Qu'un jour de la semaine Où seul le temps nous freine. Alors on en profite, On prend le temps de vivre, On lance des invits, De la vie on s'enivre. Farniente avec lecture, Sports, sorties à Paname, Spectacles et cultures A chacun son programme. Je vous laisse à vos vies, Aux plaisirs du week-end En famille et amis Et que l'amour essaime Ce samedi de mai, Ce samedi tout tranquille, Qu'un soleil printanier Y élise domicile. Yan LB Le 21 mai 2016

Elle danse sa vie Quel qu'en soit les fêlures Quel qu'en soit les blessures. Chaque pas est précis Malgré une foulure Et des mésaventures. Elle se sait observer Au cœur de cette arène Qui un jour l'a fait reine. Elle se laisse emporter Par ce ballet de notes Qui seul la ravigote. Elle danse sa vie Quel qu'en soit les chimères D'aujourd'hui ou d'hier. Chaque pas la conduit Un peu plus vers demain Vers son propre destin. Elle danse sa vie, La belle et la moins bien, Ses joies et ses chagrins. Chaque pas rivalise Avec le précédent Pour être le plus grand. Elle danse sa vie Au delà de ses rêves Au delà du possible. Elle danse sa vie, Chaque fois se relève Pour tenter l'impossible. Elle danse sa vie De jour comme de nuit Sans aucune mise en scène. Elle danse sa vie Parfois jusqu'à l'oubli Jusqu'à en perdre haleine. A la dernière mesure, Pas un souffle un murmure, Son co

Nos vingt ans de mariage Arrivent à grands pas Pourtant c'était hier Que nous nous disions oui. Nous avons pris de l'âge, Nous avons fait des choix, Sans jamais se déplaire En construisant nos vies. Dans un peu plus d'un mois Nous fêterons nos noces, Cadeaux en porcelaine Selon la tradition. Depuis sous notre toit Grandissent nos deux gosses, Certains jours on s'entraine A la relaxation. Nos vingt ans de mariage Arrivent à grands pas Pourtant c'était hier Que nous nous disions oui. On tourne une autre page Dans un peu plus d'un mois Et je suis toujours fier De partager ta vie. Yan LB Le 20 mai 2016

18 mai, mercredi, Année deux mille seize, Début du marathon D'une journée bien remplie, D'un temps qui file à l'anglaise Alors faut faire attention Pour ne rien oublier Et bien tout programmer. Comme hier et demain Gérer le quotidien Et toutes ces contraintes Sans émettre de plaintes. Alors on se prépare Pour embrayer à l'heure, Partir tôt, pas trop tard, Quelque soit nos humeurs. Éviter les bouchons: Véritable challenge Dans la périphérie Du futur grand Paris. La radio est à fond Sur un vieux tube étrange Qui parle de soleil De la mer et du ciel. Yan LB Le 18 mai 2016

Mardi dix sept mai Bientôt tous levés Pour aller bosser Et pour commencer Petit- déjeuner Biscottes café Mais pas de pain frais Car timing serré. Bisous en rafales Avant que l'on file Au coeur du dédale Des rues de nos villes Rejoindre nos tafs, Collège ou lycée Alors on fait gaffe Aux fous trop pressés. Mardi dix sept mai Bien belle journée Et pleins de baisers Où que vous soyez A vous les amis, A vous la famille, Que le soleil brille, Allez, ça c'est dit. Yan LB Le 17 mai 2016

Et pourquoi pas ce matin des alexandrins Pour composer ce bouquet de mots printaniers, Cela changera des vers de six pieds de longs Sur lesquels s'arc-boutent mes précédentes strophes. Évidemment je ne ferai pas le malin En tentant un vocabulaire trop aisé Puisque j'y perdrais mon latin et ma raison Pour au final ne livrer qu'une catastrophe. Je vais donc, en toute modestie, disons le, Me prêter à ce simple mais drôle de jeu Qui consiste à décompter le nombre de pieds De ce poème à la floraison quotidienne Et dont les qualités sont souvent  béotiennes Tout en concluant ce véritable sonnet. Yan LB Le 15 mai 2016

Cette fois j'en suis sûr Le soleil est à vendre. Il sait se faire attendre, Se faire désirer, Il joue à cache cache Afin que les prix montent. Si il est acheté Nous perdrons à coup sûr Ce droit à la chaleur, Ce droit à la lumière. Il faudrait qu'on l'attache Pour ne pas qu'il s'en aille Découvrir d'autres terres, Il faudrait qu'on affronte -difficile bataille- Ses riches acheteurs. Vendu au plus offrant Il s'en ira ailleurs Et nous de temps en temps On paiera à l'heure Un peu de sa chaleur, Un peu de sa lumière. On paie déjà pour l'eau Pourquoi pas pour le soleil ? Le soleil, l'air et l'eau Sont des biens essentiels. Ne nous laissons pas faire Et pour nous faire entendre Devenons protecteurs De ce soleil à vendre. Yan LB Le 14 mai 2016

Ce week end Soyons zen... A vélo J'm ballade Vers la marne. En descente Pas de faute Faut que j'freine. Dans la pente De la côte J'm démène Je pédale Comme un âne, Il le faut. Le fiston Est devant : Mal aux pattes. J'fais des bonds Vers l'avant Car j'ai hâte D'engloutir Cette pente De la côte. Un dernier Coup de rein C'est fini. J'perds l'esprit, C'est pas saint De grimper Cette pente De la côte Mais y-a pire. Yan LB Le 14 mai 2016

En ce vendredi treize Pas de titre à la une Ni de mots qui me viennent: Rien,  absolument rien. Je suis bien mal à l'aise D'offrir cette infortune De vers "mis sot" qui trainent: Infertile matin. Alors j'avoue je brode Ces malheureuses lignes Pour tenir  mon défi De l'an deux mille seize. Donc je m'en accommode, Attends le moindre signe Qui inspire l'écrit De ces quelques foutaises. Je pourrais par exemple Versifier sur l'amour, Sur les petites choses Qui font mon quotidien. Pourrais-je être plus ample Dans mes thèmes du jour ? Ne faut-il pas que j'ose D'autres mots dès demain? Pas de titre à la une En ce vendredi treize, Ainsi est ma tribune, J'en suis bien mal à l'aise. Yan LB Le 13 mai 2016

Mon esprit vadrouille Dans d'étranges rêves Avant que s'éveille Mon corps en ce jour. Parti aux confins De notre univers Mon esprit découvre Un monde humaniste Où y a pas d'embrouilles, La paix est sans trêve, Tout y est merveille Et baigné d'amour. Puis vient le matin, Revenu sur terre Mon esprit se couvre D'idées réalistes. La réalité Est si différente Mais en vaut la peine Si on en prend soin. Je rêve éveillé, Chaque fois déchante Lorsque vient la haine Et qu'on lutte en vain Pour plus d'harmonie, D'équilibre de vies Pour plus de bien être Entre tous les êtres. Mon esprit vadrouille Plus loin que la pléiade Mais reviens bredouille De cette escapade. Yan LB Le 12 mai 2016

Pour moi six pieds tout rond C'est une tradition, Car pas assez malin Pour des alexandrins. Quand j'ai les idées claires Il m'arrive d'en faire Des vers à ma façon De douze pieds de long. Quand l'esprit allégé Des rimes me traversent J'écris même un sonnet: Deux quatrains et deux tierces. Pour faire de l'effet Je glisse une césure Puis les mots prennent place Tout au long du verset. Ça ne dure jamais Car question écriture Bien vite je repasse À  six pieds, c'est assez. Adieu Alexandrin Et douze pieds de long, J'écris à ma façon Des vers de bon matin. Yan LB Le 30 septembre 2016

Envers et contre tous Nous nous battrons ensemble Pour transformer le monde En un jardin géant. En vers qui se trémoussent Nous écrirons ensemble Ces mots pour qu'ils inondent D'amour les cœurs saignants. Anvers ou à Plymouth, Beaux quartiers, grands ensembles, La poésie, le slam Conquerront bien des âmes. Envers et contre tous Nous croiserons le fer Pour rendre bien meilleur Ce monde où nous vivons. En vers six pieds qu'on trousse Essayons que la terre Soit couverte de fleurs Au dessus du béton. Envers et contre tous Nous nous battrons ensemble Pour inonder le monde De positives ondes. En vers et pour nous tous Nous construirons ensemble Un monde poétique Illustré de musique. Yan LB Le 11 mai 2016

Des mots, des mots qu'on partage, Des mots, des mots à la une, Des mots pour qu'on se cultive, Des mots pour que l'on s'indigne, Pour en faire bon usage, A clamer à la tribune, Pour écrire une missive, De jolis mots qu'on souligne. Des mots, des mots en musique, Des mots, des mots pour aimer, Des mots pour dire au revoir, Des mots dans toutes les langues Pour tous les couacs et les hics, Pour avouer, pardonner Pour valider nos regards, Des mots doux sous tous les angles. Yan LB Le 10 mai 2016

Cent trente jours à écrire Sur aujourd'hui et demain, A retranscrire ou décrire Les heures du quotidien. Cent trente jours à rêver Aux univers parallèles, A vouloir les transposer Dans ce monde bien réel. Cent trente jours partagés Avec beaucoup d'entre vous, Commentés ou bien likés Par certains d'entre vous. Cent trente jours parfois forts, D'autres flous et bien plus mous Mais je m'y tiens malgré tout A transposer ce décor. Plus de deux cent trente encore Cela me semble un peu fou Mais il faut tenir le coup Pour ces mots tirés au sort. Cent trente jours à écrire La plume au bout de mes doigts Pour retranscrire et décrire La vie comme je la vois. Yan LB Le 9 mai 2016

Direction Paris Retour à nos vies, On file tout droit Vers notre chez soi. Un super week-end Quatre jours à peine, Un retour aux sources Mais c'était la course. Pas vu tout le monde Pas tous ceux qu'on aime Mais heureux quand même De ces bonnes ondes. Partis de bonne heure Pour un retour cool, Dans mon coeur s'écoule Un max de bonheur. Rencontre avec Jeanne, Soline et pas qu'elles, Instants bien trop courts En ces quelques jours. La vie océane, Son parfum de sel, En rentrant chez moi,  Me manque déjà. Yan LB Le 8 mai 2016

Demeurer ici Un rêve accessible, Demeurer ici N'est pas impossible. En avoir envie Puis franchir le pas, Le temps va trop vite, Impose des choix. En avoir envie, Reculer cent fois Pour des si qui invitent A demeurer là- bas. Alors on se dit La prochaine fois Dans quelques années Les enfants seront grands. Alors on se dit Pas pour cette fois Pour des si, des mais S'éloigne l'océan. Demeurer ici Un rêve accessible, Franchir le pas, En avoir envie. Demeurer ici N'est pas impossible, Juste faire un choix Qui change nos vies. Yan LB Le 7 mai 2016

Soleil,soleil Sur l'estuaire, Soleil, soleil Sur l'océan. Bleu est le ciel Au bord de mer, Bleu est le ciel En ce printemps. De la lumière Sur nos visages, De la lumière Sur les rivages. Hier ballade Au bord de mer, Hier ballade A Saint Nazaire. Et ce matin Sur la terrasse, Café et pain Avant qu'on marche Sous le soleil Du mois de mai, Sous le soleil De Pornichet. Yan LB Le 6 mai 2016